Enfin des pêcheurs et du poisson …

Primo, nous avons encore vu  un banc de dauphins 🐬🐬🐬🐬🐬 près des côtes , qui ont rasé Manoir . C’est toujours aussi spectaculaire et merveilleux.

Ce soir retour au port de Carthagène. Mais chemin faisant , Luke laisse traîner ses cannes . Et Zzzzzzz ça mord … d’abord il n’ y croit pas et je finis par me demander si ce que je vois de brillant au bout de son hameçon c’est une chaussure 👠 ou bien une bouteille en plastique … mais non, première bonite et ensuite on ne savait plus où donner de la tête; les deux cannes réclamaient en même temps , le bateau qu’il faut absolument ralentir pour ne pas perdre sa pêche , le poisson qu’il faut libérer de l’hameçon et qu’il faut tuer par la suite , nettoyer et vite ranger dans un bon vieux tupp … de la folie !!! J’ai fini par réclamer le retrait des cannes pour un temps de pause .

TOTAL 5 🦈🦈🦈🦈🦈 pour au moins 1 kg  et au moins 3 de perdues, et un capitaine heureux 😊Demain 1er achat : une épuisette pour ne rien laisser échapper. 
Au début:


Et puis avant la préparation. 


Et après…


Incapables de finir le plat le soir même. 

Dommage qu’internet ne transmette pas encore les odeurs…

Bon appétit. 

Kty 

L’adieu aux boulets

Et voilà. Après une semaine avec Thierry, Sandrine, Maureen et tous leurs amis, l’heure est venue de les libérer de leurs boulets. 

Un grand merci à eux de nous avoir accueillis dans leur petit paradis, de nous avoir fait découvrir les meilleurs endroits, de nous avoir présenté leurs meilleurs amis et de nous avoir offerts toutes ces belles soirées. Thierry a bien du mérite de nous avoir promenés en voiture  à chaque occasion, y compris quand la surcharge était dépassée (à cause de Martine, qui aurait dû rester dans ses livres…). D’où notre nouveau totem, “Les Boulets”. C’est moins fun que “les Bonnies and Clyde de la mer” qu’avait choisi Clémence pour nous à Formentera ( nous aurait-elle vu marauder des fruits?…), mais faut assumer sa nature, hein?!…

La dernière journée fut épique, avec sortie en jet ski jusqu’au Cabo Cope (à 6, toujours avec Martine…), panne de moteur HB (réparée le lendemain  coup de souffle dans les gicleurs), Paddle pour Maureen et Martine (elles est partout celle-là!…) et une dernière soirée tapas dans un vrai boui-boui authentique, avec passage du train fantôme en prime.  Les meilleures tapas de la semaine… et les moins chères. 

Le Cabo cope à notre départ. 

Alors ce matin on les a libérés de notre présence, mais on espère bientôt les revoir, en montagne et surtout sur Manoir ailleurs dans le monde. 

Au revoir ma sœurette …


Luke et Kty 

Une journée particulière. 

Manoir a reçu de la visite. Pour une belle promenade en mer jusqu’a l’isla de los Terreros. Petit îlot isolé à 8 miles de la Calabardina. 

Équipage, outre les 2 propriétaires, Thierry, Sandrine, Maureen, et leurs amis Karine, Jaky , Emma et le “Pneu”. Une belle journée de navigation,tranquille avec une nouvelle barreuse à la tache 


Son père a bien distrait l’équipe avec ses tentatives en Paddle, tandis que d’autres ont fait plus de trajet. 


Le poisson foisonnait, et des prélèvements ont été  faits. 


En tout ce petit monde a pu profiter d’une journée exceptionnelle. 

Qui s’est terminée avec le pont avant transformé en danse floor et avec un voyage dans les airs pour tous les participants (sauf le capitaine. Il a trop peur…)


Merci les amis pour votre visite et à bientôt peut-être sur Manoir sous d’autres latitudes. 

Luke et Katy 

Ballade à Cabo Copé

Histoire de ne pas passer notre temps au restau ou à l’apéro, on a quand même décidé de faire une peu d’exercice. Donc ce matin, lever tôt (un peu… 8h00), chaussures de sport et direction le Cap Copé. À peu près 200 m d’altitude, mais bien raide  à grimper. Et puis comme on n’aime pas trop les  sentiers battus, on a fait le tour à l’envers (il y en a à qui ça va rappeler des souvenirs). Paysages splendides, bonne suée, mais aucun regret. En fait c’est un petit cousin du Cap Sicié : des chistes un peu délités et du calcaire avec des concrétions de l’autre. 



Et au sommet, superbe vue sur la calabardina ou Manoir dort depuis 3 nuits maintenant. 

La descente était pas mal non plus… mais bon, on est pas descendus directement par ce passage là. 

Plus de peur que de mal…

Bon, on est pas forcément fiers, mais si on ne parle que de ce qui va bien, on va pas donner toutes les nouvelles. 

Alors, après l’escale à Carthagèna, petit trajet tranquille de 25 mn vers Aguilas pour retrouver Sandrine (la sœur à Cathy), Thierry, leur fille Maureen et tous leurs amis en vacances dans la région. 

Trajet tranquille, sous spi à 80%. On tombe le spi un peu avant le Cabo Cope, on entre dans la baie (vous verrez ça un peu plus tard), on tombe la GV (grand voile), et pendant que je range un peu la voile sur la bôme, Cathy tourne gentiment devant la plage par 5m de fond. Je lève un œil et je nous trouve un peu près du bord ou j’ai vu des hauts fonds sur la carte. Je dis à Cathy de retourner vers le large, mais avant qu’elle n’amorce sa manœuvre, on racle au fond de l’eau, le bateau est bousculé, une fois, puis une seconde et il s’arrête d’un coup. 

Aussi sec, j’attrape un masque et je saute à l’eau. Bilan: on est posé sur le seul rocher de la plage. La quille lui a décapité la tête, et on est juste calés. On tente la marche arrière, en douceur, puis à fond. Rien n’y fait. Manoir est lourd et même s’il flotte (je le vois sous l’eau, la quille ne porte pas beaucoup de poids), on n’arrive pas à s’arracher. Ça frotte trop sur le rocher. 

Un hors bord passe à proximité. Des français, coup de chance (en fait, sur la plage ils sont 80%…). On lui demande s’il veut bien nous aider. On lui passe une amarre et je lui indique la direction dans laquelle tirer. Ses 80 Cv, plus les 75 de Manoir, et on glisse en arrière, en évitant même le premier rocher qu’on avait raclé. 

Aussi sec, retour un peu plus loin. On jette l’ancre et inspection détaillée. Dessous, RAS, à part les rayures sous la quille. Dedans, pas d’eau, pas de trace de fissure, pas de pliure sur la coque. Tout va bien. Depuis, je vérifie tous les matins et rien n’a bougé. 

On a eu de la chance dans notre malheur. Manoir a besoin de 2m40, le rocher était à 2m20… on s’est juste posés brutalement, et le gouvernail n’a même pas touché alors qu’il descend  à plus de 2 m…

On le savait déjà, mais on le saura encore plus !La carte est plus fiable que le sondeur. 5m de fond, un gros rocher devant, et boum 💥 Heureusement aussi, on allait lentement, comme toujours au moment de mouiller l’ancre et surtout dans les endroits inconnus. Ah ces pirates …☠️💀

Pour ceux qui veulent s’instruire ça s’appelle un Talonnage .       Luke

Mon copain Francky

Quand je vous disais que Fred a embarqué du beau monde c’était pas des blagues …J’ai donc eu l’immense privilège de partager du temps avec Franck DUBOSC , un gars tout à fait abordable et simple qui nous a rejoué entre et autres des petites scènes de Camping… (string et tongues inclus). Nous avons beaucoup ri et aussi partager quelques cocktails évidemment… il nous a confié qu’à la rentrée il allait tourner dans un film intitulé “Le Breton de Rennes”. On lui souhaite un bon tournage.

Le bateau c’est ça aussi des rencontres inopinées qui enrichissent la vie . Merci Francky alias Patrick Chirac, et bon vent…

Katy

Carthagèna

Après avoir quitté Fred et son équipage, traversée vers Carthagèna. 170 mn  bouclés, direction sud ouest. Le vent souffle d’est et vire un peu pendant la nuit, bien musclé entre 20 et 30 nds), mais on garde presque toute la toile durant le trajet. Juste un ris dans la GV pour la nuit. Résultat des courses, en 22h on fait le trajet. Un petit aperçu, à 11 nds sous 28 de vent. 

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On appelle le port, et il y a de la place (ça nous change des Baléares). C’est moitié moins cher, et il y a quelqu’un au ponton pour nous aider à la manœuvre. Quel accueil!!!.. ça change des Baléares. 

Du coup on est restés 2 jours. Le temps de recharger les batteries, de réparer les sondes de niveau des réservoirs d’eau qui nous embêtaient depuis 3 ans, de réparer la latte de GV, de laver manoir en grand, et surtout…. de visiter la ville. Et les boutiques…  observez le regard réjoui de la dame. 


“Aïe aïe aïe mon chéri! Mais où m’as-tu amenée?” 

Bilan, 2 robes, 2 hauts, 4 maillots de bain et 2 ensembles de sous vêtements. Va falloir ajouter des placards si chaque escale est comme ça. 

Mais on a aussi visité la ville, le musée de l’archéologie sous marine, et les ruines antiques


Et surtout on a retrouvé la bodeguilla que j’avais découverte lors d’une escale en convoyage cet hiver. 3 fois on y est retournés!!!


et en rappel, juste pour le plaisir, les processions des fetes pascales que j’ai vues en avril là-bas. 

Retour vers le futur

Après notre nuit de navigation, nous avons donc retrouvé Fred le dentiste. Depuis,l’année dernière, il a changé: de bateau de lunettes et d’équipage mais il y a des constantes. Toujours le sourire, toujours aussi facile à vivre, toujours fâché avec les horaires (mais ça s’améliore, on a noté), et toujours partant pour une ballade, un apéro ou une bonne soirée. 

Résultat des courses, 2 belles soirées (1 sur chaque bateau), avec concours de cuisine et de rhum de fin de soirée. La dernière à fini à 3 h du matin sur Manoir, avec une célébrité à la guitare et Clémence à l’improvisation vocale jazzy. 
Fred a bien fait de peupler son bateau de célébrités. 

On a aussi découvert la lagune entre san Espalmador et Formentera. Un petit détroit qui se traverse… à pied. Enfin, quand on fait 1m90… mais c’est amusant. 

Cathy vers le détroit. 


La petite troupe en train de traverser

Cette plage est réputée car les rolling stones y ont passé beaucoup de temps dans les années 70 et ils y ont composé plusieurs de leurs succès. Il reste quelques monuments intéressants, même s’ils ne datent peut-être pas tous de l’époque… 😏😉😜


Mais les rolling stones sont toujours là, eux..Même pas une ride!!!!!    🤣😂👅 🎸

Luke

On se débrouille…

Petit tuto voile. 

Quand on navigue vent presque arrière (le capitaine aime pas le vent arrière complet…), et que la mer est formée (en clair, y a des vagues), et bien la grand voile ne reste pas bien calée de son côté. Le vent n’est pas assez fort pour le caler de son côté et à chaque vague, elle claque un peu. Et surtout quand elle retourne se caler avec le vent, la bôme tape dur. Et le capitaine aime pas ça. Pas du tout… 

Alors la nuit, pendant les quarts, on réfléchit. La solution est de retenir la bôme avec l’écoute (la ficelle qui permet de la serrer) à la main. Mais c’est fastidieux à la longue. Toutes les 5 secondes environ. Et donc… Mac Givré a encore frappé …et frappé dur pour l’invention du moment ! Resultat:  2 tendeurs et voilà…le tour est joué… Quel beau gosse !!!!    👨‍🔧👨‍✈️

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​L’innovation, ça consiste aussi à détourner un objet de son usage pour en trouver un nouveau…

Luke  kty

Un peu de Mélo…

Bon le bateau, on est d’accord, c’est que du bonheur. Et aussi un problème par jour (quand on est de bonne humeur; quand on commence à s’énerver ou qu’ils arrivent en escadrille, on parle plutôt d’emmerdes, bien sur…)

Ben on a eu une petite escadrille hier. On cherchait toujours un endroit ou charger nos p.. de batteries, et on voulait jeter l’ancre dans une petite cala pour réfléchir un peu. Et là, “Luc, la commande de l’ancre ne marche plus. On fait quoi?…”

Et ben oui, on fait quoi? Des ronds dans l’eau, avec la cheftaine à la barre et le capitaine qui tripote les contacts électriques en route. Verdict, une broche électrique cassée. Un truc à 2 euros (si, si, ça existe sur un bateau…). Heureusement il reste une commande à l’arrière, et on a finit par se poser un peu plus loin avec Cathy à l’avant qui me dit si ça se passe bien et moi à l’ arrière qui descend l’ancre en aveugle en pilotant le bateau. Tout va bien! Et encore plus rigolo pour la remonter, bien sur !!!

Ensuite, au moment de prendre l’annexe pour aller au port vérifier que notre place est réservée et repérer les lieux… pet pet pet… et puis plus rien… 10 minutes de bagarre avec le démarreur n’y changeront rien. Score du match, Mercury 1, mon épaule, 0. Et hop, caisse  à outils, démonte le bazar, trafique, démonte la bougie (bien noire), la nettoie, la gratte, la remonte. Start pilot mon ami… nada. En désespoir, j’explore mes cales et la: miracle!!! J’ai une bougie de spare!!! (pour ceux qui découvrent, le spare, c’est le rechange, le double, la réserve…). Remonte ma bougie, et là, pif paf, ça démarre au quart de tour. 

Et tout ça grâce à la vielle clé à bougie du grand père MOURIER de Roanne que j’ai soigneseument conservée lors du tri de mes outils avant de donner le surplus à mes garnements. Celle-là, elle va faire le tour du monde, même rouillée, je vous le dis. 

Heureusement, avec notre place au petit port de Santa Ponsa, on a pu recharger les batteries, trouver une nouvelle télécommande en ville, faire nos courses, et laver en grand Manoir, intérieur et surtout extérieur (ce qu’il n’avait plus eu depuis 1 an). Ce soir, tout est ok, le pont en teck est joliment rosé, le coucher de soleil est magnifique et on prend la mer vers Formentera. La navigation de nuit permettra de profiter de l’île et de notre copain Fred dès demain. Si tout va bien. Et un peu de moteur dans la pétole nocturne permettra de finir de remplir nos batteries (95%, c’est bien, mais le capitaine préfère 💯). 

Mais pour le moment, on a 7 noeuds de vent par le travers, on avance gentiment entre 5 et 6, alors on fait de la voile. 
Buenas noches amigos 😴 …..

Luke