Oui, je sais, elle est facile; mais bon, comme disait Renaud, « faisez-en vous, des chansons… »
Bref. Après presque 7 heures de navigation assez moyenne (bonne houle, trop peu de vent, on a finit la dernière heure au moteur à bouléguer dans la pétole), nous sommes enfin parvenus à la marina de Pise.
Belles installations (ça peut, à 125€ la nuit…), accueil et assistance au top. Même si, vu la pétole, on était pas dans l’angoisse au moment d’entrer dans notre place.

L’après-midi, petite promenade découverte des plages avoisinantes. On est à 7 km de Pise, et la visite sera pour demain. Cathy n’a pas trop gouté les 7 heures de roulis et son estomac réclame un bon lit pour quelques heures.
Après une petite heure de bagarre avec une pompe de cale récalcitrante (elle rendra les armes en fin de journée et avouera sa faiblesse due à une masse débranchée), nous prenons à 11:00 le bus numéro 10 qui nous dépose en 25 minutes au centre ville.
L’occasion de tester la conduite sportive du chauffeur avec son bus articulé sur les nombreux ralentisseurs qui jalonnent le parcours. 🤣
A notre arrivée… ben non, pas de tour. Mais une fresque célèbre, dont nous ignorions qu’elle était ici.

Nous commençons à déambuler en choisissant les rues piétonnes. Plutôt sympa, on profite d’un peu d’air, de rares ombres et on flane.





On traverse le fleuve Arno, qui file à travers les terres jusqu’à la marina en bord de mer.


On croise au passage une statue de Nicolas Pisano, dit « le Pisan »; à priori, même pas né à Pise, mais considéré comme un précurseur de la sculpture moderne (en 1200 quand même). Tellement moderne qi’il a des airs de dark sidious…

On découvre aussi quelques églises; le plus souvent fermées. Celle à la facade blanche est carrément délabrée de l’autre côté; on vous montre le meilleur


Mais bon, je ne vais pas vous faire maronner plus longtemps; oui, on a vu la tour; et oui, elle penche toujours.

Ce qu’on imaginait moins c’est qu’elle n’est qu’une partie d’un plus vaste ensemble:



Bon: y a la queue partout, tout est payant et en vrai, ça nous passionne pas de suivre la file de touristes (je sais, on fait partie du lot), et cathy goute peu les grandes hauteurs.
De toute façon, on a déjà pas mal marché et nous nous dirigeons vers un établissement (payant lui aussi… 😂), mais où nous ne sommes pas déçus.
Ceux qui me connaissent savent que le steak tartare est une de mes rares passions carnivores, mais j’avoue que j’ai été surpris par l’onctuosité et l’originalité des ingredients retenus.
Pas d’oignons, peu d’épices, une viande fondante et maigre: tout en douceur et en velours.

En fin d’après-midi, retour à la marina, victoire annoncée plus haut sur la pompe de cale, courses de réassort et petit ménage.
Demain, on file vers l’ile de Capraia, au nord de l’ile d’Elbe. On escompte bien retrouver des mouillages abrités. 40 miles avec encore 1 à 2m de creux, mais du vent pour nous faire avancer et stabiliser Manoir. Enfin, on espère…
La bise… 😘