Les célèbres Cuevas de Artá….
Aujourd’hui le temps n’était pas à son beau fixe et donc par inadvertance on est allés à terre faire un petit viron et nous avons suivi la destination des grottes ….un site très touristique avec beaucoup d’Allemands et d’Espagnols aussi….Forcément l’entrée était payante et même un peu chère mais pas de regrets! Une féerie à l’intérieur, et une nature décidément grandiose qui travaille depuis des millénaires pour nous a offrir des “paysages” (si l’on ose dire) magnifiques ! Une visite de 45mn avec des salles toutes plus spectaculaires les unes que les autres dont une illuminée et mise en valeur avec un morceau de musique classique….à vous couper le souffle ! Des hauteurs de plafond allant jusqu’à 46 m . l’Homme est tellement petit face aux trésors de cette planète ….. A ne rater sous aucun prétexte si vous passez dans le coin, une aventure inoubliable !
En espérant vous avoir fait partager un peu de rêve, à vous les studios !
Les photos des qu’on a du reseau potable…
A propos du paradis
Avant hier, nous vous avions annoncé avoir posé notre ancre au paradis des pêcheurs. Et effectivement, les resultats ne se sont pas fait attendre.
Luc a d’abord sorti 2 gros mulets de 50 cm. Loup a enchaîné le lendemain matin avec 2 rouquiers, un sar et un mulet. Et pour finir, le père a sorti 3 Sars et une dorade qui doit avoisiner le kilo. Loup a eu droit à son fan club, avec 2 petits allemands ( le secteur est manifestement un centre de loisirs affilié à Berlin) qui l’ont observé longtemps et qui l’applaudissaient sous l’eau. Ils n’avaient manifestement jamais vu ca. Sauf quand il a échappé son fusil au fond de l’eau…là ils ont pris quelque distance, se demandant sans doute si cette technique témoignait réellement d’une maîtrise confirmée.
Pris d’un léger doute (notre efficacité légendaire n’est plus a prouver, mais quand même, quelle journée!…), nous avons consulté plus en détail les cartes. Et là, hô surprise. Ce secteur est bien le paradis…mais normalement, celui des poissons. C’est une réserve naturelle, ce qui explique sans doute le peu de méfiance (pour ne pas dire la niaiserie) de certains spécimens à écailles, qui observaient en détail le pêcheur à l’approche.
Conclusion, le paradis n’est pas toujours celui qu’on croit. Et en ce qui nous concerne, faute avouée étant à moitié pardonnée, nous espérons quand même avoir droit de cité au nirvâna futur.
Afin d’assurer le coup ( et partager la responsabilité du crime) nous avons fait don de 5 poissons a un équipage espagnol qui nous a donné un coup de main bienvenu à l’amarrage au port de cala Ratjade où nous sommes allés faire le plein d’eau et d’énergie ainsi que quelques courses hier après-midi. Malgré ça, nous avons mangé du poisson hier soir et il va falloir remette ça ce soir si on veut encore consomer frais.
Nous sommes au mouillage a la Costa de los pinos, après avoir dormi à l’abri du cap vermell la nuit dernière. Le vent se calme et demain nous devrions reprendre note route vers le sud.
Changement d’île.
Et voilà… Apres 3 journees passées en compagnie de Fred le dentiste, renforceé en cours de route par 2 équipières en rose, et ayant nous-même charge notre 3eme membre d’équipage, nous avons décidé de changer de crèmerie.
Hier nous avons planté notre ancre à la cala Trabaluger, et nous avons pu remonter en annexe une petite rivière, sur 1 à 2 km de long. Loup a réveillé une belle carpe, et nous avons aussi dérangé des moutons, des vaches, des poules d’eau, des canards et tout un bestiaire local dans les roseaux.
Ce soir après une petite Nav de 4h dont 45mn sous Spi, nous sommes à Majorque à la cala Guya.Ici c’est le paradis des pêcheurs , Luc a tiré 2 énormes mulets de roche…. La mer est toujours aussi chaude et ici tellement translucide ….une belle nuit se prépare. A priori la seule calme avant une reprise de la tramontane dés la nuit de mardi. Mais on est rusés et c’est pas par hasard qu’on a rejoint Majorque. On va aller se planquer plus au sud dans des mouillages abrités du vent de nord-est.
A bientôt
La légende du serpent géant du lac de l’ombre…
Chers lecteurs en soif d’aventures.. Aujourd’hui, laissez moi prendre la plume pour vous narrer les exploits du plus grand maître pêcheur que Manoir ai connû (autoproclamé, ce qui n’entache en rien sa réputation ni le bien-fondé de son titre), j’ai nommé.. Moi.
Notre histoire commence donc hier, alors que le soleil s’apprêtait à se coucher, notre héros débarqua à la cala Trebalúger en compagnie de son équipage composé de deux navires : le voilier familial, et la frégate de Fred le dentiste. Il entreprit alors d’aller explorer les fonds marins environnants afin de tâter le terrain pour sa chasse du lendemain. Quelques beaux poissons, mais surtout, qu’elle ne fut pas sa surprise de tomber sur le légendaire serpent géant du lac de l’ombre, aussi appelé sous le nom, beaucoup moins superbe, et qui est loin de faire honneur à la monstruosité de l’animal, de “murène”. Très peu équipé, et n’étant pas préparé, notre héros préféra prendre la sage décision de rentrer, pour mieux revenir..
Après une nuit intense en preparation (à base de rhum, afin d’acquérir l’esprit du guerrier), notre héros se leva ce matin de son lit, décidé à en découdre. Après avoir limé son harpon, nettoyé sa combinaison, et parfait sa coiffure (rapport à la photo de presse, après l’exploit), le voilà qui plonge à l’eau et nage avec la grâce du Dauphin pour affronter sa némésis. Une armée de méduses a pris possession des lieux pendant la nuit, mais il en faudra plus pour l’arrêter. Il en embroche une vingtaine et continue sa route, déterminé. Ayant repéré les lieux la veille, le voilà maintenant au dessus du rocher où il a aperçu la bête. Il le sait : sa tanière n’est pas loin..
Va alors se dérouler une chasse intense, un véritable bras de fer entre les deux guerriers. Notre chasseur émérite aura la fine idée d’enrôler des équipiers pour l’assister. Ils ne sont, certes pas au courant, et ce sont probablement des indigènes qui ne parlent pas la langue, mais notre héros est bien avisé de surveiller chacun de leurs faits et gestes pour voir si l’un de ces plongeurs n’entame pas un soudain rempli strategique, synonyme d’un danger proche.. Il va rester plusieurs heures, frigorifié, mais il est hors de question de rentrer bredouille, héros qu’il est ! Le peuple compte tout de même sur lui, allons.. On ne soustrais pas aux responsabilités de héros comme ca. Il s’aventure donc plus profondément dans le territoire de la bête, en fouillant les recoins et les petits trous. La bête est probablement tappie dans l’ombre, quelque part, a l’observer en cherchant le meilleur moment pour frapper.. Après une chasse qui semble durer une éternité, notre héros est sur le point de renoncer.. Il a fouillé chaque recoin sans que l’animal ne pointe le bout de son nez, ça ne peut vouloir dire qu’une chose.. Il plonge une dernière fois, avant de rentrer mais son expédition semble-.. quand SOUDAIN ! La, devant lui, comme un signe du créateur lui-même.. Il empoigne son fusil, vise avec la dextérité d’un Robin des bois des mers, et tire ! La flèche fait mouche, l’animal est tué sur le coup, condamné par le chasseur. Ce dernier va rentrer au navire, et ses compagnons de voyage vont l’aider à se hisser à bord, pour découvrir, stupéfaits.. Un Sar, ma foi pas bien grand, qui pourrait à peine nourrir un homme. Pour sa défense, eut-il l’idée saugrenue de rentrer sans la moindre prise, le paternel aurait aussi vite fait de le déshériter sans sommation ! Alors voilà le maigre butin du maître chasseur, un petit sar, et une aventure qu’on peinera à qualifier honnêtement d’epique.. Mais le voyage continue, et voici notre héros, vent en poupe, qui se dirige déja vers de nouvelles aventures..
Et les habitants de l’île, à la merci du serpent géant, direz vous..?
Qu’une seule explication.. Pour qu’un chasseur d’une telle réputation ne trouve rien, les indigènes ont du trop forcer sur la boisson locale, et ce monstre n’était rien d’autre que le fruit de leur imagination et des légendes urbaines..
Sous spi.
Le retour du fils prodigue
Du vent tant qu’il en faut…..
Nous avons opté pour la solution “on fait le dos rond”, on se planque et on attend que ça se calme…. Nous sommes à la cala de Son Saura pas seuls …plusieurs bateaux ont fait de même . Le vent souffle à 35 noeuds et il n’a pas l’air de vouloir se calmer. On a pris une bonne ancre mais il faut quand même se méfier des autres aussi, qu’ils ne décrochent pas et qu’ils soient dans le même tempo que nous pour la valse !!!! Tout à l’heure il y a 2 allumés “soixantuihards” a poil qui ont débarqué dans la baie et qui après avoir fait 2 ronds dans l’eau sont allés se taper sur un autre voilier grave, ensuite ils ont noyé le moteur de leur annexe……Bref il faut avoir l’œil….
Quant à nous après une veillée très tardive avec notre pote, qui nous a fait la cuisine sur son bateau à midi, nous sommes allés faire un tour à terre jusqu’à la cala Talaier en longeant le bord de mer, puis petite baignade dans une eau turquoise….
On s’apprête à passer une autre soirée ventée et surtout une autre nuit plus à l’étroit dans la cabine arrière où il y a quand même moins de rouli roula….. Et en plus le matelas est excellent et on a pas mal au dos.
Et demain nous recuperons notre futur chroniqueur, j’ai nommé Loup, pour des vacances bien méritées ….
Un talayat… À ne pas confondre bien sûr avec un talayot.
Concert corse sous-marin
Une nuit…. Tout sauf rouleuse. Calme plat, mer d’huile, mouillage sur, et apéro en terrasse au-dessus du port. Tout pour un roupillon de grande qualité et on ne s’est pas privés.
Ce matin, après petites négociations internes, depart en paddle. Une première grotte interessante, étroite et profonde de bien 20 m, ou en rentre debout en paddle sans souci. Mais par contré des méduses en pagaille. Genre 8 à 10 au m2, autant vous dire qu’il ne faut pas tomber… On continue le long de la côte pendant presque 1 mile et on retrouve une grande grotte qu’on avait approché avec Manoir en arrivant. Une immense boule creusée dans la falaise de 20 m de diamètre. Et au fond, une petite fente large de 3m et haute de 40 cm. Comme une vaste bouche…. On finit par s’y glisser à plat ventre sur les paddles car il y a tjs autant de méduses, et la… Grandiose!!!
Une caverne intérieure, encore de 7 ou 8 m de diamètre. Devinez ce qu’ on a fait?….
Et oui, on a chanté. Un concert privé de Ricordu, notre chant corse. Une acoustique extraordinaire. Une très belle surprise. Et quand on est ressorti, un zodiac avec une dizaine d’enfants venait d’arriver et avait écouté la fin de notre chant. Ce qu’ il nous manque la pour vous faire partager, c’est une go pro…
Le retour en paddle contre le vent a été physique, et après une petite salade de tomates, on a pris la mer. 20 miles de navigation au près, dans 15 nds de vent. Comme d’habitude manoir a bien tenu le cap et on a enrhumé les rares marins qui suivaient la même route. Bien lui en a pris, car en arrivant au mouillage prévu de Cala son saura, on a pu prendre une bonne place que les 4 qui nous suivaient auraient bien voulu s’ils étaient arrivés avant nous.
Et la (18:00…), ti Punch en attendant que Fred le dentiste nous rejoigne vers 21:00 (il arrive de Mahon) pour partager les poissons et l’apéro (non, le ti Punch ca compte pas…c’est juste la récompense pour notre navigation).
A cette heure, le mouillage bouge bien, vu qu’on est face au sud et que le vent et les vagues viennent de la. Mais à 2:00 du matin, il y aura la bascule au Nord, bien musclée (35 nds annonces), et la on sera bien contents de n’avoir aucune vague, même si Manoir va bien tirer sur son ancre.
Un petit réveil de controle dans la nuit est à prévoir. Car…. Quand on se retourne, l’ancre n’est plus plantée dans le bon sens dans le sable. Il,faut donc qu’elle bascule au fond de l’eau, et que sa forme de charrue lui permette de s’enfouir à nouveau.
Allez bonne nuit à tous et on vous embrasse tous bien fort.