Les Iles Vierges Britanniques (BVI … et USVI…)

Bon, commençons par préciser: il y a deux groupes d’iles (aujourd’hui du moins, car du temps de Christophe Colomb, il n’y en avait qu’un), les Britanniques et les Américaines. Alors précisons tout de suite que les US sont inaccessibles sans visa préalable. Donc vous n’en entendrez pas parler pour cette année !!!

On espère vivement que les douaniers Français sont aussi bornés et tatillons avec les touristes US quand ils débarquent en France (mais on en doute).

En tout cas, ici le dollar est roi (même aux British Virgin Island) et heureusement qu’il est un peu faible en ce moment parce que tout est très cher. Les tomates comme les conserves.

Une nuit sur bouée coûte 30$, et parfois, il faut bien chercher pour trouver un endroit ou poser l’ancre parce que des bouées, il y en a partout. Allez savoir pourquoi, on a jamais payé……

Et puis, c’est le pays des voiliers charters “ricains”.Ils sont là pour 1 à 2 semaines, avec skipper, et ils changent constamment de mouillage ( souvent dans la même journée) pour tout voir en peu de temps.

Ceci étant posé, rappelons que CC a découvert ces iles en 1493 et que, subjugué par leur beauté il les a nommées ainsi en hommage aux 11000 vierges (compagnes de Saint Ursule assassinées par les Huns. Bon, même en comptant les autochtones ,et on en a pas croisé beaucoup, il en manque pour faire 11000 ! )Peut-être une centaine en comptant tous les ilots, mais c’est déjà pas mal, et ça fait un grand terrain de jeu.

Ici, la règle c’est 30 à 45 minutes de navigation sous génois seul (voire au moteur) pour changer d’ile ou de mouillage. Les abris sont nombreux, et comme c’est la fin de saison, on est heureusement pas envahis. Voilà le topo: attention, suivez parce que ça va bouger.

Après une traversée de 80 miles au portant réalisée en 13 heures dont 4 sous spi (arrivée nocturne), notre visite a commencé par une clearance (45 $…) à Spanish town, sur l’ile de Virgin Gorda. Nuit un peu inconfortable et donc nous nous sommes immédiatement dirigés vers le “Sound” au Nord Est de l’ile. Abri impeccable pour la houle, mais avec quand même un peu de vent. Nous y sommes restés 2 nuits en compagnie d’Orfeu et nous y avons retrouvé Pouplier II, Punch coco et Gitan, 3 bateaux copains des Tolimaras que nous avions déjà croisés brièvement. L’occasion de partager un repas et d’échanger bons plans et astuces.

Voilà la fine équipe dans une eau turquoise …

Et les quinquas un peu déjantés 🤪…

Initiation au kite pour Luc avec le professeur Ben et retour vers le futur en planche à voile grâce à la trouvaille d’un pied de mat dans les ruines d’un hotel. (Ça complète la voile et la planche trouvées par Orféu à Barbuda).

Les premières bases en kite de Luc: concentration sur le vent et la voile …

[wpvideo Eho9G7YG] ] ]

Et Eliot en action :

Cathy se lâche un peu dans la boutique de Leverick Bay et le bar du pirate est très apprécié, même si le retour de nuit en annexe vers Manoir sera très humide face au clapot levé par un bon alizé.

Après 2 jours, on revient doucement vers l’Ouest, pour dormir à Trunk Bay bien à l’abri et être tout près des Baths le lendemain matin.

Au matin, mouvement vers les Baths, visite du parc (sans payer, on a pas vu le guichet) et nuit sur bouée (idem, pas de passage des racketteurs). Le lendemain, on trouve une gopro au fond de l’eau, vers 7m de fond, aperçue la veille par Amélie (mais oui Amélie, faut pas perdre de vue les trésors……). Vérification faite, c’est un modèle 4 avec boitier étanche, et elle marche parfaitement après 2 semaines au fond.

Puis nous nous sommes dirigés vers Tortola, d’abord sur l’ile de Marina Caye (petit ilot de sable et bouées payantes), avant de nous faire chasser par un “percepteur de 30 $” et de rejoindre Trevis Bay, juste en face, proche de l’aerodrome de Tortola et cimetière de bateaux. Irma a ici aussi laissé des traces sévères.

Sur une épave on trouve 2 panneaux intacts, identiques à celui de notre soute à voiles qui est félé depuis un mois. (Non Denis, ce n’est pas toi…). Un prélèvement rapide et discret a aussitôt été organisé.

2 nuits plus tard, toujours en compagnie d’Orféu, direction Guana Island, ile privée mais mouillage sympa. Bouée gratuite (Hey, c’est le 1er mai !… 🤪😉) et plage de carte postale.

[wpvideo bOru] ] ]

Le lendemain, le percepteur reprend le travail et donc nous nous déplaçons de 500 m. Mouillage à la pointe Est sous Monkey Point. Ici, la pêche est réglementée et il faut acheter une licence. Il parait…… En tout cas, la carangue bleue devait bien peser un kilo et elle a nourri 6 personnes (plus les restes le lendemain. )

Jour suivant, pendant qu’Orféu dépose Amélie à l’aérodrome pour son retour, nous faisons mouvement vers Sandy Spit, juste à côté de Jost Van Dyke (ile presque la plus à l’Ouest des BVI). Encore un ilot de sable avec 4 palmiers replantés récemment.

[wpvideo cwIn] ] ]

Nous accompagnons ensuite Orféu vers l’Ouest de Tortola et la baie de Soper’s Hole. Presque tout a été détruit et les douaniers font la clearance de sortie pour Orféu à l’extérieur sur une table de camping. Pas de supermarché, juste un bar ouvert qui nous permet de déguster un burger (au Mahi pour Luc) et une bière. La baie n’est pas terrible et nous filons vers Jost Van Dyke l’après-midi même pour la baie de Great Harbour. Très jolie baie et les gens du coin ont fait beaucoup d’efforts: plein de bars ouverts et une “épicerie” pour les urgences (mais pas de végétables…). Le Foxy’s mérite le détour.

Il fait partie aussi du décor :

Après 2 nuits et une dernière soirée avec Eliott, Rosane et Ben pour un time’s up mémorable, Orféu nous quitte pour rejoindre la République Dominicaine, prochaine étape pour eux avant New-York et le retour par le Nord de l’Europe.

Petit extrait à la Louis de Funés pour le time’s up (jeu de mimes ). Cathy est pas contente parce que son équipe a pas su deviner un mot… elle y avait pourtant mis tout son coeur. no comment…

[wpvideo aQjT] ] ]

En héritage et en gage en attendant les faire-part de mariage d’Eliot et Rosanne, ils nous offrent leur planche à voile et on leur laisse le second panneau de pont, puisque la réparation n’a nécessité qu’une pièce sur Manoir.

Mais avant de se séparer, Rosanne a sollicité un rendez-vous chez la coiffeuse de Manoir pour passer du long à un carré sous la surveillance d’Eliot, pas vraiment inquiet. (Encore merci maman la génétique a fait des miracles…)

De notre côté, ascension de la colline de la baie et du “Pain de sucre” local. On essaye de se remettre à la marche en prévision de l’été à la cabane. Pour le moment, il parait que la neige est encore bien installée…

En haut, petite rencontre:

Et inspection de la flore locale.

Puis on bouge pour repasser au sud de Tortola et tenter un ravitaillement “supermarket”, qui devient urgent au niveau produits frais. Navigation avec GV et Génois, 16 miles au près dans 15 à 20 noeuds de vent en slalomant entre les iles. On avait presque oublié comment faire…(suivre la trace jaune )

Une nuit à Great Harbour sur Peter Island, et au matin, direction Tortola

Courses épiques (premier supermarché en travaux et fermé, le second planqué au fond du port derrière une 4 voies), mais on y arrive. 260$, et on devrait tenir 10 jours.

Comme le mouillage est très rouleur, on déguerpit dans la demi-heure après les courses et on file sous génois vers Norman Island et la baie “The Bight”. Ici, c’est “Treasure Point”, avec 3 grottes qui ont inspiré W Stevenson pour son roman “l’ile au trésor”. On les a explorées et il ne reste rien de valeur, mais la visite vaut le coup d’oeil .

Belle randonnée sur l’ile qui nous permet de découvrir un panorama général sur le secteur sud des BVI, et d’apercevoir les USVI, que nous avions déjà frôlées en navigation (faut pas pousser Mr le douanier).

Norman Island côté Est,

Et côté Ouest. Vous comprenez qu’on s’abrite toujours du même côté… Au fond, les US VI, vous voyez que la frontière est quand même un peu virtuelle pour justifier du besoin d’un visa…

[wpvideo CLPV] ] ]

Au passage, voici un Mancenillier typique. Comme les troncs sont plus résistants que la moyenne, ce sont les arbres qui ont le mieux résisté aux cyclones 2017. écorce et fruits très toxiques. Ne pas se frotter et encore moins gouter…ils sont beaux on dirait un peu des baobabs

Et puis comme le permis de pêche a coûté cher (😉😜🤣😃), on rentabilise: un pagre jaune d’un kilo 200. Il en reste encore…

Après 2 nuits sur place, petit mouvement pour découvrir le spot de plongée de Pélican Island (superbe), et décaler de 1,5 mile vers le nord pour Benures Bay. Très calme et bien abritée. Pas une bouée et presque seuls. En tout cas on espère le rester ce soir.

Pelican Island:

Voilà voilà … A très très très (😉)bientôt pour un article dédié aux fonds sous-marins aux BVI

Cadeau…

Rien que pour vous, ce petit coucher de soleil depuis une baie à la pointe nord-Ouest de Tortola, la plus grande ile des BVI.

Il y en a qui payent pour avoir des vidéos zen; nous on vous offre celle-ci:

Imaginez: vous êtes sur la plage avec nous. Seulement le bruit du ressac des vagues (ou,presque…), et le soleil qui darde ses derniers rayons.

[wpvideo 2w6E1QT5 ]

Et en prime, pour ceux qui aiment, un florilège des poses durant le dernier quart d’heure.

Et puis de plus près, Orfeu négro et Manoir au mouillage:

C’est bien simple, on ne s’en lasse pas…

En excursion aux Baths; vous nous suivez?…

Les Baths, ce sont les bains. Un site mythique dont les photos ont fait le tour du monde. En fait, il s’agit d’un mélange de roches volcaniques et de grès, qui forment des amas chaotiques en bord de mer. L’eau est turquoise, le sable blanc, et le tout est dans un parc naturel splendide. On peut se promener sur les sentiers, dans les blocs en suivant un itinéraire “aménagé”, ou bien carrément en explorant les trous et les blocs au petit bonheur. On a tout essayé…

Normalement, les bouées sont payantes, on ne doit pas rester plus de 90 minutes et il faut payer un droit d’entrée de 6$ par personne et par jour. Mais bon, ni nous ni Orféu n’avons vu de contrôleur, et donc on a dépensé cette somme en bières et hot-dog au Poor man’s bar sur la plage principale. Et on a dormi là, vu que le mouillage était potable.

Et rien que pour vos yeux, voici la visite en vidéo, caméra embarquée.

Pour commencer, voici Devil’s Bay, la mal nommée.

[wpvideo KxCktBYS ]

Et puis en passant, quelques petites piscines qu’on découvre au gré de nos déambulations.

[wpvideo 7WaLW5hc ]

Ou bien en sortant des itinéraires balisés,

[wpvideo hSYwCyOT ]

De nouveau le long de la rive:

[wpvideo 0Q4MGj16 ]

En enfin en immersion sous les blocs de long de l’itinéraire balisé et “aménagé”:

[wpvideo B7i8sDKv ]

Pour faire bonne mesure, voici quelques photos

Au fait, vous vous demandez peut-être qui est Orféu… Orféu négro, comme le film.

Un couple de navigateurs, Eliot et Rosanne, que nous avions rencontré à Noël sur le ponton à Las Palmas. Ils attendaient une hélice achetée sur le bon coin avant de repartir pour une boucle atlantique d’un an. Nous les avions surnommés le petit Manoir. Voyez pourquoi:

Navigation à l’ancienne, pas de satellite, peu d’electronique, et la météo par la BLU.

Depuis, leur hélice est arrivée, et nous nous étions revus au cap vert. Puis ils sont repartis vers Trinidad. Mais les Antilles c’est petit. Alors ils nous ont retrouvés un jour aux Saintes quand nous étions encore avec Denis et Isabelle. Brève rencontre, mais amusante.

Et la semaine dernière, alors que nous allions quitter Saint-Martin, nous avons vu arriver petit Manoir. Petit prétexte pour retarder encore un peu notre mouvement. Ils sont provisoirement 4, renforcés par Ben qui va les accompagner sur le retour (via new-York et la Norvège quand même), et par Amélie qui passe 15 jours avec eux. Comme leur destination prochaine était aussi les BVI, il n’a pas été difficile de nous retrouver à Spanish Town pour la clearance puis de nous suivre jusqu’à la baie de Gorda Sound où nous avons passé 3 jours ensemble. Initiation au kite, petits trips en planche à voile, apéros et bonnes soirées. Une belle petite équipe.

Saint-Martin ou Sint-Marteen

Vous dire que l’ile a été découverte par Christophe Colomb le 11 novembre 1493 le jour de la Saint Martin justement …

En 1648 eut lieu le partage. La légende veut que la frontière fut tracée, après une course à pied au pourtour de l’ile, entre un Français vers le Nord et un Hollandais au Sud. Malgré un parcours plus accidenté, le Français couvrit plus de distance donnant à la France les 3/5ème des 90km carrés de l’ile. Depuis, ce partage ne fut jamais remis en question et les deux drapeaux flottent en paix depuis plus de 3 siècles. Malgré tout la gestion des 2 territoires se fait de façon différente et cela se voit quand on est touriste.

Irma est passé par là aussi, et a fait beaucoup de dégâts. Le plus impressionnant c’est de voir le cimetière de nombreux bateaux ( tout confondu, catas, monocoques, yachts, navires marchands ou promène-touriste…). Les épaves sortent parfois à peine de l’eau et sont matérialisés par des bouées.

Bref, nous mouillons depuis 10 jours dans la baie de Marigot ou nous avons retrouvé les Tolimara, qui nous ont présenté leur copain le superbe Lagoon 42 dénommé TEVA (Christine et Patrick les Savoyards heureux propriétaires qui plus est très sympas ).

C’est ensemble que nous fréquentons le bar : le Lagoonies…Happy Hour à 17h 🕔 jusqu’à 18h, ce qui met le punch à 2$… un peu pousse au crime quand même…

En plus, pour rentrer il y a quand même 2 miles nautiques à faire en annexe, heureusement dans l’abri du lagon intérieur. Mais ça mouille quand même parfois.

bon, pour être certains de profiter des tarifs happy hours, on commande du stock avant 18h, comme ça on peut trainer un peu plus tard quand même.

Et du coup, on profite du coucher de soleil… en compagnie de Patrick, Christine et leurs amis, Alberto et Nathalie.

La veille, pour ce consoler du départ des Tolimaras, nous avons profité d’une petite journée détente à l’eau lounge. Vous allez voir, une petite idée bien mise en œuvre, et ça donne un endroit fort sympathique.

Enfin, avant de reprendre la mer pour les iles vierges, nous avons tout de même exploré le fort de Saint-Louis, bâti pour défendre la baie contre les incursions de ces traitres d’anglais, et qui donne une belle vue sur la baie de Marigot et le lagon.

Demain aux aurores, départ pour les BVI (british virgin islands). 85 miles nautiques, avec. Environ 15 noeuds de vent arrière. Faudra pas trainer pour arriver avant la nuit.

Pour le plaisir des yeux…👀

Il nous reste en réserve quelques belles choses sous marines à partager: alors zou, un petit tour en apnée …les mamys restez Zens🧘‍♀️

Les premières vidéos: Monsieur Requin 🦈 Nourrice; puis Monsieur le poisson 🐟 coffre tout affolé et qui se plante la tête dans un trop trop petit pour lui; et enfin la tortue 🐢 tranquille

[wpvideo hDeIgdBw]

[wpvideo sg41FUZ3]

 

[wpvideo MfxZvaQ2]

[wpvideo Tnc7SHYM]

 

Je vous présente les rémoras ou poissons ventouses qui peuvent se “souder ” aussi bien avec une tortue ou autres mammifères mais aussi avec la coque de notre bateau. On dirait quand on les voit de près qu’ils ont une semelle collée sur la tête…

[wpvideo IAwmcutC]

Et quelques photos de nos amies carapaçonnées

Nous avons découvert tout ce petit monde à l’île Fourchue; ilot inhabité et privé où nous avons fait escale une nuit sur la route de Saint-Martin.

 

[wpvideo Qek5BejI]

 

Saint-Barth, c’est bath !!!… 🌄🌅🏖

Petit caillou de 24 km° … une des plus belles destinations des petites Antilles, réputée dans le monde entier “St Barth ” a su préserver tout son charme insulaire: on se laisse enivrer par une ambiance à la fois chic et décontractée ( pour notre part tongs et shorts …), la ville a su conserver son authenticité malgré l’essor du tourisme; au gré des ballades on passe devant des luxueuses villas et juste à coté, des cases typiques colorées. C’est ce mélange qui en fait tout son charme, et en plus les gens sont accueillants et gentils.

Evidemment de nombreuses boutiques de marques attirent les touristes surtout avec les gros bateaux de croisière 🚢 qui débarquent leur flux de vacanciers principalement Anglais et chacun repart qui avec des emplettes “Prada “et ou “Gucci”… la moindre robe coute au minimum 800 € …gloup’s j’ai même vu un petit sac 👜en osier (tout petit enh…!!!) certes bien tressé, pour la bagatelle de 700€ !!! j’ai eu beau chercher la virgule j’l’ai pas trouvée !!!!! 💰💸💵. J’ai donc pris la décision de regarder juste pour le plaisir des yeux 👀 c’est plus sûr !!!

Saint Barth a subi aussi les ouragans mais ici tout est déjà quasi rebâtît ou en cours : beaucoup d’ouvriers sur les toits.

Les routes sont entretenues mais entrecoupées de nombreux dos d’âne dûs au relief tourmenté (c’est réputé pour être dangereux , il faut donc faire très attention surtout quand il pleut): ça grimpe fort …et ça descend fort… La limitation de vitesse ne dépasse guère 30km/h et l’ont voit beaucoup de minis, de scooters et de quads . C’est d’ailleurs avec un quad que nous avons choisi de visiter et de faire le tour de l’ile.

On s’est réellement régalés et émerveillés devant ces plages au sable blanc,cocotiers 🌴 et eaux turquoises 🏝

On vous propose donc notre périple en photos avec cette carte pour essayer de vous repérer.

Vous êtes prêts ??? Alors attachez vos casques et en route avec nous ……🛵

Vue des hauteurs sur le port de Gustavia

On commence par notre plage 🏖 préférée celle de l’anse du Gouverneur

Spéciale dédicace de Luc à Isabelle: on a joué dans les rouleaux avec Cathy, comme quand on était jeunes au jonquet par jour de vent d’Est. Un bon souvenir.

Les plages sont propres et pour ce faire il est proposé aux fumeurs une canette recyclée en cendrier portable

On peut aussi apercevoir sur le sable ce petit écriteau…

Voici la baie de grand cul de sac. (Marigot à gauche)

Vue depuis la plage,

Et puis de l’autre côté de la baie

En se retournant, on découvre petit cul de sac

Une vue depuis la montagne vers la baie de Toiny

Puis au dessus de celle de la grande saline.

Et les arbres morts rencontrés dans la Saline en revenant du déjeuner.

Et au-dessus de celle de St-Jean, ou se trouve le cimetière qui accueille notre Jojo national.

Et oui, on est passé lui rendre une petite visite. Un cimetière très simple, et plutôt joli, juste a côté de la plage. Le tout, plutôt modeste, même si la tombe croule sous les hommages.

Et pour finir, le plus beau panorama de tous ces points de vue fantastiques. Au dessus de la baie du colombier, avec Manoir au mouillage tout en bas.

La même avec une habitante.

Et quand on se retourne, la côte au vent avec l’anse des Flamands:

Pour vous dire au revoir voici la piste de l’aéroport ou les petits coucous 🛬qui atterrissent plongent au dessus du rond point dans un vacarme qui fait frémir à quelques dizaines de mètres de nos têtes… à tester avec modération …

Saltplace

Nous aimerions vous faire découvrir un bien bel endroit, tout de fer rouillé

A l’arrivée à St Kitts, nous avons rejoins les Tolimaras au mouillage. Ceux-ci avaient opté pour white house Bay, juste à côté de Christophe Harbour (au passage, superbe marina de 40 places qui va être étendue à 250 avec des travaux pharaoniques. (Presque bon marché, 200 € la nuit pour Manoir, et 2 millions de dollars pour acquérir un anneau…)

Mais dans la baie, c’est gratos. Et juste en face, que vous avez peut-être deviné sur la dernière photo de l’article “Des îles”, un bar dénommé Saltplace. Raisonnablement cher pour le secteur, mais surtout comme dit Thomas, “the place to be for the sunset”.

Les plaisanciers de passage et les locaux s’y retrouvent de 16 à 21h(voire plus si il y a du monde) pour profiter des produits de qualité mais surtout de la vue et du coucher de soleil.

Et une image valant mille mots (au moins…), voici de quoi vous mettre en situation:

Et bien entendu, nous avons testé le burger “Angus” local. Pour une fois, c’était pas poisson au dîner.

Des îles…

Ben oui… on a repris la navigation et donc on en croise. Après avoir contourné la gwada par le sud, (escales aux Saintes puis à Deshaies), nous nous sommes élancés d’une traite pour St Kitts pour y retrouver les Tolimaras (provisoirement amputés de mara) qui y séjournaient déjà depuis quelques jours. Une belle navigation de 80 miles bouclée en 9h 30 sous 1 ris et génois plein. 8.5 nds de moyenne, en équipage à 2, c’est correct !!!

Chemin faisant, nous avons donc laissé Montserrat au large, un peu dans la brume, donc pas de photos.

Puis est venue la rencontre avec Redonda. Ile sauvage et très difficile d’accès (on ne s’y risquera pas) qui dépend d’Antigua. Mais joli point de vue au passage.

Et enfin, proche de l’arrivée sur St Kitts, l’ile de Nevis, qui fait partie du même état.

Tout ça pour arriver “tranquillement” au mouillage.

Enfin, d’après les Tolimaras et leurs amis de Téva, plutôt “comme des balles” vus depuis la terrasse de leur bar préféré.

Dernier repas des condamnés

Denis et Isabelle nous ont quittés.

Après une dizaine de jours aussi riches, cela nous a rappelé d’autres séparations; la seule chose qui nous permet de supporter celles-ci, c’est la promesse de se revoir, sur l’eau ou à terre.

Mais avant de partir, ils ont quand même eu droit au dernier repas, avec pléthore de gibier aquatique et de spécialités locales: jugez du peu…

La darne de thon vient du marché, mais les 3 poissons sont sortis au bout du fusil. Et pour accompagner tout ça, gratin de Christophine, de papaye verte et d’autres racines locales. Et bien sûr l’éternel guacamole toujours de sortie sur Manoir. Le tout accompagné de punch coco maison.