Après la séparation (provisoire) d’avec les Tolimaras, nous avons donc repris le chemin d’Antigua, afin de rejoindre Pointe-à-Pître en temps et heure pour récupérer Denis et Isabelle qui viennent nous honorer de leur présence pour une dizaine de jours. A bientôt les amis.
Navigation plaisante, avec un vent tout de même un peu de face. Quelques heures de navigation au près ne font pas peur à Manoir, sauf que la sangle d’attache du bas du génois donne de sérieux signes de faiblesse et qu’on essaye tout de même de ne pas trop tirer sur la bête.
à l’arrivée, on vise la côte ouest, pour une route plus directe vers la gwada. Du coup nous allons découvrir l’autre côté de l’ile. Arrivée sur St Johns, la capitale. On cherche un mouillage au fond de la baie, histoire d’aller à terre pour trouver du wifi et pouvoir donner des nouvelles. Et là, ben, comment dire… photo pour le concours du plus beau mouillage…
Non, c’est pas ça… Coincés entre le quai des navires de croisière et la route qui longe la décharge locale… et en plus la route circule.
A terre, pas mieux. On découvre la fameuse zone commerciale “duty free” et on comprend tout. La zone autour du port a été transformée en faux village de pacotille avec des boutiques de bijoux, de fringues, d’électronique; quelques rares bars (qui ferment dès le départ des navires), et un réseau wifi qui trahit le véritable niveau des infrastructures locales. Les navires (2 à;3 par jour) débarquent leur cargaison de touristes chaque matin. Ils partent pour des excursions sur des cata de type “promène-couillon”, où alors ils passent la journée dans les boutiques. En fin d’après-midi, 2 coups de sirène et le navire repart. Il navigue la nuit et le lendemain matin rebelotte ailleurs. En 8 jours, ils arrivent à faire St-Domingue, rep dominicaine, Antigua, martinique, guadeloupe, sainte-Lucie, Dominique et retour. Et les gens pensent avoir visité tous ces pays… on ne les envie pas.
Pour nous retour sur Manoir et à la limite de la déprime, on se regarde: “on va pas dormir là quand même?…); d’autant qu’en arrivant on a repêché un portefeuille vide dans la baie. ça inspire moyen confiance…
Il est tard, mais on lève l’ancre et on file au moteur vers la première baie vers le sud. Et là, en revanche………
Toujours pour le concours du plus beau mouillage:
Juste un peu mieux, non? On est restés là 2 jours du coup. Au fond à;gauche, c’est le port de St Johns. Comme quoi, faut chercher un peu…
Sur place, toujours de belles plongées, sur les récifs ou sur une belle épave qui encombre l’entrée de la baie. Bien signalée, et intéressante car peu profonde… et habitée
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Le petit poisson, c’est un barracuda. Malheureusement (et tant mieux pour lui), il n’est pas comestible dans la région car contaminé par la Ciguatera, une algue toxique qui se concentre dans les grands prédateurs. Il est donc resté sain et sauf. Tout comme l’autre rencontre un peu plus loin dans les récifs au pied du cap.
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Et puis un petit coucher de soleil local. On a pas des vies faciles…
L’étape suivante nous a permis de rejoindre la Gwada d’une traite, pour l’anse Deshaie. Petite pause très sympa, dans un village qui,mérite le détour
Et puis aussi une petite leçon de philosophie au restau du soir.
Par la suite, nous avons contourné la pointe sud de l’île, pour revenir à Pointe-à-Pitre dans les temps, non sans avoir explosé la sangle du point d’écoute du génois sous un grain. Pas grave. L’escale au port était programmée pour faire quelques réparations et les rendez-vous pris à l’avance vont nous permettre de réparer le génois comme neuf, et de renforcer la capote qui a un peu souffert de la transat. Tout est prêt pour accueillir Denis et Isabelle.