Cadeau…

Rien que pour vous, ce petit coucher de soleil depuis une baie à la pointe nord-Ouest de Tortola, la plus grande ile des BVI.

Il y en a qui payent pour avoir des vidéos zen; nous on vous offre celle-ci:

Imaginez: vous êtes sur la plage avec nous. Seulement le bruit du ressac des vagues (ou,presque…), et le soleil qui darde ses derniers rayons.

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Et en prime, pour ceux qui aiment, un florilège des poses durant le dernier quart d’heure.

Et puis de plus près, Orfeu négro et Manoir au mouillage:

C’est bien simple, on ne s’en lasse pas…

En excursion aux Baths; vous nous suivez?…

Les Baths, ce sont les bains. Un site mythique dont les photos ont fait le tour du monde. En fait, il s’agit d’un mélange de roches volcaniques et de grès, qui forment des amas chaotiques en bord de mer. L’eau est turquoise, le sable blanc, et le tout est dans un parc naturel splendide. On peut se promener sur les sentiers, dans les blocs en suivant un itinéraire “aménagé”, ou bien carrément en explorant les trous et les blocs au petit bonheur. On a tout essayé…

Normalement, les bouées sont payantes, on ne doit pas rester plus de 90 minutes et il faut payer un droit d’entrée de 6$ par personne et par jour. Mais bon, ni nous ni Orféu n’avons vu de contrôleur, et donc on a dépensé cette somme en bières et hot-dog au Poor man’s bar sur la plage principale. Et on a dormi là, vu que le mouillage était potable.

Et rien que pour vos yeux, voici la visite en vidéo, caméra embarquée.

Pour commencer, voici Devil’s Bay, la mal nommée.

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Et puis en passant, quelques petites piscines qu’on découvre au gré de nos déambulations.

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Ou bien en sortant des itinéraires balisés,

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De nouveau le long de la rive:

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En enfin en immersion sous les blocs de long de l’itinéraire balisé et “aménagé”:

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Pour faire bonne mesure, voici quelques photos

Au fait, vous vous demandez peut-être qui est Orféu… Orféu négro, comme le film.

Un couple de navigateurs, Eliot et Rosanne, que nous avions rencontré à Noël sur le ponton à Las Palmas. Ils attendaient une hélice achetée sur le bon coin avant de repartir pour une boucle atlantique d’un an. Nous les avions surnommés le petit Manoir. Voyez pourquoi:

Navigation à l’ancienne, pas de satellite, peu d’electronique, et la météo par la BLU.

Depuis, leur hélice est arrivée, et nous nous étions revus au cap vert. Puis ils sont repartis vers Trinidad. Mais les Antilles c’est petit. Alors ils nous ont retrouvés un jour aux Saintes quand nous étions encore avec Denis et Isabelle. Brève rencontre, mais amusante.

Et la semaine dernière, alors que nous allions quitter Saint-Martin, nous avons vu arriver petit Manoir. Petit prétexte pour retarder encore un peu notre mouvement. Ils sont provisoirement 4, renforcés par Ben qui va les accompagner sur le retour (via new-York et la Norvège quand même), et par Amélie qui passe 15 jours avec eux. Comme leur destination prochaine était aussi les BVI, il n’a pas été difficile de nous retrouver à Spanish Town pour la clearance puis de nous suivre jusqu’à la baie de Gorda Sound où nous avons passé 3 jours ensemble. Initiation au kite, petits trips en planche à voile, apéros et bonnes soirées. Une belle petite équipe.

Saint-Martin ou Sint-Marteen

Vous dire que l’ile a été découverte par Christophe Colomb le 11 novembre 1493 le jour de la Saint Martin justement …

En 1648 eut lieu le partage. La légende veut que la frontière fut tracée, après une course à pied au pourtour de l’ile, entre un Français vers le Nord et un Hollandais au Sud. Malgré un parcours plus accidenté, le Français couvrit plus de distance donnant à la France les 3/5ème des 90km carrés de l’ile. Depuis, ce partage ne fut jamais remis en question et les deux drapeaux flottent en paix depuis plus de 3 siècles. Malgré tout la gestion des 2 territoires se fait de façon différente et cela se voit quand on est touriste.

Irma est passé par là aussi, et a fait beaucoup de dégâts. Le plus impressionnant c’est de voir le cimetière de nombreux bateaux ( tout confondu, catas, monocoques, yachts, navires marchands ou promène-touriste…). Les épaves sortent parfois à peine de l’eau et sont matérialisés par des bouées.

Bref, nous mouillons depuis 10 jours dans la baie de Marigot ou nous avons retrouvé les Tolimara, qui nous ont présenté leur copain le superbe Lagoon 42 dénommé TEVA (Christine et Patrick les Savoyards heureux propriétaires qui plus est très sympas ).

C’est ensemble que nous fréquentons le bar : le Lagoonies…Happy Hour à 17h 🕔 jusqu’à 18h, ce qui met le punch à 2$… un peu pousse au crime quand même…

En plus, pour rentrer il y a quand même 2 miles nautiques à faire en annexe, heureusement dans l’abri du lagon intérieur. Mais ça mouille quand même parfois.

bon, pour être certains de profiter des tarifs happy hours, on commande du stock avant 18h, comme ça on peut trainer un peu plus tard quand même.

Et du coup, on profite du coucher de soleil… en compagnie de Patrick, Christine et leurs amis, Alberto et Nathalie.

La veille, pour ce consoler du départ des Tolimaras, nous avons profité d’une petite journée détente à l’eau lounge. Vous allez voir, une petite idée bien mise en œuvre, et ça donne un endroit fort sympathique.

Enfin, avant de reprendre la mer pour les iles vierges, nous avons tout de même exploré le fort de Saint-Louis, bâti pour défendre la baie contre les incursions de ces traitres d’anglais, et qui donne une belle vue sur la baie de Marigot et le lagon.

Demain aux aurores, départ pour les BVI (british virgin islands). 85 miles nautiques, avec. Environ 15 noeuds de vent arrière. Faudra pas trainer pour arriver avant la nuit.

Pour le plaisir des yeux…👀

Il nous reste en réserve quelques belles choses sous marines à partager: alors zou, un petit tour en apnée …les mamys restez Zens🧘‍♀️

Les premières vidéos: Monsieur Requin 🦈 Nourrice; puis Monsieur le poisson 🐟 coffre tout affolé et qui se plante la tête dans un trop trop petit pour lui; et enfin la tortue 🐢 tranquille

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Je vous présente les rémoras ou poissons ventouses qui peuvent se “souder ” aussi bien avec une tortue ou autres mammifères mais aussi avec la coque de notre bateau. On dirait quand on les voit de près qu’ils ont une semelle collée sur la tête…

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Et quelques photos de nos amies carapaçonnées

Nous avons découvert tout ce petit monde à l’île Fourchue; ilot inhabité et privé où nous avons fait escale une nuit sur la route de Saint-Martin.

 

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Saint-Barth, c’est bath !!!… 🌄🌅🏖

Petit caillou de 24 km° … une des plus belles destinations des petites Antilles, réputée dans le monde entier “St Barth ” a su préserver tout son charme insulaire: on se laisse enivrer par une ambiance à la fois chic et décontractée ( pour notre part tongs et shorts …), la ville a su conserver son authenticité malgré l’essor du tourisme; au gré des ballades on passe devant des luxueuses villas et juste à coté, des cases typiques colorées. C’est ce mélange qui en fait tout son charme, et en plus les gens sont accueillants et gentils.

Evidemment de nombreuses boutiques de marques attirent les touristes surtout avec les gros bateaux de croisière 🚢 qui débarquent leur flux de vacanciers principalement Anglais et chacun repart qui avec des emplettes “Prada “et ou “Gucci”… la moindre robe coute au minimum 800 € …gloup’s j’ai même vu un petit sac 👜en osier (tout petit enh…!!!) certes bien tressé, pour la bagatelle de 700€ !!! j’ai eu beau chercher la virgule j’l’ai pas trouvée !!!!! 💰💸💵. J’ai donc pris la décision de regarder juste pour le plaisir des yeux 👀 c’est plus sûr !!!

Saint Barth a subi aussi les ouragans mais ici tout est déjà quasi rebâtît ou en cours : beaucoup d’ouvriers sur les toits.

Les routes sont entretenues mais entrecoupées de nombreux dos d’âne dûs au relief tourmenté (c’est réputé pour être dangereux , il faut donc faire très attention surtout quand il pleut): ça grimpe fort …et ça descend fort… La limitation de vitesse ne dépasse guère 30km/h et l’ont voit beaucoup de minis, de scooters et de quads . C’est d’ailleurs avec un quad que nous avons choisi de visiter et de faire le tour de l’ile.

On s’est réellement régalés et émerveillés devant ces plages au sable blanc,cocotiers 🌴 et eaux turquoises 🏝

On vous propose donc notre périple en photos avec cette carte pour essayer de vous repérer.

Vous êtes prêts ??? Alors attachez vos casques et en route avec nous ……🛵

Vue des hauteurs sur le port de Gustavia

On commence par notre plage 🏖 préférée celle de l’anse du Gouverneur

Spéciale dédicace de Luc à Isabelle: on a joué dans les rouleaux avec Cathy, comme quand on était jeunes au jonquet par jour de vent d’Est. Un bon souvenir.

Les plages sont propres et pour ce faire il est proposé aux fumeurs une canette recyclée en cendrier portable

On peut aussi apercevoir sur le sable ce petit écriteau…

Voici la baie de grand cul de sac. (Marigot à gauche)

Vue depuis la plage,

Et puis de l’autre côté de la baie

En se retournant, on découvre petit cul de sac

Une vue depuis la montagne vers la baie de Toiny

Puis au dessus de celle de la grande saline.

Et les arbres morts rencontrés dans la Saline en revenant du déjeuner.

Et au-dessus de celle de St-Jean, ou se trouve le cimetière qui accueille notre Jojo national.

Et oui, on est passé lui rendre une petite visite. Un cimetière très simple, et plutôt joli, juste a côté de la plage. Le tout, plutôt modeste, même si la tombe croule sous les hommages.

Et pour finir, le plus beau panorama de tous ces points de vue fantastiques. Au dessus de la baie du colombier, avec Manoir au mouillage tout en bas.

La même avec une habitante.

Et quand on se retourne, la côte au vent avec l’anse des Flamands:

Pour vous dire au revoir voici la piste de l’aéroport ou les petits coucous 🛬qui atterrissent plongent au dessus du rond point dans un vacarme qui fait frémir à quelques dizaines de mètres de nos têtes… à tester avec modération …

Saltplace

Nous aimerions vous faire découvrir un bien bel endroit, tout de fer rouillé

A l’arrivée à St Kitts, nous avons rejoins les Tolimaras au mouillage. Ceux-ci avaient opté pour white house Bay, juste à côté de Christophe Harbour (au passage, superbe marina de 40 places qui va être étendue à 250 avec des travaux pharaoniques. (Presque bon marché, 200 € la nuit pour Manoir, et 2 millions de dollars pour acquérir un anneau…)

Mais dans la baie, c’est gratos. Et juste en face, que vous avez peut-être deviné sur la dernière photo de l’article “Des îles”, un bar dénommé Saltplace. Raisonnablement cher pour le secteur, mais surtout comme dit Thomas, “the place to be for the sunset”.

Les plaisanciers de passage et les locaux s’y retrouvent de 16 à 21h(voire plus si il y a du monde) pour profiter des produits de qualité mais surtout de la vue et du coucher de soleil.

Et une image valant mille mots (au moins…), voici de quoi vous mettre en situation:

Et bien entendu, nous avons testé le burger “Angus” local. Pour une fois, c’était pas poisson au dîner.

Des îles…

Ben oui… on a repris la navigation et donc on en croise. Après avoir contourné la gwada par le sud, (escales aux Saintes puis à Deshaies), nous nous sommes élancés d’une traite pour St Kitts pour y retrouver les Tolimaras (provisoirement amputés de mara) qui y séjournaient déjà depuis quelques jours. Une belle navigation de 80 miles bouclée en 9h 30 sous 1 ris et génois plein. 8.5 nds de moyenne, en équipage à 2, c’est correct !!!

Chemin faisant, nous avons donc laissé Montserrat au large, un peu dans la brume, donc pas de photos.

Puis est venue la rencontre avec Redonda. Ile sauvage et très difficile d’accès (on ne s’y risquera pas) qui dépend d’Antigua. Mais joli point de vue au passage.

Et enfin, proche de l’arrivée sur St Kitts, l’ile de Nevis, qui fait partie du même état.

Tout ça pour arriver “tranquillement” au mouillage.

Enfin, d’après les Tolimaras et leurs amis de Téva, plutôt “comme des balles” vus depuis la terrasse de leur bar préféré.

Dernier repas des condamnés

Denis et Isabelle nous ont quittés.

Après une dizaine de jours aussi riches, cela nous a rappelé d’autres séparations; la seule chose qui nous permet de supporter celles-ci, c’est la promesse de se revoir, sur l’eau ou à terre.

Mais avant de partir, ils ont quand même eu droit au dernier repas, avec pléthore de gibier aquatique et de spécialités locales: jugez du peu…

La darne de thon vient du marché, mais les 3 poissons sont sortis au bout du fusil. Et pour accompagner tout ça, gratin de Christophine, de papaye verte et d’autres racines locales. Et bien sûr l’éternel guacamole toujours de sortie sur Manoir. Le tout accompagné de punch coco maison.

Dominique nous a conquis 🏝⛰🦎💦🎼🛶

Vous vous souvenez peut-être que nous avions effectué une brève escale en Dominique sur le chemin des Grenadines mi-février: un souvenir mitigé, avec des boat-boys pas très sympas, et une baignade un peu urticante pour les filles. Bref, nous n’étions pas très chaud pour y retourner.

Mais Gwadanat est passé par là: Gwadanat, c’est de bateau de Didier et Nathalie qui nous avaient pris en stop-annexe lors du retour de Bequia nous évitant au passage le racket du bateau-taxi (25 € l’aller simple pour le port). Bref échange de coordonnées, puis retrouvailles inopinées à Pointe-à-Pitre 3 semaines plus tard.

Ils trainent en Guadeloupe depuis des années et connaissent tous les bons trucs (et les artisans) du secteur. Et surtout les beaux coins. Comme ils sont sympas, cela s’est vite finis à l’apéro, puis au diner. Et lors de ces discussions ils nous ont convaincu que nous avions loupé quelque chose. Il faut voir la Dominique. Mais surtout pas depuis le Sud. Ils nous conseillent Portsmouth et surtout exigez Laurent, Sam ou Taitos sur les bateaux “Lawrence of arabia”.

Alors après 3 jours à Terre de Bas (et cette si belle randonnée…) et Terre de Haut (ha! La dégustation de rhum! 🥃…), nous décidons avec Denis et Isabelle de tenter la Dominique.

4 heures de navigation tranquilles depuis les Saintes, et nous arrivons dans la baie en début d’après-midi du lundi de Pâques. Coup de bol, Laurent en personne est le premier boat boy rencontré et nous nous confions à ses bons soins. Prise de mouillage assisté et rendez-vous pris pour demain matin.

Alors……… Pâques en Dominique, visiblement, c’est la grosse teuf!!!… Musique à donf, la plage est noire de monde (et on est moins de 10 blancs avec nous 4…).

Ambiance très sympa dans l’après midi, avec beaucoup de stands forains de restauration et de boissons

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On goute aux punchs locaux, au poulet “habillé”, aux beignets de chépaquoi

et on ballade. Cathy se fait même proposer une petite fumette par un jeune homme souriant tout juste pubère.

Au passage, on constate la violence du cyclone et des dégâts qu’il a causés; voilà ce qu’il reste d’une maison en bord de plage.

Pas téméraires, nous décidons de revenir à bord avant la nuit et de profiter du coucher de soleil.

Le lendemain matin, après une clearance (formalités de douanes, suivez un peu…) de rêve (10 minutes et 8 € contre 120 au moins aux Grenadines), Laurent vient nous chercher avec sa barque pour visiter la rivière indienne.

Cette rivière servait autrefois “d’autoroute” aux indiens Caribes pour rejoindre la mer depuis leurs villages dans l’intérieur. Assez large sur le dernier mile, navigable, et surtout protégée par la forêt. Avant le cyclone, la canopée faisait un tunnel végétal sous lequel les embarcations étaient au frais.

Aujourd’hui protégée comme reserve naturelle, les moteurs y sont prohibés et c’est donc à la rame que Laurent nous emmène découvrir cette petite merveille, même abimée par Maria.

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La végétation alentours à énormément souffert. Les immenses Gommiers,arbres caractéristique de la Dominique dans lesquels les pêcheurs taillent leur pirogue dans la masse d’un seul tronc.C’est difficile à décrire, et même les photos illustrent mal la chose. Mais la faune est toujours là, avec poissons 🐠 , oiseaux 🐦 , crabes 🦀, le célèbre perroquet impérial, le Sisserou devenu l’emblème national et évidemment les iguanes .

Et après une grosse demi-heure de navigation paisible, Laurent nous amène directement au “Jungle bar”. Spécialité, le cocktail “Dynamite”. Bon, au niveau où on évolue maintenant, il en faut plus pour nous faire vaciller, mais c’est frais et désaltérant, et surtout, le cadre est enchanteur. Petit jardin botanique alentour, et micro-aventure pour visiteurs curieux.

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Le retour fut tout aussi agréable, et Laurent n’a pas arrêté d’attirer notre attention sur les animaux, les végétaux et l’histoire de son pays. Un après-midi studieux (hum, hum… 🧐) nous a ensuite amenés à découvrir en autonomes la faune et la flore sous-marine.

Le lendemain, rendez-vous était pris à 9 heures avec Laurent pour qu’il nous confie à “Bouta”, de son vrai nom Mickael. Bouta, parce que 6 ans de formation en boutanique.

Bouta est métis, de père Guadeloupéen et de mère Caribe. La Dominique est la seule ile a avoir conservé une ethnie Caribe, et encore aujourd’hui une “réserve” existe avec une administration par les caciques.

Départ en minivan, pour une grande boucle Nord, Ouest, Sud et retour par l’Est; arrêts fréquents pour Bouta; aucune explication et il revient à chaque fois avec un rameau de feuilles ou des herbes qu’il nous fait craquer, sentir, gouter. De la cannelle, de la badiane, de la citronnelle, avec à chaque fois des explications sur les vertus médicales et gustatives des plantes. Un vrai bonheur. 🤩😍

En fait on ne souhaitait pas vraiment découvrir la réserve. On pensait ce concentrer sur les cascades et les sources chaudes de cette ile aux 12 volcans et 365 rivières. .Pas envie de risquer de visiter un “zoo” et de déranger ces gens chez eux. Mais Bouta n’a rien entendu. Il souhaitait nous faire visiter son territoire. Il connait et salue la moitié des personnes croisées. Il nous explique l’histoire, l’officielle écrite par les Anglais, et puis celle de la tradition orale. C’est très enrichissant et il nous parle aussi des maux modernes, de l’alcool et de la consanguinité. Un vrai contact humain et une belle rencontre. On longe la côte nord, splendide et sauvage.

Bouta nous arrête chez des amis à lui, pour découvrir l’artisanat local, loin des sentiers battus. On fait quelques emplettes, et à midi il nous propose de déjeuner dans un Ti Resto local. On est enthousiastes, et pour tout dire, pas déçus… la terrasse a un panorama “juste bien”…

Et à l’intérieur, Bouta partage avec nous les spécialités locales, accessoirement bon marché… (plutôt beau gosse, hein les filles?…)

Au passage, inspection du fumoir à boucaner les poulets…

Le bar aussi vaut le détour, et on s’y attarde un peu. Il faut juste choisir pour son rhum arrangé entre “Obama”, “Poutine”, “Hillary Clinton”, “Trump” et quelques dizaines d’autres…😜😝😛

Mais on reste raisonnables et on repart assez tôt car la visite est loin d’être terminée. Une petite demi-heure de route plus tard, avec au passage une étape dans la “pharmacie” du bord de route (une cabane-stand de vente pour des herbes médicinale et des racines et épices locales),

… nous arrivons sur le site de l’Emerald pool: une cascade qui tombe dans une piscine naturelle. Un petit sentier aménagé traverse la forêt dévastée par Maria, (voyez les mottes de terre arrachées avec les arbres le long du sentier) et après une dizaine de minutes de marche, on surplombe la piscine.

Une petite baignade s’impose; l’eau n’est même pas si froide et nous profitons d’un massage de la nuque naturel

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Nous reprenons la voiture et nous dirigeons au Nord Est de Roseau vers les chutes de Trafalgar encore plus spectaculaires mais cette fois pas de baignoires 🛀 pour se rafraîchir. Pas grave un pti grain s’en occupe 🌈🌦. La plus grande des cascades est appelée la maman et la plus petite le papa

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Enfin pour terminer la journée en beauté nous partons vers les sources chaudes. La plupart des ponts se sont effondrés avec l’ouragan et les routes ne sont pas toujours en état …

Nous ne pouvons plus avancer le pont que nous devions prendre est au fond de la rivière et le nouveau est, comment dire… pas tout à fait praticable… Nous devons faire demi tour et là encore Bouta a des ressources et il nous trouve des Spas privés pour notre plus grand plaisir… on pousse même le vice jusqu’a commander une bière 🍻bien fraiche ! (Chacun, bien sur………) Ah la vie est difficile quand même !!!!! Jugez par vous mêm

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Juste avant de repartir, Luc souhaite revoir les dégâts du pont et il tombe sur les sources bouillonnantes d’ou jaillissent des fumerolles… l’odeur d’oeuf pourri et la terre couleur d’ocre annoncent la présence du souffre . C’est spectaculaire

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Après une journée pareille, nous aurions du piquer du nez dans la voiture sur le chemin du retour (et d’ailleurs, chacun a quand même eu son petit coup de pompe…), mais, surprise: Bouta fait un détour par Roseau et embarque une passagère qu’il doit ramener à Portsmouth.

La discussion avec cette allemande d’origine hindoue, politologue, dans un français plus que correct, nous a tenu en éveil. A 33 ans, sans enfant ni mari, elle est partie depuis 6 mois autour du monde pour monter sa propre ONG après avoir travaillé pour diverses associations autour de la cause des femmes, des enfants et des réfugiés. Elle passe un moment en Dominique pour travailler sur la bio-diversité et chercher comment aider le pays à mettre en valeur ses atouts sans les déprécier. Une rencontre passionnante et une belle leçon de vie.

Retour sur Manoir à la nuit tombante pour une dernière nuit en Dominique.

Celle-ci nous aura vraiment enchantés

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