Nous voilà de retour en Martinique ce soir, au mouillage de St-Pierre. Mais surtout, de retour de 2 jours somptueux aux Tobago Cays. La réputation n’est pas usurpée, et ça ressemble quand même pas mal au paradis, du moins pour ce qu’on en imagine.
Regardez Manoir au mouillage dans la passe entre Petit Bateau et Petit Rameau, et le point de vue depuis la colline toute proche.
[wpvideo AAo6cxI2 ]
Et les plongées dans les eaux locales sont aussi belles que celles que vous avez déjà vues, sauf que l’eau est moins profonde et encore plus claire. On n’ose pas imaginer ce que cela doit faire les jours sans vent (là, on a quand même eu entre 15 et 30 nds jour et nuit)
[wpvideo XytUZ2h7 ]
[wpvideo wBohj8Gn ]
[wpvideo xXmQDGLA ]
Mais comme vous en avez peut-être assez des tortues et des bancs de poissons, voici une autre petite rencontre; celle-ci n’est pas la plus grosse, car on en a croisé (sans caméra) d’au moins 1m50 d’envergure.
[wpvideo NX8xTafD ]
Et enfin, une fois n’est pas coutume, car on ne souhaite pas vous montrer des photos de tous les restaus et apéros dont on profite, mais quand même: le spot mythique, le dîner langoustes sur la plage de Petit Rameau, arrosé d’un Pernand 2003 (grand cru de bourgogne) qui aura bien voyagé. Pas sûr que le vigneron qui a élevé cet excellent vin blanc avait imaginé qu’il allait voyager à fond de cale par 28°C à travers la Méditerranée et l’Atlantique pour finir sur une plage de sable blanc. Mais on a bien fait les choses; il était en température et protégé dans son étui isotherme. C’est le seul qui a une bonne tête au premier plan à droite sur la photo.
A savoir tout de même, la passe entre les 2 îles est dotée d’un courant permanent d’au moins 2 noeuds qui tire fort sur les amarres, avec le vent bien dans l’axe. Comme on a pris quelques grains pendant la nuit, une de nos amarres n’a pas résisté et a lâché. Heureusement, c’était celle de 14 et le pitaine veut toujours les doubler et l’autre était en 18mm. Les anneaux de mouillage ne sont pas ébarbés et liment vite fait les cordages. Il parait que c’est connu… mais dangereux…
La première partie du retour a été un peu “virile”. Départ à 11h, clearance à Bequia vers 16h, et navigation toute la nuit au près entre les iles et les grains (de 5 à 40 noeuds, faut rester attentif), et arrivée à St Pierre vers Midi. 148 miles en 24 heures, ce qui fait 6,3 de moyenne, malgré un courant contraire de 2 à 4 nds durant le dernier tiers.
Et demain, départ tôt (7h maxi) pour le dernier bout jusqu’aux Saintes. 75 miles qu’on voudrait faire de jour, ce qui est moins dur qu’avec les quarts de nuit… a suivre.