Nous sommes maintenant revenus aux Grenadines; mais avant de vous parler de ces lieux magiques, j’aimerais vous livrer quelques considérations sur la pêche de ces dernières semaines, et notamment aux Roquès.
Aller à la pêche au fusil aux Roquès ou aux Avès, c’est un peu comme aller à la poissonnerie. Il y a tellement de poisson, et surtout celui-ci est en général si peu farouche, qu’on en vient à choisir. Voilà en gros ce que pense le pôvre pêcheur quant il parcourt les rayons du récif:😳
“Non pas celui-ci, on en a déjà mangé hier… “
“Ha tiens, un gros perroquet, cela ferait déjà 2 portions !”
“Et si je prenais la langouste dont les antennes dépassent, ce serait bien pour l’apéro, non? Juste grillée…”
Vous avez vu les photos, je ne vais pas vous les asséner à nouveau, mais tout ça pour vous dire qu’une partie de pêche aux Roquès, c’est maxi 30 minutes et coup au but 8 fois sur 10 dans des pièces 2 fois plus grosses que d’habitude. Seul le Barracuda échappe encore à nos flèches, mais ça ne durera pas. (Le Barracuda, qui frime et vous défie quand vous plongez avec masque et tube, devient beaucoup plus timoré, et pour tout dire peureux, dès que le fusil est visible.
Et puis outre les poissons et les langoustes, il y a aussi les oursins. Mais pas les petits oursins noirs qu’on trouve par chez nous. Non. Là on parle de boules poivre et sel, qui peuvent atteindre 12 cm de diamètre.
Voilà ce qu’on ramasse et qu’on s’offre pour une petit apéro: