Escales aux Açores

Après un tel effort, nous avons considéré que nous avions droit à quelque réconfort. Nous avons donc « lâché un peu les chevaux » et fêté dignement notre arrivée

2 marins en bordée

Mais il ne s’agit pas non plus seulement d’arroser ça mais aussi de découvrir un peu ces iles des Açores: escales mythiques sur laroute du retour, mais aussi belles îles en mer…

Or donc, après une nuit à quai sous la pluie avec interdiction de mettre pied à terre, nous avons eu nos tests PCR (tout organisé par les services locaux, tout gratuit…). encore 24 heures d’attente et les résultats sont tombés: négatifs!!!… (quelle surprise, après 14 jours de mer…). Le délai a été mis à profit pour réparer le guindeau (c’était les raccords électriques qui avaient pris trop d’eau…); réparation de la commande d’inverseur; changement des feux de navigation (devinez, ils avaient pris trop d’eau…), ainsi que quelques bricoles diverses.

« Mais si je te dis que ça se répare.…«

A ce sujet, je dois quand même vous décrire la manoeuvre d’arrivée à Horta.

Imaginez……………

Le pitaine à la barre; cathy à l’avant pour prendre les amarres. Fafat couché à fond de cale, la main sur la commande d’inverseur. A chaque changement, « Fafat, j’ai mis au neutre, passe en marche avant »; au coup d’après, « Cathy, quelle distance le quai? »; puis « Fafat, on arrive à quai, attention je mets au neutre, passe en arrière, après je remets les gaz, puis vite, tu repasses au point mort ».

Bref, épique…

Mais pour la suite, visite de la vieille ville de Horta: charmante, colorée et accueillante; tout ce qu’on espère après 2 semaines de mer (voire plus pour beaucoup…)

En soirée, nous avons découvert un petit établissement local d’un vénérable circumnavigateur en compagnie de l’équipage de Flomaïda 2, un très beau ketch Amel 54 rencontré (et dépassé… 😇) en cours de transat. Une belle rencontre avec Dagmar (la propriétaire ), Ludo (un français de la réunion à la vie bien remplie), et Victor (un hollandais de curaçao ancien champion de patinage de vitesse qui s’entrainait à Briançon……).

Le lendemain nous avons repris la mer pour un petit 24 heures en direction de Ponta Delgada afin de rejoindre les membres de l’équipage étape 2, Loup et Camille, qui viennent d’arriver par avion.

Etape tranquille et fertile: tortues, dauphins en multitude, et mer d’huile.

Puis arrivée en milieu de journée à la marina de Punta delgada ou les autorités, toujours aussi accueillantes, nous dispensent de test PCR (ben oui, le notre à moins de 6 jours…). Et donc, illico, location de vésicules à moteur et visite de la caldera du lago Azul.

Une merveille naturelle que nous découvrons en premier lieu depuis un ancien hotel abandonné à l’architecture soviétique

Nous avons poursuivi la découverte du site en traversant le fond du cratère effondré (l’occasion de découvrir une auberge typique), pour progresser vers ces paysages volcaniques atypiques.

Pour le retour, nous avons décidé de prendre la « route » de la crête autour de la Caldera, l’occasion de mettre à l’épreuve les capacités de franchissement de la Skoda citygo et du scooter 125 (à 2 places). Pour tout dire, un peu limite, mais ça valait la peine: voyez plutôt:

Et pour finir, nous avons découvert un ancien aqueduc datant de 1521 qui alimentait la capitale depuis le massif volcanique.

Une belle excursion en forme de parenthèse avant de reprendre la navigation.

Ce lundi matin, Lolo a pris l’avion. Un moment difficile après 3 semaines de symbiose et d’émotions partagées. Nous avons fait un bon avitaillement, riche en fromages (Loup est végétarien, c’est notre excuse…), et pris quelques infos sur les conditions covid de nos prochaines escales. On y reviendra, mais ça devrait bien se passer…

Demain matin, départ vers le continent, avec une météo stable, plein nord, pour une navigations de 4 ou 5 jours au travers. Ca va pulser à nouveau…

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