Je te vois, je te vois pas… j’y vas-t-y, j’y vas-t-y pas???…

Voila en gros à quoi se résume l’organisation pour grimper à la montagne pelée : c’est un pari !… Avec un peu de chance et après quelques heures de marche il peut y avoir des éclaircies, succinctes, ou pas …

La première tentative n’était pas la bonne. On s’est présentés un short-tee shirt et la brume était tellement basse et les gens en Kway qu’on s’est dit: euh y caille là non!?…c’est pas le bon jour … d’où les gorges de la Falaise.

2ème tentative approche différente : nous laissons la voiture côté Caraïbes et abordons le sentier sous le soleil ( avec quand même les Kways dans le sac à dos…). Quelques appréhensions tout de même puisque la route qui nous mène au depart de la rando est indiquée route barrée. On fait fit des indications puisqu’il ne s’agit que de consignes pour permettre au chantier en construction d’être tranquille !!! Bilan, 3 voitures seulement ont tenté le coup avant nous, mais le sentier est impec et bien entretenu.

Allez courage on attaque 🥾🌋

La pente est raide. Départ à 650, sommet à 1397. Et pèpère annonce la couleur. Il va pas nous faciliter les choses.

Mais déjà sur les pentes, la vue est belle sur la baie de Saint-Pierre. Un mojito à qui trouve Manoir. (Si si, il est sur la photo…)

Les efforts sont soutenus,

mais le paysage en vaut la peine,

Enfin, on arrive sous le dôme, où la végétation est luxuriante et variée.

L’ascension finale se fera dans le brouillard et les bourrasques. Franchement, c’est moins plaisant qu’en mer.

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Arrivés au sommet, le brouillard nous entoure. Mais il faut savoir être patients. Une pause ravitaillement bien planqués dans les rochers et au bout de 15 minutes, l’éclaircie arrive, et la vue qui s’offre à nous est une belle récompense.

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C’ets fugace, mais quand même:c’est beau non ?!……

Comme un clin d’oeil, ou plutôt un pied de nez, en redescendant quelques heures plus tard, le chinois (c’est le nom du sommet), nous fera l’honneur de se montrer en grand pendant un bon quart d’heure.

Quand au panorama de la descente…

Un petit dernier pour la route,

Pour finir la journée et casser les courbatures, nous avons tiré jusqu’à l’anse Couleuvre, ou un bon bain dans les vagues nous a permis de récupérer un peu, avant une bonne nuit, largement méritée.

Bilan, plus de 800m de dénivelé positif et négatif (aïe les genoux…), en 5h40, pauses incluses.

C’est le même dénivelé que quand on fait le sommet de Peyre -Raute au dessus de notre cabane (mais à 3000m…)

Un vent de fraicheur!!!…

Vous ne trouvez pas qu’il fait un peu chaud? … Avec le printemps qui avance, nous on trouve que ça devient un peu lourd. 😇🤣

Alors, comme nous étions partis pour escalader la montagne pelée, nous avons raisonnablement renoncé quand nous avons vu la météo au parking du sentier. Courage, fuyons, où plutôt, remettons à demain…… (vous verrez ça dans un prochain article). Monter là-haut sans avoir la vue, très peu pour nous.

En attendant, puisque nous étions motorisés, nous nous sommes souvenus d’une ballade plus courte et surtout moins soumise aux caprices de la météo que nous avions faite il y a 24 ans (ce qui ne rajeunit personne…).

Les gorges de la falaise: entrée 10€, et croyez-nous, ça les vaut. Une bonne centaine de marches (à 40 cm pièce au bas mot🥵) à descendre, et au fond du canyon, un guide (présent depuis 30 ans, donc on se connaît…).

Le hasard a voulu que Isa et Mike, 2 polonais travaillant à Londres fassent groupe avec nous. On a eu du bol ! en général, les groupes sont plus nombreux. Bref, les vedettes américaines, ce sont eux.

Et en plus, maintenant, on sait faire du montage vidéo sur gopro!!!…

ENJOY…

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Le voile de la mariée…

On vous avez dit que le génois de Manoir avait des soucis : le tissu ne serait pas adapté au climat des Caraïbes chaud et humide et la voile s’est délaminée à plusieurs endroit … ouvrant des fenêtres :

Arrivés au Marin , on a tombé le génois pour l’examiner de plus près …

On comprend mieux ce que signifie le terme délaminé euh !!!!! Bref on ne peut pas continuer ainsi au risque de se retrouver avec … plus que des lambeaux !!!La faire réparer coute de l’argent 💵💰pour une durée de vie très incertaine …🍀????

On a du se résoudre à faire d’abord un peu de collage à la bombe :

Avant de finir par lui coller des gros pansements sur les 2 faces :

Et voila le travail, dans l’attente d’un nouveau génois commandé en France 🇫🇷 ,qui devrait arriver d’ici 6 semaines vers St Martin ou St Barthélemy … (avec un tissu différent, bien sûr. On est pas si bourrins…)

Autant dire que sur la mer, nous sommes très repérables avec nos grosses rustines…

En revanche, nous sommes les seuls a avoir une immatriculation cabalistique. 🧐

Surtout, pourvu que ca tienne le coup ( de vent 💨) jusqu’a la nouvelle voile …

Et vive la mariée 👰 🍾…

Le diamant sous toutes les coutures

Repartant du Marin vers le nord, nous avons contourné le rocher du diamant que nous avions déjà croisés avec Pat et Alain lors de notre retour au Marin.

L’occasion de le prendre en photo sous divers angles et sous des lumières diverses. Alors juste pour le plaisir, voici quelques photos du Diamant:

Si si, c’est bien le même.

Alors cherchez bien, mais suivant les angles, on peut voir une tête de gorille (ou le casque de Dark Vador), une tête de mort, ou bien d’autres figures. Le concours d’idées est ouvert.

En bonus, voici quelques images tournées à la pointe de la grande anse d’Arlet. Gros spot de plongée où nous nous sommes retrouvés au milieu des hommes grenouilles en baptême. Heureusement, il y a de la place pour tout le monde.

Avec toujours des petites rencontres même si la 🐢 joue bien au caméléon …

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Et une ballade parmi les jarres offertes par la mer nourricière:

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Aujourd’hui, nous voilà rendus à Saint-Pierre, vers le nord de la Martinique.Demain, si le temps le permet (il pleut un peu ces jours-ci ☔️ça vous fera peut-être du bien de savoir que ça arrive aussi ici…), nous projetons une ballade à terre pour visiter la forêt, ou une cascade, ou la montagne pelée. Selon la météo, la forme du jour et la volonté…

Les grandes retrouvailles

Le monde est décidément bien petit !!!

Nous avions rencontré il y a 2 ans sur le bateau de notre copain Fred le dentiste, une Valentinoise qui rêvait de tout plaquer et de travailler sur un bateau en tant qu’hôtesse…2 journées Formentera avant de fier au sud de l’Espagne retrouver la bande à Didine et tonton Thierry.

Et elle l’a fait … déjà l’année dernière elle avait reconnu Manoir qui quittait le port de St Francois en Gwada… Elle avait eu beau hurler, nous on a rien vu ni entendu 🙉🙈… Cette année elle a de nouveau vu Manoir seul attaché a sa bouée en Martinique, pendant la période de Noël tandis que nous nous étions en train de festoyer … On s’est enfin croisés physiquement dans un petit mouillage aux Grenadines mais cette fois Coco et son capitaine Loïc étaient pressés car ils devaient remonter leurs clients vers l’aéroport. On a donc pris Rv 10 jours plus tard pour parvenir enfin à passer un peu de temps ensemble …

Ca a été l’occasion de refaire le monde 🌍… de deviser…de boire des coups ensemble 🥳🤪 de discuter de Valence avec Pat et Alain… Et à la vôtre …🍻

Super chouette 🦉 et presque fin de l’histoire …sauf que …

Alors que nous étions en train de nous regaler au restau Coco,Loïc, Pat,Alain Luc et Cathy dos a dos a une table de garçons, un jeune homme de cette dite table demande si nous avons du feu 🔥. Je me retourne et j’ouvre grand les yeux 👀 en me disant c’est complètement dingue ce garçon est le portrait craché d’Eliot de petit Manoir l’année dernière …

Mais Eliot c’est bien toi? Mais que fais tu là ???? Je te croyais à la Rochelle revenu à une vie “normale”, préparant ton mariage avec Rosanne…Incroyable … on en revient pas … Eliot partira le lendemain pour convoyer un bateau jusqu’aux Acores avec un équipage

Et dire que Rosanne trouve juste ça banal … “Ah ouais tu as revu Luc et Cathy “comme si on s’étaient croisés au bout de la rue en bas de chez eux, alors qu’on s’est quitté à peu près au mois d’avril 2018 …aux iles Vierges Britanniques et qu’eux poussaient leur voyage jusqu’a New York avant de mettre le cap sur la Rochelle…

Allez jamais 2 sans 3 … Qui va t’on recroiser d’improbable ?????

La presqu’île de la Caravelle et la fin du tour…

Après l’ilet Chancel, nous avons poursuivi doucement vers le Nord, pour atteindre la baie du Galion et la presqu’île de la Caravelle. Cette presqu’île marque la fin de la série d’abris sur la côte atlantique (côte “au vent”), et sera donc notre dernière escale sur ce versant.

Nous choisissons de passer une nuit dans la baie Gros Raisin, bien abritée (mieux que celle du Galion à priori …), qui nous permet d’aller chercher du pain frais au village voisin. Le temps est toujours au beau fixe, et les ballades à terre nous font du bien, d’autant que Patricia ne peut pas se baigner bien longtemps. Avec son plâtre, c’est toujours un peu compliqué. Puis nous nous dirigeons vers le sommet de ce périple: la baie du Trésor.

C’est clair, il faut s’y glisser prudemment, un oeil sur la carte, un autre sur le sondeur, et le troisième et les suivants à la proue pour scruter les fonds et valider la position des cailloux…

Mais une fois arrivés:

Comme on était le week-end, on a finit par voir arriver un ou 2 voiliers qui ont fait une petite pause. Mais jamais plus de 3 à la fois avec nous. Les fonds sont splendides, l’eau plus claire que les jours précédents, et surtout les oursins sont énormes!!!… Pat et Alain voulaient goûter ça, et ils ont pas regretté.

Et puis surtout, nous avons pu visiter les ruines du “chateau Dubuc” datant du 18 ème siècle, qui est en fait un ancien domaine (sucre, rhum, café, etc…). Le site est bien restauré, les audio guides sont super faciles à utiliser et expliquent bien l’histoire du lieu et l’usage des différents bâtiments.

Voici par exemple la maison principale (sympa la vue)

Les “cachots”, (qui ont surtout du servir d’entrepôt et de poudrière, vu les meurtrières en biais…)

Les restes de la sucrerie

Ou bien les jarres de stockage d’eau douce

Et enfin le manège à mulets qui fournissait l’énergie du moulin-pressoir à canne

Une visite très intéressante. Le lendemain, on a décidé de faire la marche de 3 heures qui fait le tour de la presqu’île en passant par le phare. On a commencé par la traversée du désert:

Mais le terrain s’est vite élevé et on a du gravir les chemins pour rejoindre le phare (141 m d’altitude, c’est pas l’Everest non plus…)

On a pu admirer le panorama, et donc vous le faire partager.

En poursuivant le tour, nous avons découvert la côte sauvage, battue par les vents, qui reste naturelle et préservée. La vue du phare vers la station météo qui est la pointe Est de la Martinique. le petit rocher en bas à droite, c’est la table du diable…

Puis les petites baies successives, où on ne risquera pas de faire entrer Manoir.

Après avoir passé 2 nuits dans cette baie superbe, il a bien fallu mettre les voiles et reprendre la mer. Le temps passe et Pat et Alain doivent reprendre l’avion vers la métropole dans 2 jours. Nous avons quand même décidé de faire le tour complet de la Martinique et nous avons donc avalé 53 miles dans la journée, à plus de 7 de moyenne. Vu que Manoir est momentanément privé de son génois, c’est plutôt pas mal.

Une belle navigation, qui nous a permis de voir des très belles plages et de profiter de jolis points de vue.

La pointe de la Caravelle et la table du diable (au ras de l’eau)

La pointe Nord de la Martinique comme on la voit rarement

Une bonne nuit à la petite Anse d’Arlet, et le lendemain, nous avons rallié Le Marin, toujours à la voile (vent de face, mais on aime bien faire du point de croix quand la mer n’est pas trop forte…)

A l’occasion on a pu raser le rocher du diamant qui a quand même une sacrée allure:

Et lundi après-midi, nous avons à nouveau apponté Manoir au Marin, pour une dernière soirée-restau avec Pat et Alain pour fêter 🥳ces 15 jours de vacances en commun autour de la Martinique. Bon retour en métropole les amis …

Que vous dire ?…

Alors ça, c’est le mouillage juste devant l’ilet Madame, dans le havre du Robert………

Un haut lieu des excursions nautiques Martiniquaises sur cette côte océanique, et on comprend pourquoi. Les visites se succèdent, mais sans que ça vire non plus à la foire, et à partir de 16h, ben il n’y a plus que nous.

C’était la même chose la veille devant l’ilet Thiery (non, mon beauf, y a pas de faute d’ortograf…), qui est juste devant la baignoire à Joséphine.

Et là, c’est notre mouillage de ce soir, toujours dans la baie du Robert, mais en face, à l’ilet Chancel. (Parait qu’on y trouve les derniers survivants d’une variété endémique d’iguanes, mais à notre avis, ils ont tous été mangés…)

On y trouve quand même de beaux arbres et des oiseaux 🐦 rares :

Et figurez-vous que par ici 👈 ……

Et puis aussi par là 👉 …

Enfin bref, elle est vraiment très belle cette côte atlantique et on ne regrette pas d’avoir “pris le risque” de la visiter. C’est certain qu’on ne quitte pas la carte des yeux et qu’on garde aussi un oeil sur la mer et les brisants en permanence. Mais ça vaut le coup.

La Martinique, côté aventuriers.

C’est la semaine des blockbusters “télé-réalité”:

Après “le retour de la momie” Bouteflika en Algérie, voici donc “le retour de la revanche de Petite Terre” pour Manoir.

Je m’explique: vous vous souvenez peut-être de notre tentative de visiter petite terre en Gwada l’année dernière. Faute à une houle prononcée, nous avions dû renoncer à rejoindre ce mouillage idyllique et Manoir avait touché par 3 fois dans le chenal d’accès.

Cette fois-ci, nous avons décidé de visiter la côte au vent de la Martinique. A part Antigua, c’est la seule ile des Antilles qui peut offrir des abris dignes de ce nom sur la côte atlantique. Et ce n’est pas rien, car les vagues ont eu plus de 1000 miles pour prendre leur élan avant de se briser sur cette côte.

Nous avons donc quitté l’anse Caritan et contourné la pointe sud pour rejoindre cette fameuse côte au vent. Voici la trace de notre navigation à la voile.

Vous constatez aisément que sur cette côte Est, on navigue entre les cailloux et les hauts fonds. Et pour commencer fort, le pitaine a décidé de tenter d’entrer à petite Grenade. Fonds annoncés : 2,40 m dans la passe (juste la profondeur de la quille de Manoir). On est rentré au mitan de la marée montante, très doucement, et le sondeur a bipé à 1m90 (on a 40 à 50 cm de marge de sécurité; on appelle ça le “pied de pilote”) et on est rentrés. Petite Terre est vengée.

Pour tout vous dire, à la sortie le lendemain (même heure, et même marée), on a posé Manoir sur le sable et on a du sortir la trinquette pour le faire giter et le décoincer au milieu de la passe…

Mais bon, l’abri est impeccable, et ressemble à un lac. Au fond à droite, c’est la passe d’entrée… au large, force 4 et 2m de creux…

Dans ce refuge paisible, nous avons pu ressortir les paddles et faire le tour de Grenade. (La petite, mais c’est déjà ça…).

Et puis histoire de faire travailler les jambes et de sortir un peu Patricia, on a fait le tour de la presqu’ile du Vauclin :2 bonnes heures de marche, avec des paysages tous plus sublimes les uns que les autres.

Le départ :

La vue sur les récifs et la passe d’entrée vers petite Grenade,

La pointe du Vauclin, qui est une coulée de lave descendue jusqu’à l’océan et refroidie sur place.

On se croirait parfois un peu en Bretagne… les cirés en moins.

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A chaque détour de sentier, une jolie baie nous tend les bras,

Même les sargasses sont jolies ici.

Le petit port de pêcheurs de l’anse Maroquet.

Fort heureusement, la majeure partie du chemin était ombragée car Mahomet cogne dur par ici; ce qui nous a permis de découvrir ce gommier rouge, dont on se demande s’il est bien planté à l’endroit…

Et pour finir, un panorama général des récifs devant la pointe du Vauclin.

Au retour, nous avons eu la visite d’une yole traditionnelle. Ces voiliers, sans quille, sont très instables, et l’équipage a pour premiere mission de servir de contrepoids en se jetant sur des espars en bois qui dépassent à bâbord et tribord. Quand au barreur, il fait son office a l’aide d’un simple aviron…

Chaque année en été, des compétitions rassemblent de nombreux équipages, qui doivent rivaliser d’équilibre et de virtuosité. Car manifestement, la question n’est pas d’aller vite, mais d’abord d’aller tout court. Les seaux qui servent d’écope témoignent de la fréquence des embardées et des chavirages. D’ailleurs, peu de temps après leur passage, tout le monde est passé à l’eau et Minor (l’annexe de Manoir) est allé porter assistance à ce valeureux équipage!

[wpvideo ALLHsb8B ]

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Il n’est pas certain que nous avons vu passer les futurs champions de Martinique… mais cela nous a fait passer un bon moment.

La pointe des Salines.

Après avoir récupéré du carnaval, nous avons terminé de préparer Manoir pour la mer, refait le plein des cales et des réservoirs, avant de quitter la marina.

Notre première navigation nous a menés juste à côté, au mouillage de l’anse de Caritan. Une première étape, pour laisser passer la journée et ses passages pluvieux, et amariner notre nouvel équipage avant de viser plus loin. Et puis il faut tester la bouée pour la baignade de Patricia, notre Cotorep du moment.

On en a profité pour faire une ballade à pied (ce qui est quand même plus facile avec un bras dans le plâtre), pour aller jusqu’à la pointe des Salines.

Un joli sentier, ombragé (ce qui n’est pas pour nous déplaire, puisqu’il protège à la fois du soleil et, un peu, des averses… ) nous a d’abord accueillis.

Une petite rencontre au passage avec un félin à moitié sauvage (mais ne le sont-ils pas tous???…)

Pour découvrir plus loin la côte sauvage et la superbe plage des Salines

Ne croyez pas une seconde que c’est désert. Sur la plage ci-dessous, on a retrouvé plus loin tous les services usuels des plagistes. Mais pour qui veut rester isolé, “pani pwoblem”, comme on dit ici.

Bon, le temps n’était pas au beau fixe, mais cela ne nous a pas empêchés de nous restaurer dans un petit lolo local (les petits restaus manouches en clair), avant de rebrousser chemin

Demain, la temps est calme et le vent pas trop fort. Nous devrions tenter d’accéder à la côte au vent de la Martinique pour nous glisser dans un petit abri. A suivre…

Le rouge et le noir …

Maintenant que nous avons rejoint la Martinique, Patricia et Alain nous ont rejoint sur Manoir. Bon… Patricia s’est malheureusement cassé le poignet il y a4 jours et notre petite croisière va devoir s’organiser avec ce paramètre, mais à coeur vaillant…

Du coup, me direz-vous, pourquoi Rouge et Noir?… Pas de Stendhal mais du carnaval de Fort de France avec comme thème : les diablesses rouges 👹💋… et le dress code rouge et noir est largement respecté : jeunes, très très jeunes, moins jeunes, toutes et tous jouent le jeu et c’est une marée humaine en guêpière et bas résille qui défile en chantant, en dansant. Ils ont la fête dans le sang et ils communiquent leur joie, il n’y a aucun doute …

(Précisons que ce n’est PAS le pitaine qui a cadré cette photo…)

Des paillettes… des ongles vernis 💅🏼 des maquillages, des sourires

Des belles filles …

Mais aussi des beaux anges …

Durant 3 jours la Martinique s’arrête de travailler : les écoles 🏫 les commerces 🏬 les restaus, la poste, tout est fermé pour cause de carnaval …

Des défilés très sexys dans une belle ambiance y compris pour la gent masculine qui n’hésite pas à se vêtir en tutu 🎭👯‍♂️

Les défilés sont bruyants et festifs, et vous remarquerez que le public est lui aussi complètement dans le dress code (à part quelques métropolitains égarés et non prévenus, que vous reconnaitrez peut-être …)

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Au hasard de nos pérégrinations, nous avons croisé un célèbre personnage de Terry Pratchett, aussi avenant et sympathique que dans ses livres (si vous ne connaissez pas, et bien cherchez un peu; c’est à découvrir…) :

[wpvideo VoYMUYKT ]

Quant à lui … tout ces froufrous lui sont peut être montés à la tête !!!!