Et la vue depuis la villa des amis au petit matin.
Notre premier mouillage en Guadeloupe. Face au lagon de Saint Francois. Fin de nuit un peu rouleuse, mais c’est marée haute et petit vent… filons au port.
Et la vue depuis la villa des amis au petit matin.
Notre premier mouillage en Guadeloupe. Face au lagon de Saint Francois. Fin de nuit un peu rouleuse, mais c’est marée haute et petit vent… filons au port.
Manoir a touché terre ce matin, vers 8h00 heure de métropole. Une arrivée pleine balle, sous la lune avec des pointes à 10 noeuds. On a pris un mouillage juste devant Saint François, en dehors du lagon (le capitaine veut pas finir par un échouage de nuit), et demain matin, on a une place réservée dans la marina pour recharger les accus et nettoyer tout ça.
Ici, il est 3h00 et on va se coucher pour récupérer un peu.
Nous vous avions laissé mercredi midi avec des cannes qui trempaient
derrière Manoir et qui ramenaient régulièrement des Sargasses. Et
j’entends d’ici les moqueries de ceux qui lisaient qu’un poisson devait
quand même taquiner la ligne…
Et pourtant, Le message à peine parti et les patates à peine pelées, la
canne a reçu un départ sans équivoque. Et cette fois-ci nous n’avons pas
laissé filer l’animal. Après 15 minutes de bataille, une belle dorade
coryphène de 1m est montée contre son gré sur Manoir.
Tout le monde a du s’y mettre. A la canne, à l’épuisette (limite en
taille…), au couteau et au seau.
La nettoyer et la dépecer nous a encore pris plus d’une heure (sans
compter les belles photos pour garder des preuves face aux esprits
sceptiques).
Et tant qu’à faire, puisque le génois était roulé et Manoir à la cape
courante sous GV (A l’arrêt à 60° du vent), le capitaine a décrété
baignade puis douche générale…
La journée n’était pas finie puisque on a vu au loin un pétrolier hong-
kongais (qui devait transporter du brut vénézuélien), puis le jet d’une
baleine à 2 ou 3 reprises (mais on a pas pu l’approcher pour de bon)…
Nous avons terminé la journée avec une petite marinade de daurade et le
seul citron qui avait survécu à nos assauts (un signe du destin, sans aucun
doute) parce que la daurade en sushi c’est pas dément ça ne vaut pas le
thon !!!! C’est qu’on deviendrait difficile avec ça …..
Derrière, la nuit a été calme. Tellement qu’une supplémentaire sera
nécessaire, en tout cas en partie. On est à 90 miles du but et on arrivera
au milieu de la nuit de jeudi à vendredi.
Vivement que quelqu’un crie “TERRE TERRE “