Manoir a repris la mer. « Enfin !!!âŠÂ» diront certainsâŠ
Bon, pour ĂȘtre honnĂȘtes, notre vaisseau prĂ©fĂ©rĂ© est dĂ©jĂ un peu sorti dĂ©but et fin mai, notamment pour une troisiĂšme participation Ă la Porquerolleâs cup (dont il faudra bien que je vous parle un jour, mais ce sont des we tellement chargĂ©sâŠđ)
Mais le capitaine a eu un hiver assez chargĂ©. AprĂšs la remise en Ă©tat du bateau lâhiver prĂ©cĂ©dent, cette fois-ci câest la partie mĂ©canique du bonhomme qui a subi un grand carĂ©nage. Que voulez-vous, tout sâuseâŠ
Mais trĂšve de digressions, et revenons Ă nos navigations. Manoir a donc quittĂ© son port de coeur Ă Saint-Mandrier dĂ©but juillet pour un petit pĂ©riple de 2 mois cĂŽtĂ© Sardaigne, Sicile et plus si affinitĂ©s. LâidĂ©e est dâeviter la Corse (que nous connaissons bien), et de dĂ©couvrir de nouveaux terrains de jeu. Mais y a le plan⊠et puis la vieâŠ
Quelques jours avant de partir, Cathy apprend quâune amie dâenfance (de petite enfance, si vous voyez de que je veux direâŠ), est en Corse. Plus prĂ©cisĂ©ment Ă Porto Vecchio. Elles ne se sont pas vues depuis prĂšs de 20 ans, mais on nâa quâune vie, hein?âŠ
Ni une, ni deux, Manoir (qui sort de carĂ©nage et glisse sur lâeau) allonge la foulĂ©e dĂšs le dĂ©part et nous amĂšne en 36 heures au mouillage face Ă la marina de Porto Vecchio; avec un passage des bouches de Bonnifacio au portant sous 23 nds, tout dehors. Une bonne mise en jambes.
Le soir mĂȘme, ce sont les retrouvailles des 2 fillettes autour de mojitos et de « punch marseillais ».
Les 2 journĂ©es suivantes sont pour nos amis lâoccasion de dĂ©couvrir la voile dns le cadre privilĂ©gie de cette baie.
Comme il nâest pas de compagnie agrĂ©able qui ne se quitte, Nad et Christian ont rejoint la mĂ©tropole. De notre cĂŽtĂ©, aprĂšs avoir rĂ©cupĂ©rĂ© notre moteur dâannexe dont la turbine Ă©tait morte (rĂ©visĂ©e cet hiver đ€), nous nous sommes dirigĂ©s⊠vers Bonifacio. Ben oui, câest la seule ville que nous nâavions jamais pu visiter; aprĂšs lâaccueil Ă©pouvantable que nous avions vĂ©cu en 2012, nous Ă©tions restĂ©s sur une salle impression. Mais bon, y a que les cons qui changent pas dâavisâŠ
Ceci dit, Ă 130⏠la nuit, et pour avoir le plaisir de voir tous les touristes prendre leur cafĂ© au cul du bateau, nous avons prĂ©fĂ©rĂ© la cala di Paragnanu, distante de 2 miles du port. La mer paisible nous a permis de rejoindre le port en annexe (avec un moteur qui marche, câest mieuxâŠ).
Au passage, dĂ©couverte de la grotte Ă lâentrĂ©e du port. Vrai, ça vaut le dĂ©tour, surtout que nous, on peut entrer Ă lâinterieur⊠pas les bateaux touristiques. đ
Nous avons ensuite enfin pu visiter la citadelle. Franchement, ça valait la peine dâinsister et de retourner tenter notre chance. AprĂšs une petite grimpette (Ă faire pas trop tard dans la journĂ©e, avant la chaleur), les petites rues sont trĂšs sympathiques. Beaucoup de restaus et de boutiques Ă souvenirs, mais ça reste agrĂ©able Ă visiter et la table choisie fut tout Ă fait convenable. Et, ce qui nâest pas Ă nĂ©gliger, lâĂ©troitesse des rues permet de garder une certaine fraicheur associĂ©e Ă quelques courants dâair.
Au passage, une petite visite dans une cave (on ne se refait pasâŠ), et Manoir Ă un petit vin de figue au frigo.
Pour finir, retour sur Manoir au mouillage, et inspection des environs avec le concours de moustique, qui a déjà repris du service.
A trĂšs bientĂŽt pour la suiteâŠ