Bon, le spot est pas vraiment une découverte. Il est clair qu’on est pas les premiers et la moitié d’entre vous ont déjà dû les visiter.
Notre originalité est de les aborder par la mer. On marche moins mais on a d’autres difficultés…
Autre originalité, nous allons vous les présenter à l’envers de l’usuel; ben oui, on arrive de Gênes et on navigue vers le sud.
Première observation, la côte est très exposée. Peu, voire pas d’abris de la houle. Heureusement, on a eu la chance de pouvoir programmer notre passage sur 3 jours pas trop rouleurs.
Deuxième observation: peu de bateaux (je ne parle pas des navettes et autres locations à la journée qui sont bien présentes). On paye 13€ par jour pour prendre toutes les bouées qu’on veut, et pas besoin de se battre. Et le soir, on est pas plus de 2 par mouillage. C’est sympa.
Mais trêve de bavardages, vous voulez des photos je suppose; alors commençons par le dernier village, Monterosso al Mare. Un village à 2 faces:


Un tunnel permet de relier les 2 plages, très apprécié des filles pour sa fraicheur (même s’il est en pente… 😂)

Autre option, pour les plus courageux, le chemin du chateau, qui permet de dire bonjour à saint-François d’assise qui surveille la cité.



Après un aller-retour sur la grande plage, il a fallu faire une pause fraicheur parce que c’est bien beau tout ça, mais il fait un peu frais…

Après cette reprise de forces, on a pu attaquer les choses sérieuses: les boutiques… fort heureusement pour moi dans des ruelles étroites et ombragées.






Isabelle a essayé une nouvelle robe, mais la vendeuse n’a pas voulu nous la céder.

Déambulations poursuivies jusque sur la place.




Et pour finir cette belle journée, nous avons honoré un petit estanco local de notre présence.

Le lendemain matin, après une nuit un peu r ‘houleuse, nous nous sommes dirigés sur Vernazza. Un petit port nous accueille, où il est interdit de mettre le moteur (du moins en saison), pour accéder au village construit au fond d’un ravin.




Une succession de ruelles étroites et pentues (voire raides) nous invite à découvrir le village. C’est moins fréquenté que la rue commerçante principale. L’ombre compense l’effort vertical, et on ne boude pas notre plaisir.






La rue principale est construite sur le torrent. Des grilles à intervalles réguliers permettent de voir et d’entendre le ruisseau dessous.

Quand on s’élève au-dessus du village, on retrouve les vues « classiques » de Vernazza.


Et devinez comment l’affaire s’est finie?… 😉🥗🍻 Ben oui, il était presque 14:00

Retour au bateau pour bouger vers le troisième village (qui est le même dans les 2 sens… 🤩)

On arrive donc à Corniglia. Alors là, soyons clairs ça se mérite. Déjà ceux qui viennent en train débarquent en bord de mer un peu plus haut que nous et la route pour monter au village est déjà ardue.
Il faut dire que si Vernazza est construite au fond du vallon sur le ruisseau, Corniglia a fait le choix opposé, et tout le village est sur le piton rocheux. Donc, grimpette sévère sous soleil ardent…



Au sommet, petites ruelles, jolies couleurs, mini échoppes, gelateria; rien ne change mais c’est toujours différent et on ne s’en lasse pas.




Et autant vous dire qu’ici, le travail de la terre est un combat.

A tel point que les locaux ont innové…
La suite des Cinque domani…
