Pêche.
On en est à 7 bonites. Je me demande pourquoi on avait jamais pris un poisson jusqu’à présent. On a pas changé radicalement la technique, Manoir est toujours aussi rapide (on pêche souvent à plus de 6 noeuds alors que c’est recommandé de pas dépasser 4). Mais bon, tant que ça mord…
Et ce soir, en quittant Benicarlo pour rejoindre Puerto de los Alfaques (le delta de l’Ebre) pour se mettre à l’abri d’un coup de vent prévu cette nuit, on jette 2 lignes par acquis de conscience. On passe à côté des fermes marines, et le coin doit plaire aux sauvages aussi; coup sur coup 3 grosses touches. On a réussi à en remonter qu’une, mais j’ai bien vu la seconde et c’était la même.
Et alors là, je capte plus rien. Une dorade coryphène!!!… je croyais que c’était un poisson des grandes profondeurs, qu’on ne pechait qu’au milieu de l’Atlantique. Et on attrape ça à 2 miles des côtes avec 9 m d’eau au plus.
Notre plus belle prise à ce jour : 50 cm. Et il y a à manger, mais ce soir, on a même pas assez faim après les tapas qu’on a dévorées à Benicarlo hier soir et à midi. Ce sera pour demain, avec la ratatouille que Kty a déjà préparée au port.