Un peu de Mélo…

Bon le bateau, on est d’accord, c’est que du bonheur. Et aussi un problème par jour (quand on est de bonne humeur; quand on commence à s’énerver ou qu’ils arrivent en escadrille, on parle plutôt d’emmerdes, bien sur…)

Ben on a eu une petite escadrille hier. On cherchait toujours un endroit ou charger nos p.. de batteries, et on voulait jeter l’ancre dans une petite cala pour réfléchir un peu. Et là, “Luc, la commande de l’ancre ne marche plus. On fait quoi?…”

Et ben oui, on fait quoi? Des ronds dans l’eau, avec la cheftaine à la barre et le capitaine qui tripote les contacts électriques en route. Verdict, une broche électrique cassée. Un truc à 2 euros (si, si, ça existe sur un bateau…). Heureusement il reste une commande à l’arrière, et on a finit par se poser un peu plus loin avec Cathy à l’avant qui me dit si ça se passe bien et moi à l’ arrière qui descend l’ancre en aveugle en pilotant le bateau. Tout va bien! Et encore plus rigolo pour la remonter, bien sur !!!

Ensuite, au moment de prendre l’annexe pour aller au port vérifier que notre place est réservée et repérer les lieux… pet pet pet… et puis plus rien… 10 minutes de bagarre avec le démarreur n’y changeront rien. Score du match, Mercury 1, mon épaule, 0. Et hop, caisse  à outils, démonte le bazar, trafique, démonte la bougie (bien noire), la nettoie, la gratte, la remonte. Start pilot mon ami… nada. En désespoir, j’explore mes cales et la: miracle!!! J’ai une bougie de spare!!! (pour ceux qui découvrent, le spare, c’est le rechange, le double, la réserve…). Remonte ma bougie, et là, pif paf, ça démarre au quart de tour. 

Et tout ça grâce à la vielle clé à bougie du grand père MOURIER de Roanne que j’ai soigneseument conservée lors du tri de mes outils avant de donner le surplus à mes garnements. Celle-là, elle va faire le tour du monde, même rouillée, je vous le dis. 

Heureusement, avec notre place au petit port de Santa Ponsa, on a pu recharger les batteries, trouver une nouvelle télécommande en ville, faire nos courses, et laver en grand Manoir, intérieur et surtout extérieur (ce qu’il n’avait plus eu depuis 1 an). Ce soir, tout est ok, le pont en teck est joliment rosé, le coucher de soleil est magnifique et on prend la mer vers Formentera. La navigation de nuit permettra de profiter de l’île et de notre copain Fred dès demain. Si tout va bien. Et un peu de moteur dans la pétole nocturne permettra de finir de remplir nos batteries (95%, c’est bien, mais le capitaine préfère 💯). 

Mais pour le moment, on a 7 noeuds de vent par le travers, on avance gentiment entre 5 et 6, alors on fait de la voile. 
Buenas noches amigos 😴 …..

Luke

Gare à vous

L’âge du capitaine avançant… sa vue baissant… ses forces s’épuisant …et il faut bien le reconnaître son manque de chance avec son fil qui s’entortille …quand ce ne sont pas les bateaux à moteurs qui déroulent sa ligne entière …ou les poissons 🐠🐟🐡🦈 eux mêmes qui lui bouffent ses rapalas ……Et moi qui ai très envie de manger du thon frais …en sushis ,j’ai fini par craquer et payer 💰 à ce pov capitaine du matériel adequat pour palier à ses défaillances physiques et de le voir si heureux 😊 et la résurgence de ses forces (comme en témoigne son haka), je me dis gare à vous qui traînez autour de Manoir …!!!


Kty

À propos de…

Je voudrais vous faire partager un secret … nous avons embarqué depuis Toulon une passagère clandestine qui se pointe tous les matins au moment de notre petit déjeuner. Quelle persévérance ! Son arrivée est précédée d’un un petit Zzzzz… elle est particulièrement attirée par la douce odeur de la confiture au kumquat de ma belle mère! C’est dire si elle a du goût  ou peut être est-ce le miel de Nyons qu’elle préfère…voire les deux…

Vous avez deviné ? Nous l’avons surnommé Maya et j’ai même réussi à la prendre en photo pour vous prouver que les passagers clandestins peuvent être fort sympathiques…

Alors un petit bonjour à tous de la part de  Maya l’abeille              Kty 

Aie aie aie… on vous avait prévenu. 

Ça a commencé comme ça. C’est joli, comme un petit port de pêche. 


Puis on a suivi le petit chemin qui menait à la plage du torrent des pareis. Et surprise…


Et à la sortie du tunnel, ça donne ça. Le bateau au fond, c’est Manoir. Du côté opposé, c’est le début des gorges du torrent. 

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Et ensuite… Ben c’est l’enfer. Enfin, surtout pour vous qui y avez pas eu droit. On a presque honte de vous montrer des merveilles pareilles. (Je parle pas des sujets hominidés, ceux-la, vous les connaissez et vous supportez la comparaison. )


Sans compter les rencontres. Alien, le dieu des prehistos et une cabrette. À vous de les remettre dans l’ordre. 

Et aussi des merveilles de la nature. 



Bref, on a marché 4 heures, escaladé, crapahuté, on s’est glissés dans des trous ou nos fesses passaient large (si, si…), et on s’en est mis plein les yeux et la tête. On pensait avoir fait une découverte majeure, mais en fait c’est classé patrimoine mondial de l’humanité. On est pas les premiers… Et croyez-nous, c’est pas volé. On a eu du mal à choisir les photos. 
Mais ce soir, il y a une justice. Pour ceux qui se souviennent du mouillage rouleur, et ben c’est maintenant.  Pour les autres et ceux à la mémoire courte, consultez les articles de l’année dernière. 
Luke et Kty

Un site hors normes

Aujourd’hui, petite navigation du nord de Majorque vers le port de puerto SOLLER. On a beau les avoir contactés, pas sur qu’il y ait de la place pour demain. Faudrait pourtant penser à recharger un peu en eau et se brancher à l’EDF espagnole. Mais bon, demain…

En attendant, étape du soir  à la cala de Sa Calobra. Sur la carte de Majorque, voilà ou c’est. 


En bref, a mi-chemin de notre route vers le sud de Majorque. On ne sait pas encore si demain on tente le port de SOLLER ou si on reste 2 nuits là. Mais en tout cas, le site est exceptionnel. Un petit cirque entouré de falaises et de montagnes. Des points culminants à 380m juste au dessus du bateau. On vous montrera sûrement des photos demain depuis la terre, mais en attendant, voilà ce que ça donne en arrivant. 


Et au fond, il y a un mouillage. Si si!… Bon, on a mis 55m de chaîne avec 18m de fond, mais on est accrochés. Et voilà le pilier de gauche de la porte. 280m seulement…


Demain, petit tour du propriétaire en Paddle et photos pour vous, promis. 

Luke. 

Sauvetage de Séraphine …

Alors hier en pleine mer alors que nous volions sur les eaux à vive allure pour rejoindre Majorque , Luke aperçoit quelque chose de vert qui flotte et il me dit allez zou technique de récupération d’un homme à la mer je me mets  à la cape tu prends la gaffe et tu me sauves la bestiole … Ni une ni deux ,opération rondement menée avec bravoure et donc je vous présente notre mascotte j’ai nommé la tortue Séraphine en hommage  à la tortue de mon enfance.

Après 7 heures de nav, nous arrivons dans la Cala de Formentor ou nous sommes obligés de prendre une bouée. 2 Espagnols nous dirigent vers celle ci . Trop contente j’allais pouvoir mettre à profit mes leçons particulières à la Clint Eastwood et prendre la bouée au lasso. Je me prépare à la manip mais rien à faire il a fallu que je leur jette mon amarre !!! 😞😖  Ce sera pour une prochaine fois ….      Kty 

Pirates par inadvertance…

Hier soir on a fini par trouver un mouillage à l’entrée de la baie de Mahon. On a longtemps discuté de savoir si on voulait visiter la capitale de Minorque, et tout compte fait, ça valait le détour. Bon, le seul mouillage autorisé gratuit est à l’entrée de la baie (on s’est fait chasser de la cala longa ou on avait tenté notre chance), et il faut 20 à 25 minutes en annexe pour rejoindre la ville. Mais la promesse de tapas, de sangria fraîche et de glaces nous a bien motivés. Donc hier soir, restau, et ce matin, visite de la ville, du marché aux poissons, des rues commerçantes, et tutti quanti.  C’est joli, un peu de ville de temps en temps. 


Petites courses (restait 1 sachet de thé pour 2), et… bière, mojito et tapas avant de rentrer sur Manoir vers 16h. 

Avant de lever l’ancre, on se dit qu’on irait bien visiter la citadelle de la Mola et le fort Isabelle 2. Nous voilà partis à travers champs. Et c’est plutôt impressionnant… au fond  droite, le mouillage. 

On tourne, on vire, on explore, et tout d’un coup, on franchit une chaîne (genre au ras du sol, haute de 30 cm), et on se retrouve dans un site bien mieux entretenu. On croise des gens avec des audio Phone, d’autres qui baladent en voiturette électrique, des salles avec des expos photo, une calèche… bref, c’est vachement bien tenu pour un site en ruine. Y a même plein de panneaux explicatifs en 4 langues (mais pas en français, faut pas pousser…)  

On est ressortis par le même chemin et sommes allés nous baigner dans  la petite cala en face du mouillage, côté Méditerranée. 


Il paraît que l’entrée du fort, c’est à 100 m du mouillage. Paraît que c’est payant… On a pas trouvé. Et puis on avait pas d’argent. Poil aux dents!
Ce soir on est à la cala Binibeca au sud-est de l’île. Le vent doit forcir et passer Nord dans la nuit on s’est mis à l’abri et surtout plus confortable. 

Luke

PS: Message personnel aux inquiets ,on a trouvê la fuite d’eau sur Manoir …donc  tout va bien 😊 

Quelques nouvelles du trajet

On pourrait dire sans histoire, mais bon…
210 miles en 35 heures, avec les 100 premiers en 13 heures. Une nuit… agitée et humide (si, si …, même s’il n’a pas plu. ) avec du vent de 3 à 30 noeuds, et qui a tourné sur 360 degrés… vive la Méditerranée😏!!! Il n’y a qu’ici qu’on manoeuvre autant les voiles en si peu de temps. Bref, on est lā et en bon état, heureux d’y être. Quelques travaux d’entretien à prévoir (ou déjà faits…) sur Manoir (il y a une fuite d’eau; douce, sinon on serait pas en train d’en parler hein!… mais va falloir la trouver parce qu’elle nous vide nos réserves au fond de la cale. Et c’est pas fait pour ça les réservoirs d’eau !!!
Côté sensations, et émotions. Premières rencontres avec les dauphins qui sont venus à une douzaine jouer avec notre étrave. L’un d’eux s’est attardē, et nous a gratifié de jolis bons à 1 m devant Manoir. Grandiose, et plein d’émotions. Un superbe cadeau de bienvenue. 

Et au petit matin… notre héros ……


Et 5 minutes plus tard notre super héros …


Et Ben non… pas cette fois encore. 

Une touche de pêche, avec 5 minutes de bagarre pour ramener le candidat au suicide. Mais malheureusement le bestiau à cassé les hameçons. Sans doute rouillés d’avoir passé l’hiver à la cave de papy Borgna. Bon, pour une fois, on a traversé sans perdre un rapala (c’est ça qui coûte cher). Et on désespère pas de finir par taper dans une bonite ou un thon. 

Et pour finir la journée, on a mis un jambon à fumer dans le mat. À déguster sans modération…

Ce soir, on est lá: (la petite flèche rouge…)
Luke