PROCES DU PIRATE CAPTURE SUR LE “MANOIR”, en ce jour du 14 AOUT 2015.
Loup, vous êtes aujourd’hui, au nom de l’autorité de notre bien aimé souverain Felipe VI, roi d’Espagne, accusé, de Piraterie en haute mer. Les chefs d’accusation sont les suivants :
- Avoir déserté votre poste au sein de l’entreprise Merial, et d’avoir délaissé vos obligations professionnelles, et ce, depuis plus d’une semaine, laissant vos collègues démunis face à une charge de travail conséquente, comme en témoigneront sans l’ombre d’un doute vos traces de bronzage.
- Avoir, durant cette semaine, consommé avec une modération discutable divers breuvages altérant votre jugement, tel que du “ti punch”, du “mojito à la fraise”, ou encore de la bière. Plus encore, selon certains témoignages, d’avoir poussé votre équipage à la consommation, comme le dira votre père : “mais on a acheté le fut pour Loup !”.
- Avoir partagé maintes photos avec ses frères, qui n’ont pas pu être présents, (sa propre famille !), pour provoquer leur jalousie.
- Enfin, et il s’agit de l’accusation la plus grave, d’avoir méprisé les lois des Baléares en pêchant (à l’aide d’un fusil, mesdames et messieurs de l’assemblée, le vil félon ne se serait pas contente d’une ligne !) du poisson en pleine reserve naturelle, d’en avoir servi, à leur insu, à vos parents, et meme d’en avoir offert une quantité conséquente à un autre équipage pour vous dédouaner de votre acte ignoble. La seule défense que l’accusé aura présenté, et vous conviendrez de la bassesse de cette remarque, a été : “mais j’avais pas vu les cartes !”.
Bien que l’accusé ai plaidé “non coupable”, la justice aura tranché que Loup est COUPABLE de tous les chefs d’accusation présentés ci-dessous.
Il est donc condamné à prendre le premier avion, et de rentrer à Lyon où il reprendra le travail qu’il a négligé, et de quitter les Baléares, où il n’est plus le bienvenu après avoir alpague un passant avec la formulation “olà cabron !”, en pensant qu’elle signifiait “salut mon gars !”.
La sentence sera exécutée demain, à 15h, heure du décollage de l’avion. On raconte que, durant son périple, il n’aurait pas trouvé son “serpent géant”, mais qu’il aurait enterré un trésor sur une quelque île.. Quant au sort du reste de l’équipage, il devra effectuer le trajet de retour sans son matelot, mais ils sont aussi suspectés de complicité sur certains des crimes fomentés pas Loup. Notamment, en ce qui concerne la pêche et la biere, dont on a entendu dire qu’ils n’auraient pas attendu l’accusé pour en consommer, en particulier avec un certain Fred, toujours en fuite.. Leur cas reste à statuer.. La séance est levée !
Bravo à la narratrice, elle devrait se recycler dans le roman, çà lui ferait une publicité du tonnerre de Brest .Des gros bisous .