TIKAL, l’autre perle du Guatémala

Coucou, nous revoilou!…

Après cette belle année Covid (qui n’est pas encore finie), nous sommes revenus au Rio Dulce. Objectif, préparer Manoir pour la remise à l’eau et une transat retour qui doit nous ramener en Méditerranée. Mais nous y reviendrons…

Pour le moment, en attendant les marées d’équinoxe plus favorables pour sortir le bateau, nous avons profité d’un peu de détente dans notre planning et dans les restrictions sanitaires pour visiter enfin le site de Tikal. Petite expédition de 3 journées: une pour y aller (bus collectivo de 5 heures jusqu’à Flores, puis taxi durant une heure trente car loupé le dernier bus local). A l’arrivée, chambres réservées au jungle lodge pour 2 nuits, bel établissement situé à l’intérieur du parc. La garantie de s’endormir au milieu de la jungle et de ses habitants, et de pouvoir librement visiter toute une journée le site archéologique.

Et effectivement, dès notre arrivée, nous sommes confrontés à diverses populations:

Juste au dessus de la piscine, un groupe passe:

Puis un autre, qui nous fait la démonstration de son agilité: ce sont des singes araignées, à ne pas confondre avec les hurleurs; ceux-là sont plus agréables comme voisins.

La faune est riche et diverse. Nous aurons la chance de voir des Toucans, des dindons (comme dans Astérix), des porcs-sangliers, des perroquets, des singes hurleurs (ceux-là on les entend de loin), des pics (pajaro carpintero) et plusieurs autres pas forcément identifiés.

Le lendemain matin, après une bonne nuit de sommeil, nous mettons les chaussures de marche; et c’est parti pour 8 heures de déambulation parmi les ruines. Après une petite demi-heure d’approche, le site nous apparait dans toute sa splendeur.

Afin de vous donner une idée des dimensions du site, voici la fresque vue dans le hall du jungle lodge. De gauche à droite, comptez 2 km.

Pour vous la faire courte (je renvoie ceux qui veulent s’instruire vers wikipédia dont la page est très bien faite), Tikal fut une cité majeure de l’empire Maya. Créée au moins 2000 ans avant notre ère et occupée jusqu’en 900 et le déclin de l’empire, elle fut longtemps la capitale.

À l’apogée, vers l’an 700, elle devait compter entre 50 et 100000 habitants. Les monuments et bâtiments restaurés représentent sans doute moins de 10% des ruines encore présentes, sans compter les bâtiments qui ont été volontairement rasés; les mayas et leurs voisins n’étaient pas forcément les pacifistes béats que l’on imagine…

Alors une image valant 1000 mots, voici juste nos meilleures photos et vidéos sur place:

Au pied du temple du grand Jaguar dès notre arrivée
La place centrale vue depuis l’acropole sud
La pyramide de l’est et ses stèles
Le Palacio de la Ventanas
La « petite » pyramide du monde perdu
Découverte du temple au sommet
La grande, vue du sud…
Puis vue du nord, avec l’escalier qui permet de la gravir
Vue depuis le sommet de la grande.
Les 3 jeux de balle (jeu de paume?) uniques en Amérique centrale.
Les 7 temples.
Le temple n°5
L’acropole centre.
Le temple 6, encore en partie à restaurer
Le palacio de la Acanaduras – extérieur
Et vu de l’intérieur…
Le temple du jaguar au coucher du soleil

Et pour vous donner une idée, voici l’état du site lors de leur redécouverte en 1848. Le colonel Modesto Mendez a du halluciner…

Outre les monuments, on trouve aussi de nombreuses stèles: soit des dalles verticales, soit des « poufs » en pierre sculptés, ainsi que de très nombreux bas-reliefs sculptés sur les bâtiments. Petit florilège:

Un homme-oiseau

Et puis Tikal, c’est aussi une nature exubérante:

Si si, c’est un arbre… mort.

Pour finir cette escapade entre 2 séquences de rénovation du Manoir, nous avons fait étape sur l’ile de Florès, sur le lac Lago Peten Itza.

Lago Peten a hauteur du village d’El Remate

Petite ile reliée par un pont à la terre, reste d’une antique cité maya complètement disparue, et petit bijou de ruelles colorées, écrasées de chaleur (et nous ne sommes qu’au mois de mars!!!…). Avec le covid, c’est désert, et nous sommes « welcome » partout avec des gens qui nous remercient de venir leur permettre de travailler un peu avec le tourisme. Souhaitons leur de redémarrer rapidement.

Et pour vous rappeler que tout le monde a ses soucis, Covid ou pas Covid, voici une variante des fables de la Fontaine.

One thought on “TIKAL, l’autre perle du Guatémala”

  1. Alain et moi avons voyagé avec vos belles photos, ça fait du bien. Merci beaucoup de partager. Nous sommes impatients de vous suivre sur le trajet du retour. Prenez soin de vous.
    Patalain

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