Le parc national Dell Asinara

Nous commençons notre périple estival par une visite au parc de l’Asinara. Pour ceux qui ont fait du latin…… asinus… 🫏… ben oui. Il y a donc de nombreux ânes, albinos pour la plupart, apparemment en semi (ou totale) liberté; certains doux et amicaux, d’autres plus craintifs, voire un peu agressifs… Mais bon, un âne, c’est de notre niveau,même pas peur…

Nous réservons donc une bouée par téléphone à la Cala d’Oliva, réputée la plus pittoresque (52 € quand même la nuit…). De toute façon, l’ancre est interdite sur la totalité du parc, donc impossible d’y échapper.

Et à l’arrivée, on comprend que Cala Oliva, c’est pas parce qu’il y a des ânes, mais bien des oliviers en pagaille, retournés à l’état sauvage car plus du tout cultivés. Mais il reste une stèle, qui semble témoigner d’un passé plus industrieux.

Assez moche, non?

Et comme promis, la cala est splendide, l’eau turquoise est limpide; les fonds riches de poissons qui manifestement ont plus l’habitude de recevoir des friandises que des coups de fusil. Le site est réputé pour ses spots de plongée et c’est la seule activité nautique du coin. La tour génoise et un vieux canon veillent.

La baie est belle…

L’arrivée au village est à l’avenant, avec des couleurs qui confirment qu’on est bien dans le sud de l’Europe.

Cherchez l’âne…

Après réservation d’un estanco pour la soirée, nous voilà partis en ballade vers la cala Sabina (bonjour Sabine… 😘). Et les paysages sont effectivement à la hauteur.

Arrivés à la pointe par la piste (empruntée par les 4×4, mais dont l’état général fait passer le chemin de notre cabane pour une autoroute), nous évitons la plage, légèrement bruyante et encombrée à notre goût; nous préférons nous baigner à la cala del turco, juste en face, puis explorer la cala giordano et la punta Sabina

Et là, divine surprise à la pointe: un amas de bloc de grès, façon Virgin islands ou rochers de Propriano ou des Lavezzi. Mais sans aucun autre visiteur que nous 2. De jolies piscines naturelles.

Bien évidemment, le pitaine n’a pas résisté à crapahuter sur les blocs. Bien qu’avec l’age, on tente moins le diable…

Au retour, nous avons suivi le sentier de bord de mer (chez nous, on dirait sentier de douaniers), plus frais et pittoresque. Avec encore quelques beaux points de vue.

Au passage, nous avons longé la maison où le juge Falcone s’est réfugié pour échapper à la mafia. Ce site avait été choisi malgré (ou à cause de…) la présence d’une prison de haute sécurité à 200m, dont les ruines sont encore visibles sur nos photos plus haut. Je suppose qu’il aurait préféré être plus libre de ses mouvements, mais il y a pire comme cadre de vie.

La maison du juge est celle au ras de l’eau.

C’est fini pour l’Asinara. Pas d’images du ciel car moustique a pris un bain… 🤬.

Le vol s’est bien passé, les vidéos promettaient, mais au retour, moustique a choisi de mordre la main qui le bichonnait et a plongé aussi sec. Je le soupçonne d’avoir essayé de redécoller sous l’eau mais vu l’odeur des moteurs après récupération (par 8m de fond…😒) ça ne s’est pas bien passé…

On va encore tester le SAV de DJI. A bientôt…

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