Saint-Barth, c’est bath !!!… 🌄🌅🏖

Petit caillou de 24 km° … une des plus belles destinations des petites Antilles, réputée dans le monde entier “St Barth ” a su préserver tout son charme insulaire: on se laisse enivrer par une ambiance à la fois chic et décontractée ( pour notre part tongs et shorts …), la ville a su conserver son authenticité malgré l’essor du tourisme; au gré des ballades on passe devant des luxueuses villas et juste à coté, des cases typiques colorées. C’est ce mélange qui en fait tout son charme, et en plus les gens sont accueillants et gentils.

Evidemment de nombreuses boutiques de marques attirent les touristes surtout avec les gros bateaux de croisière 🚢 qui débarquent leur flux de vacanciers principalement Anglais et chacun repart qui avec des emplettes “Prada “et ou “Gucci”… la moindre robe coute au minimum 800 € …gloup’s j’ai même vu un petit sac 👜en osier (tout petit enh…!!!) certes bien tressé, pour la bagatelle de 700€ !!! j’ai eu beau chercher la virgule j’l’ai pas trouvée !!!!! 💰💸💵. J’ai donc pris la décision de regarder juste pour le plaisir des yeux 👀 c’est plus sûr !!!

Saint Barth a subi aussi les ouragans mais ici tout est déjà quasi rebâtît ou en cours : beaucoup d’ouvriers sur les toits.

Les routes sont entretenues mais entrecoupées de nombreux dos d’âne dûs au relief tourmenté (c’est réputé pour être dangereux , il faut donc faire très attention surtout quand il pleut): ça grimpe fort …et ça descend fort… La limitation de vitesse ne dépasse guère 30km/h et l’ont voit beaucoup de minis, de scooters et de quads . C’est d’ailleurs avec un quad que nous avons choisi de visiter et de faire le tour de l’ile.

On s’est réellement régalés et émerveillés devant ces plages au sable blanc,cocotiers 🌴 et eaux turquoises 🏝

On vous propose donc notre périple en photos avec cette carte pour essayer de vous repérer.

Vous êtes prêts ??? Alors attachez vos casques et en route avec nous ……🛵

Vue des hauteurs sur le port de Gustavia

On commence par notre plage 🏖 préférée celle de l’anse du Gouverneur

Spéciale dédicace de Luc à Isabelle: on a joué dans les rouleaux avec Cathy, comme quand on était jeunes au jonquet par jour de vent d’Est. Un bon souvenir.

Les plages sont propres et pour ce faire il est proposé aux fumeurs une canette recyclée en cendrier portable

On peut aussi apercevoir sur le sable ce petit écriteau…

Voici la baie de grand cul de sac. (Marigot à gauche)

Vue depuis la plage,

Et puis de l’autre côté de la baie

En se retournant, on découvre petit cul de sac

Une vue depuis la montagne vers la baie de Toiny

Puis au dessus de celle de la grande saline.

Et les arbres morts rencontrés dans la Saline en revenant du déjeuner.

Et au-dessus de celle de St-Jean, ou se trouve le cimetière qui accueille notre Jojo national.

Et oui, on est passé lui rendre une petite visite. Un cimetière très simple, et plutôt joli, juste a côté de la plage. Le tout, plutôt modeste, même si la tombe croule sous les hommages.

Et pour finir, le plus beau panorama de tous ces points de vue fantastiques. Au dessus de la baie du colombier, avec Manoir au mouillage tout en bas.

La même avec une habitante.

Et quand on se retourne, la côte au vent avec l’anse des Flamands:

Pour vous dire au revoir voici la piste de l’aéroport ou les petits coucous 🛬qui atterrissent plongent au dessus du rond point dans un vacarme qui fait frémir à quelques dizaines de mètres de nos têtes… à tester avec modération …

Saltplace

Nous aimerions vous faire découvrir un bien bel endroit, tout de fer rouillé

A l’arrivée à St Kitts, nous avons rejoins les Tolimaras au mouillage. Ceux-ci avaient opté pour white house Bay, juste à côté de Christophe Harbour (au passage, superbe marina de 40 places qui va être étendue à 250 avec des travaux pharaoniques. (Presque bon marché, 200 € la nuit pour Manoir, et 2 millions de dollars pour acquérir un anneau…)

Mais dans la baie, c’est gratos. Et juste en face, que vous avez peut-être deviné sur la dernière photo de l’article “Des îles”, un bar dénommé Saltplace. Raisonnablement cher pour le secteur, mais surtout comme dit Thomas, “the place to be for the sunset”.

Les plaisanciers de passage et les locaux s’y retrouvent de 16 à 21h(voire plus si il y a du monde) pour profiter des produits de qualité mais surtout de la vue et du coucher de soleil.

Et une image valant mille mots (au moins…), voici de quoi vous mettre en situation:

Et bien entendu, nous avons testé le burger “Angus” local. Pour une fois, c’était pas poisson au dîner.

Des îles…

Ben oui… on a repris la navigation et donc on en croise. Après avoir contourné la gwada par le sud, (escales aux Saintes puis à Deshaies), nous nous sommes élancés d’une traite pour St Kitts pour y retrouver les Tolimaras (provisoirement amputés de mara) qui y séjournaient déjà depuis quelques jours. Une belle navigation de 80 miles bouclée en 9h 30 sous 1 ris et génois plein. 8.5 nds de moyenne, en équipage à 2, c’est correct !!!

Chemin faisant, nous avons donc laissé Montserrat au large, un peu dans la brume, donc pas de photos.

Puis est venue la rencontre avec Redonda. Ile sauvage et très difficile d’accès (on ne s’y risquera pas) qui dépend d’Antigua. Mais joli point de vue au passage.

Et enfin, proche de l’arrivée sur St Kitts, l’ile de Nevis, qui fait partie du même état.

Tout ça pour arriver “tranquillement” au mouillage.

Enfin, d’après les Tolimaras et leurs amis de Téva, plutôt “comme des balles” vus depuis la terrasse de leur bar préféré.

Dernier repas des condamnés

Denis et Isabelle nous ont quittés.

Après une dizaine de jours aussi riches, cela nous a rappelé d’autres séparations; la seule chose qui nous permet de supporter celles-ci, c’est la promesse de se revoir, sur l’eau ou à terre.

Mais avant de partir, ils ont quand même eu droit au dernier repas, avec pléthore de gibier aquatique et de spécialités locales: jugez du peu…

La darne de thon vient du marché, mais les 3 poissons sont sortis au bout du fusil. Et pour accompagner tout ça, gratin de Christophine, de papaye verte et d’autres racines locales. Et bien sûr l’éternel guacamole toujours de sortie sur Manoir. Le tout accompagné de punch coco maison.

Dominique nous a conquis 🏝⛰🦎💦🎼🛶

Vous vous souvenez peut-être que nous avions effectué une brève escale en Dominique sur le chemin des Grenadines mi-février: un souvenir mitigé, avec des boat-boys pas très sympas, et une baignade un peu urticante pour les filles. Bref, nous n’étions pas très chaud pour y retourner.

Mais Gwadanat est passé par là: Gwadanat, c’est de bateau de Didier et Nathalie qui nous avaient pris en stop-annexe lors du retour de Bequia nous évitant au passage le racket du bateau-taxi (25 € l’aller simple pour le port). Bref échange de coordonnées, puis retrouvailles inopinées à Pointe-à-Pitre 3 semaines plus tard.

Ils trainent en Guadeloupe depuis des années et connaissent tous les bons trucs (et les artisans) du secteur. Et surtout les beaux coins. Comme ils sont sympas, cela s’est vite finis à l’apéro, puis au diner. Et lors de ces discussions ils nous ont convaincu que nous avions loupé quelque chose. Il faut voir la Dominique. Mais surtout pas depuis le Sud. Ils nous conseillent Portsmouth et surtout exigez Laurent, Sam ou Taitos sur les bateaux “Lawrence of arabia”.

Alors après 3 jours à Terre de Bas (et cette si belle randonnée…) et Terre de Haut (ha! La dégustation de rhum! 🥃…), nous décidons avec Denis et Isabelle de tenter la Dominique.

4 heures de navigation tranquilles depuis les Saintes, et nous arrivons dans la baie en début d’après-midi du lundi de Pâques. Coup de bol, Laurent en personne est le premier boat boy rencontré et nous nous confions à ses bons soins. Prise de mouillage assisté et rendez-vous pris pour demain matin.

Alors……… Pâques en Dominique, visiblement, c’est la grosse teuf!!!… Musique à donf, la plage est noire de monde (et on est moins de 10 blancs avec nous 4…).

Ambiance très sympa dans l’après midi, avec beaucoup de stands forains de restauration et de boissons

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On goute aux punchs locaux, au poulet “habillé”, aux beignets de chépaquoi

et on ballade. Cathy se fait même proposer une petite fumette par un jeune homme souriant tout juste pubère.

Au passage, on constate la violence du cyclone et des dégâts qu’il a causés; voilà ce qu’il reste d’une maison en bord de plage.

Pas téméraires, nous décidons de revenir à bord avant la nuit et de profiter du coucher de soleil.

Le lendemain matin, après une clearance (formalités de douanes, suivez un peu…) de rêve (10 minutes et 8 € contre 120 au moins aux Grenadines), Laurent vient nous chercher avec sa barque pour visiter la rivière indienne.

Cette rivière servait autrefois “d’autoroute” aux indiens Caribes pour rejoindre la mer depuis leurs villages dans l’intérieur. Assez large sur le dernier mile, navigable, et surtout protégée par la forêt. Avant le cyclone, la canopée faisait un tunnel végétal sous lequel les embarcations étaient au frais.

Aujourd’hui protégée comme reserve naturelle, les moteurs y sont prohibés et c’est donc à la rame que Laurent nous emmène découvrir cette petite merveille, même abimée par Maria.

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La végétation alentours à énormément souffert. Les immenses Gommiers,arbres caractéristique de la Dominique dans lesquels les pêcheurs taillent leur pirogue dans la masse d’un seul tronc.C’est difficile à décrire, et même les photos illustrent mal la chose. Mais la faune est toujours là, avec poissons 🐠 , oiseaux 🐦 , crabes 🦀, le célèbre perroquet impérial, le Sisserou devenu l’emblème national et évidemment les iguanes .

Et après une grosse demi-heure de navigation paisible, Laurent nous amène directement au “Jungle bar”. Spécialité, le cocktail “Dynamite”. Bon, au niveau où on évolue maintenant, il en faut plus pour nous faire vaciller, mais c’est frais et désaltérant, et surtout, le cadre est enchanteur. Petit jardin botanique alentour, et micro-aventure pour visiteurs curieux.

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Le retour fut tout aussi agréable, et Laurent n’a pas arrêté d’attirer notre attention sur les animaux, les végétaux et l’histoire de son pays. Un après-midi studieux (hum, hum… 🧐) nous a ensuite amenés à découvrir en autonomes la faune et la flore sous-marine.

Le lendemain, rendez-vous était pris à 9 heures avec Laurent pour qu’il nous confie à “Bouta”, de son vrai nom Mickael. Bouta, parce que 6 ans de formation en boutanique.

Bouta est métis, de père Guadeloupéen et de mère Caribe. La Dominique est la seule ile a avoir conservé une ethnie Caribe, et encore aujourd’hui une “réserve” existe avec une administration par les caciques.

Départ en minivan, pour une grande boucle Nord, Ouest, Sud et retour par l’Est; arrêts fréquents pour Bouta; aucune explication et il revient à chaque fois avec un rameau de feuilles ou des herbes qu’il nous fait craquer, sentir, gouter. De la cannelle, de la badiane, de la citronnelle, avec à chaque fois des explications sur les vertus médicales et gustatives des plantes. Un vrai bonheur. 🤩😍

En fait on ne souhaitait pas vraiment découvrir la réserve. On pensait ce concentrer sur les cascades et les sources chaudes de cette ile aux 12 volcans et 365 rivières. .Pas envie de risquer de visiter un “zoo” et de déranger ces gens chez eux. Mais Bouta n’a rien entendu. Il souhaitait nous faire visiter son territoire. Il connait et salue la moitié des personnes croisées. Il nous explique l’histoire, l’officielle écrite par les Anglais, et puis celle de la tradition orale. C’est très enrichissant et il nous parle aussi des maux modernes, de l’alcool et de la consanguinité. Un vrai contact humain et une belle rencontre. On longe la côte nord, splendide et sauvage.

Bouta nous arrête chez des amis à lui, pour découvrir l’artisanat local, loin des sentiers battus. On fait quelques emplettes, et à midi il nous propose de déjeuner dans un Ti Resto local. On est enthousiastes, et pour tout dire, pas déçus… la terrasse a un panorama “juste bien”…

Et à l’intérieur, Bouta partage avec nous les spécialités locales, accessoirement bon marché… (plutôt beau gosse, hein les filles?…)

Au passage, inspection du fumoir à boucaner les poulets…

Le bar aussi vaut le détour, et on s’y attarde un peu. Il faut juste choisir pour son rhum arrangé entre “Obama”, “Poutine”, “Hillary Clinton”, “Trump” et quelques dizaines d’autres…😜😝😛

Mais on reste raisonnables et on repart assez tôt car la visite est loin d’être terminée. Une petite demi-heure de route plus tard, avec au passage une étape dans la “pharmacie” du bord de route (une cabane-stand de vente pour des herbes médicinale et des racines et épices locales),

… nous arrivons sur le site de l’Emerald pool: une cascade qui tombe dans une piscine naturelle. Un petit sentier aménagé traverse la forêt dévastée par Maria, (voyez les mottes de terre arrachées avec les arbres le long du sentier) et après une dizaine de minutes de marche, on surplombe la piscine.

Une petite baignade s’impose; l’eau n’est même pas si froide et nous profitons d’un massage de la nuque naturel

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Nous reprenons la voiture et nous dirigeons au Nord Est de Roseau vers les chutes de Trafalgar encore plus spectaculaires mais cette fois pas de baignoires 🛀 pour se rafraîchir. Pas grave un pti grain s’en occupe 🌈🌦. La plus grande des cascades est appelée la maman et la plus petite le papa

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Enfin pour terminer la journée en beauté nous partons vers les sources chaudes. La plupart des ponts se sont effondrés avec l’ouragan et les routes ne sont pas toujours en état …

Nous ne pouvons plus avancer le pont que nous devions prendre est au fond de la rivière et le nouveau est, comment dire… pas tout à fait praticable… Nous devons faire demi tour et là encore Bouta a des ressources et il nous trouve des Spas privés pour notre plus grand plaisir… on pousse même le vice jusqu’a commander une bière 🍻bien fraiche ! (Chacun, bien sur………) Ah la vie est difficile quand même !!!!! Jugez par vous mêm

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Juste avant de repartir, Luc souhaite revoir les dégâts du pont et il tombe sur les sources bouillonnantes d’ou jaillissent des fumerolles… l’odeur d’oeuf pourri et la terre couleur d’ocre annoncent la présence du souffre . C’est spectaculaire

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Après une journée pareille, nous aurions du piquer du nez dans la voiture sur le chemin du retour (et d’ailleurs, chacun a quand même eu son petit coup de pompe…), mais, surprise: Bouta fait un détour par Roseau et embarque une passagère qu’il doit ramener à Portsmouth.

La discussion avec cette allemande d’origine hindoue, politologue, dans un français plus que correct, nous a tenu en éveil. A 33 ans, sans enfant ni mari, elle est partie depuis 6 mois autour du monde pour monter sa propre ONG après avoir travaillé pour diverses associations autour de la cause des femmes, des enfants et des réfugiés. Elle passe un moment en Dominique pour travailler sur la bio-diversité et chercher comment aider le pays à mettre en valeur ses atouts sans les déprécier. Une rencontre passionnante et une belle leçon de vie.

Retour sur Manoir à la nuit tombante pour une dernière nuit en Dominique.

Celle-ci nous aura vraiment enchantés

.

Autres occupations…

  1. Ballade le long de la plage 🏝 toujours à la recherche de coquillages 🐚 et pour les garçons un sport plus viril et donc plus dangereux notamment pour les promeneurs tranquilles : tentatives de faire tomber une noix de coco 🥥 de l’arbre en jetant une autre noix de coco haut et le plus fort 💪 possible …Cherchez pas …

2. La pêche …de Luc essentiellement puisque je n’arrive toujours pas à charger mon fusil ! Je vous présente donc le poisson porc-épic qui gonfle comme un ballon dés qu’il est transpercé; d’ailleurs par ou le prendre ?????

3. La cuisine … forcément après la pèche …donc la même bête que nous avons préparé savamment avec Denis

Oui je sais drôle de tête … j’aimerais vous y voir moi !!!!

Là c’est mieux il y a de la maitrise déjà !!!!

4. Et bien manger … alors quelque chose me dit que pas en sushi celui là !!!!

Comme l’impression de déguster un hérisson 🦔 !!! La chair est peu abondante mais très gouteuse …

Petit complément de dernière minute. Ce poisson est un fugu; celui qui est empoisonné et que les japonais ne degustent que préparés par un grand chef qualifié. Bon ben il fallait surtout bien le nettoyer et pas mélanger les abats avec la chair. On a eu du bol, et on regardera a 2 fois avant d’en pùecher un autre.

5. Dormir 💤 pardi !!!!

Et quand il fait trop chaud il dort dehors sous les serviettes … cherchez l’erreur !!!

La vrai question : ronfle t’il ou pas ????

6. Apprentissage du paddle avec moniteurs agrées n’est ce pas…

Si si Isabelle a tenu debout et a fait un bon petit tour …Quant à Denis il faut le chercher en dessous du paddle … 🤣😂🤪 ah ah ah …

7. La navigation

Waou !!!! La fille comme elle se la joue tout de suite 💚❤️ tandis que d’autres …

Toujours les doigts de pieds en éventail celle-là…!!!!!

8. Esthéticienne à domicile avec séance de gommage au marc de café ☕️

Et épilation sournoise …

Elle est pas belle la vie ????

9. CONCLUSION:

10 jours de pur bonheur avec nos amis qui sont repartis en métropole et qui ont courageusement repris leur boulot !!! Eux …!!!! A bientôt donc très prochainement pour de nouvelles aventures…💚

Un autre petit tour …

… à la pointe des chateaux pour faire découvrir à Isa et Denis la côte dentelée et les fameux bokits (sandwichs énormes…)

Petit coucou et pensées au passage pour Patalain qui nous ont initiés au 🌮🥙burger antillais à notre harrivée. Bisous à eux.

Le plateau dessous a pour usage de récupérer au cas ou on ait encore faim après …parce que quand même on a pas pris de dessert cette fois…

Et comme toujours des coins fantastiques 🌞😛🏝

Notre Manoir tout seul…

Derrière ces 2 jeunes filles desirables, La Désirade justement !! C’est fort quand même …🧡❤️💛💚💙💜 Quelle coïncidence

Denis devant une empreinte de chaipakoi.

Randonnée bucolique à Terre de Bas

Depuis notre superbe mouillage de la baie de Fidelin (aussi nommée Grande baie) nous avons donc décidé d’emmener nos dulcinées visiter terre de bas.

Nous voilà donc partis en annexe vers le port de grande Anse. En effet, en bons compagnons, nous avons choisi cette option plutôt qu’un débarquement sur la plage inhospitalière ce qui permet à tous de garder les pieds au sec. Grands seigneurs….

Bien nous en a pris, et nous arrivons pile sur l’office de tourisme de grande Anse. Là, un autochtone, sympathique mais à l’élocution hésitante, nous explique toutes les possibilités de découverte de Terre de Bas. Il insiste notamment sur le chemin orange, qui permet le retour de petite Anse: celui ci est praticable, mais pas balisé. Nous prenons bonne note et suivons a l’aller le chemin rouge qui nous emmène au point culminant de l’île avant de redescendre vers petite anse.

En chemin, nos compagnes sont émerveillées et s’extasient sur la moindre tortue, les petits papillons, les points de vue extraordinaires sur l’archipel des Saintes.

Il faut dire que nous avons bien fait les choses et que le trajet est égayé de nombreuses haltes bucoliques.

À notre arrivée à petite anse, nos charmantes compagnes nous abandonnent pour explorer le cimetierre.

Bons garçons, nous ne leur en tenons pas rigueur et nous les emmenons toute de même dans un restaurant typique avec une vue somptueuse sur la baie de petite Anse.

Là nous avons pu déguster de nombreuses spécialités liquides et alcoolisés qui ont contribué à la bonne humeur du groupe. Les volailles et poissons boucanés sont heureusement venus éponger tout cela.

Néanmoins nous notons à partir de ce moment-là une modération de leur enthousiasme pour le chemin du retour. Certaines, dont nous tairons le nom, envisagent même un moment de rentrer en taxi avec notre voisine de table, vieille connaissance depuis 15 minutes.

Le courage revenant momentanément, nous avons pu les embarquer avec nous et les amener en douceur vers le début du fameux chemin orange.

Après un premier faux départ le long du stade (qui nous permet de leur faire découvrir les alentours un peu plus sauvages ainsi que des iguanes et tortues d’eau douce dans une mare typique), nous trouvons ensuite le vrai départ (d’ailleurs balisé) du chemin orange.

Nous visitons au passage des habitations locales, à la faveur de petits écarts de trajectoire, ce qui nous permet de garder contact avec la population et les chiens locaux.

Assez rapidement, le terrain s’élève, de plus en plus, tandis que le balisage s’estompe. Nous aurait-on menti?… nous décidons néanmoins de poursuivre, rassurés par les cartes IGN: nous sommes tous près de la route. (150 à 200m…. de dénivelé). En bons sangliers, nous ouvrons le passage et semons des pétales de rose sur la trajectoire afin que nos compagnes (que nous entendons au loin manifester leur agacement) puissent suivre la piste.

Après 20 petites minutes de crapahutage en bonne règle, nous retrouvons enfin le balisage. Bon, il a changé de couleur, mais c’est une piste, et nous la suivons gaillardement. La route n’est pas loin. (150 à 200 m… de dénivelé).

Pendant un moment ( une petite heure, quoi…), nous suivons la piste et nous rapprochons de l’objectif. Malheureusement, alors que nous sommes tout proches de la route (150 a 200 m), la piste semble retourner vers petite Anse. Nous décidons fièrement d’écouter notre instinct et de suivre une trace (non balisée mais dans la bonne direction) qui devrait rejoindre rapidement la route (toute proche…).

Et rapidement, en effet… la trace s’estompe et les sangliers reprennent du service. Nos compagnes sont maintenant silencieuses et ne grommellent plus du tout. C’est sûr, elles se savent entre de bonnes mains.

Après un petit quart d’heure, le terrain s’aplanit, et nous apercevons au loin des chèvres et des oies. C’est sûr cette fois, cette p… de route est toute proche!!!… ( moins de 200 m, c’est sûr) Ça serait bien d’ailleurs, parce que le GPS à plus de piles….. nos compagnes pas beaucoup non plus d’ailleurs.

Et effectivement, après un dernier détour pour traverser une mare asséchée, nos petons essoufflés foulent enfin le béton tant désiré.

La fin de la randonnée ne sera que formalité, sous les cris et les vivats de nos compagnes enchantées et reconnaissantes.

Un dernier passage par la table d’orientation (but ultime de cette escapade) permettra à nos compagnes de s’extasier encore sur les bienfaits de cette journée.

(Manoir au mouillage, serré de trop près par un cata que nous avons viré dès notre retour)

Tout est bien qui finit bien. Mais la prochaine fois, nous ne les laisseront pas picoler autant au déjeuner. Elles ont tendance à perdre leurs moyens….

Les Sangliers à Terre de Bas (Les Saintes)

Par un beau samedi de Pâques, voilà notre équipée débarquant sur l’ile pour une petite promenade de santé… premier contact avec un autochtone à l’office du tourisme pour des explications assez claires sur les différentes possibilités de rejoindre le bout de l’ile par 4 traces de couleurs et degrés de difficulté différents. (Dont une orange non entretenue depuis le dernier cyclone ). Il insiste quand même sur le dénivelé de tous les circuits, la chaleur, et remarque que nous sommes tout de même équipés pour marcher plusieurs heures avec nos baskets , casquettes et à boire… jusque là tout va bien !!!

Nous empruntons le chemin rouge bien balisé, bien dégagé avec des beaux points de vues. La grimpette sous un soleil de plomb accentue la difficulté mais nous les filles assurons et avançons à un rythme soutenu, gracieusement , largement récompensées par un Ti Resto local où nous refaisons le plein d’énergie tant bien que mal.

C’est à ce moment que nous (toujours les filles) évoquons la possibilité de revenir en navette ou taxi et finir de profiter de notre journée raisonnablement compte tenu de notre effort matinal…

Et là les garçons: non non non … on va repartir tous ensemble il faut absolument prendre en photo Manoir d’un point de vue différent de l’aller, accessible par ce fameux chemin orange. Bon on accepte… et nous voila partis derrière le collège du village à chercher le départ qui s’avère introuvable … on reprend donc un bout de route et là ils aperçoivent un départ de rien du tout, très embrouillé qui déjà nous demande de composer avec buissons piquants, hautes herbes, l’arbre Mancenilier très dangereux… on réitère donc (nous toujours les filles!!!) notre souhait de revenir sur un chemin plus facile mais que nenni, les entêtés de service munis d’un pseudo Iphigénie nous laissent espérer retrouver la fameuse trace orange au virage suivant moyennant encore quelques mètres de dénivelés, mais après ça ira mieux … comme s’ils le savaient !!!!!

(Bien sûr, les photos ne montrent pas le pire. On était trop occupées dans ces moments-là)

La plaisanterie dure, nous (les filles) ne prenons plus du tout de plaisir …on a déjà marché 3h le matin… le silence s’installe dans le groupe … à part les “Denis combien de mètres encore avant la sortie ?”Il faut se rendre à l’évidence, nous sommes perdus : on tourne, on vire, on enjambe, on glisse sur les cailloux, on se pique, on laboure tels des sangliers 🐗 on raye la carrosserie, on se retrouve tous aves les jambes ensanglantées, on rencontre même le serpent local non venimeux mais bon …on se promet que plus jamais on les suivra !!!!

Après une galère sans nom, c’est exténuées, fourbues et beaucoup moins souriantes que nous retrouvons enfin notre chemin de retour … nous négocions une soirée sans contrainte pour nous les filles ayant tout donné devant autant d’entêtement, avec repas vaisselle pour les mecs…

Allez pas rancunières, nous gardons tout de même un bon souvenir de cette journée.

Sur le chemin du retour

Après la séparation (provisoire) d’avec les Tolimaras, nous avons donc repris le chemin d’Antigua, afin de rejoindre Pointe-à-Pître en temps et heure pour récupérer Denis et Isabelle qui viennent nous honorer de leur présence pour une dizaine de jours. A bientôt les amis.

Navigation plaisante, avec un vent tout de même un peu de face. Quelques heures de navigation au près ne font pas peur à Manoir, sauf que la sangle d’attache du bas du génois donne de sérieux signes de faiblesse et qu’on essaye tout de même de ne pas trop tirer sur la bête.

à l’arrivée, on vise la côte ouest, pour une route plus directe vers la gwada. Du coup nous allons découvrir l’autre côté de l’ile. Arrivée sur St Johns, la capitale. On cherche un mouillage au fond de la baie, histoire d’aller à terre pour trouver du wifi et pouvoir donner des nouvelles. Et là, ben, comment dire… photo pour le concours du plus beau mouillage…

Non, c’est pas ça… Coincés entre le quai des navires de croisière et la route qui longe la décharge locale… et en plus la route circule.

A terre, pas mieux. On découvre la fameuse zone commerciale “duty free” et on comprend tout. La zone autour du port a été transformée en faux village de pacotille avec des boutiques de bijoux, de fringues, d’électronique; quelques rares bars (qui ferment dès le départ des navires), et un réseau wifi qui trahit le véritable niveau des infrastructures locales. Les navires (2 à;3 par jour) débarquent leur cargaison de touristes chaque matin. Ils partent pour des excursions sur des cata de type “promène-couillon”, où alors ils passent la journée dans les boutiques. En fin d’après-midi, 2 coups de sirène et le navire repart. Il navigue la nuit et le lendemain matin rebelotte ailleurs. En 8 jours, ils arrivent à faire St-Domingue, rep dominicaine, Antigua, martinique, guadeloupe, sainte-Lucie, Dominique et retour. Et les gens pensent avoir visité tous ces pays… on ne les envie pas.

Pour nous retour sur Manoir et à la limite de la déprime, on se regarde: “on va pas dormir là quand même?…); d’autant qu’en arrivant on a repêché un portefeuille vide dans la baie. ça inspire moyen confiance…

Il est tard, mais on lève l’ancre et on file au moteur vers la première baie vers le sud. Et là, en revanche………

Toujours pour le concours du plus beau mouillage:

Juste un peu mieux, non? On est restés là 2 jours du coup. Au fond à;gauche, c’est le port de St Johns. Comme quoi, faut chercher un peu…

Sur place, toujours de belles plongées, sur les récifs ou sur une belle épave qui encombre l’entrée de la baie. Bien signalée, et intéressante car peu profonde… et habitée

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Le petit poisson, c’est un barracuda. Malheureusement (et tant mieux pour lui), il n’est pas comestible dans la région car contaminé par la Ciguatera, une algue toxique qui se concentre dans les grands prédateurs. Il est donc resté sain et sauf. Tout comme l’autre rencontre un peu plus loin dans les récifs au pied du cap.

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Et puis un petit coucher de soleil local. On a pas des vies faciles…

L’étape suivante nous a permis de rejoindre la Gwada d’une traite, pour l’anse Deshaie. Petite pause très sympa, dans un village qui,mérite le détour

Et puis aussi une petite leçon de philosophie au restau du soir.

Par la suite, nous avons contourné la pointe sud de l’île, pour revenir à Pointe-à-Pitre dans les temps, non sans avoir explosé la sangle du point d’écoute du génois sous un grain. Pas grave. L’escale au port était programmée pour faire quelques réparations et les rendez-vous pris à l’avance vont nous permettre de réparer le génois comme neuf, et de renforcer la capote qui a un peu souffert de la transat. Tout est prêt pour accueillir Denis et Isabelle.