Nous étions l’année dernière à la même date dans ces iles vierges britanniques dont les eaux sous-marines nous avaient déjà enchantés. Plusieurs articles de lukamanoir en avaient fait état.
Cette année encore, nous avons pu admirer ces eaux cristallines. Il y a peu d’endroits comme ici où la vue peut porter à 15 ou 20 mètres et donc bénéficier d’une perspective sur les poissons et les champs de coraux encore plus enivrante.
Et comme nous savons que vous aimez vous enivrer à notre suite, voici quelques extraits de nos plongées locales, et notamment lors de notre retour aux “Caves”, à Norman Island, qui ont inspiré les histoires de grottes au trésor:
Des dizaines de milliers d’alevins, de différentes espèces:
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Des Tarpons, sortes de mulets géants, de plus d’un mètre de long. Le pitaine a essayé d’en tirer un au harpon, la flèche à rebondi sur la cuirasse. Une séance d’affutage est prévue et la partie n’est pas finie…
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Et puis un requin nourrice débusqué par Cathy sous un rocher et poursuivi par la gopro pour votre plaisir. (Les couleurs ont été forcées pour améliorer le contraste)
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Vous l’avez compris, la pêche a repris; elle est interdite ici, sauf aux résidents. Mais nous on réside pour 8 jours, pas vrai???…
Alors à Cooper Island, 1 langouste maousse costaud (1 repas pour 3 personnes), plus 3 pièces de perroquets pour le soir.
A Norman Island, les 3 individus ci-dessous: notez le tout allongé au milieu, c’est un matajuel blanc. ça faisait un moment qu’on voulait y gouter, mais ce poisson a des réflexes éclair et s’enfouit dans le sable dès qu’il entend le bruit de la gachette du fusil. Mais celui-ci devait être un peu dur d’oreille… En tout cas, c’est très fin comme chair.
Et puis à Jost van Dyke, petites langoustes dénichées par Cathy et récoltées en couple (sans fusil, juste avec des gants et une point de flêche à la main)
Et enfin, même en mer, et malgré la persistance des sargasses, notre palmarès a repris un peu des couleurs au cours de notre navigation vers Saint-Domingue (et oui, on est déjà repartis)
Vous noterez le petit flacon blanc qui contient le rhum (bon marché…) qui sert à shooter la bête sitôt sortie de l’eau. Sitôt pêché, sitôt dépecé, et dégusté dans la foulée en navigation. Même Bruno a eu droit à sa part, car on s’est suffisamment rapprochés pour lui en envoyer un paquet sur son pont avant sans stopper…
Une grande sériole à priori. Ça peut avoir un peu de ciguatera, mais c’est délicieux.
Ce sera tout pour ce soir. Après 50 heures de navigation non-stop, et près de 300 miles avalés, nous voilà arrivés à Saint-Domingue, dans la baie de Samana. Manoir et So far so good sont dans la marina, et demain, direction la capitale en voiture.