Vous vous demandez sans doute ce que ce titre annonce. Sûr, ce ne sont pas de bonnes nouvelles…
Loup et Camille ont débarqué et ont été relevés par Isa, Anne-Cé, Denis et Lilian. Après quelques visites des beautés Carthagénoises, (vous pourrez les retrouver à nos articles de 2017… hier, quoi), nous avons repris la mer dimanche avec pour objectif de toucher Formentera 24 heures plus tard.
Un départ de navigation au près, dans 25 noeuds de vent (pour 16 annoncés…), avec une mer courte et hachée comme la Méditerranée sait nous les fabriquer en 2 temps 3 mouvements.
Mais au bout de 4 heures, le pitaine a brusquement constaté que le hauban tribord venait de lâcher. En urgence, nous avons enroulé le génois, puis affalé la grand-voile. Malheureusement, la mer trop brutale ne nous a pas laissé le temps de faire plus et de sécuriser le mat. Mais il aurait sans doute été impossible d’installer un « hauban provisoire ». Au bout de quelques secondes, le mat qui dansait une gigue de folie a rompu au niveau du premier étage de barres de flêches.
Heureusement, personne n’a paniqué. L’équipage a observé les consignes dans le calme. Nous avons coupé le pataras qui menaçait de faire encore plus de mal. Nous avons accroché le morceau de mat (15m au moins) qui traînait sur le côté babord et derrière Manoir en l’attachant au balcon arrière et sur le taquet babord arrière. Nous avons retenu le dernier tronçon de mat qui menaçait de tomber et de défoncer le pont en attachant 2 écoutes sur le tronçon de mat reprises à l’étrave et tendues par arbalète. La capote rigide a sans doute sauvé des têtes et a ensuite soutenu la bôme qui elle-même retenait le dernier morceau de mat. Tristan a fait du solide.
Le reste, c’est 7 heures de navigation au moteur sous tension, avec une mer courte et mauvaise qui tentait de nous arracher les restes de notre espar. A basse vitesse, nous sommes parvenus à rejoindre Carthagène (23 miles), ou Manoir a enfin pu se reposer.
Arrivés au ponton, gros relâchement de la pression, et surtout grand bonheur de nous retrouver tous à quai sans un ongle cassé.
Nous attendons désormais des nouvelles de l’assurance. le coupable est à priori un ridoir dévissé. Rien n’a cassé… Et pourtant tout avait été vérifié de ce côté aussi au Rio Dulce avant de partir.…
Un immense respect et bravo au capitaine et à l’équipage pour sa gestion de crise, merci à Tristan pour son travail, et bon rétablissement à ce cher Manoir.. ♥️
Oh putain con !!!
La photo est impressionnante… Soulagée que tout le monde aille bien. Que Manoir se remette vite sur pied.
Manoir sera vite sur pied ! Félicitation au pitaine pour la gestion du stress !
gros bisous <3
Vu de loin c’est déjà impressionnant surtout quand on est monté au mât….alors à vivre, nous avons du mal à réaliser. De tout cœur avec vous et bravo à tous.
Salut les Amis, moi je suis un peu décalé, je lit à postériori la vie des gens… La seule certitude aujourd’hui c’est que le chantier doit avoir débuté et Manoir va certainement retrouver tout son panache dans quelques mois. Je compte bien le revoir à flot bientôt, lui qui a tant donné durant la transat.
Bises du port de Bourg.
LF