Les cubains ont un dicton,
Cuba es La Habana, y lo demás es paisaje
Cuba, c’est la Havane, le reste, c’est du paysage…
C’est un peu faire injure à la beauté des paysages, et surtout des autres cités dont nous vous parlerons, mais c’est vrai que cette capitale est marquante; vivante, colorée, chaleureuse et souriante.
Nous y avons passé plusieurs jours, en prenant le taxi depuis la marina. Les tarifs sont simples : en gros, pour toute course un peu longue, ils veulent 25 CUC (le Péso convertible, seule monnaie échangeable et qui vaut toujours 1 dollar …étonnant pour un pays en froid avec l’oncle Sam…). Selon l’humeur, on peut marchander un peu ou rallonger la sauce en contrepartie d’une attente pour faire quelques courses. Et pour ce prix-là, vous pouvez choisir entre un taxi jaune 🚖 (moderne et souvent de marque asiatique ou française), ou une “classique”, c’est à dire une vieille américaine des années 50 (décapotable ou pas…)Autant vous dire qu’on choisit souvent les vieilles charmeuses.
Nous n’allons pas vous rédiger un guide touristique de la ville de la Havane, google fait ça mieux que nous. En revanche, voici quelques photos choisies à grand peine parmi les très nombreuses que nous avons prises et qui témoignent de la variété des quartiers et des ambiances.
Le capitole,
Le chateau
La place d’Armes
Une rue typique
Une célébrité locale
la rue des coiffeurs qui pourrait passer pour une rue à bouchons lyonnais
et l’intérieur du bar,
La place de la cathédrale
[wpvideo kVTyMVrj ]
l’ancien terminal du port commercial
La cathédrale (trop souvent fermée)
L’intérieur d’une maison de maitre, en visite privée,
La fabrique de cigares
Hemingway a laissé à la Havane une marque profonde car il y a vécu très longtemps et il y a écrit de nombreux romans. Il a aussi dédié son dernier livre au peuple cubain qui l’avait si bien accueilli peu avant de se suicider, un an après la prise du pouvoir par Castro (sans rapport à priori). De nombreux endroits évoquent son souvenir, à commencer par la marina du même nom, mais aussi de nombreux bar. Parmi ceux-là, les 2 immanquables, qui tirent leur fortune et leur célébrité d’une citation du grand auteur :
My mojito in La Bodeguita, My daiquiri in El Floridita
“Mon mojito à la Bodeguita, mon daiquiri au floridita,”
Nous n’avons pas pu résister. Pélerinage obligatoire, et plaisant. La petite bodeguita ou les serveurs élaborent les mojitos à la chaine de bonne facture mais sans être exceptionnels (on ne les a jamais vu servir autre chose à part la bouteille deau gazeuse d’Amel 😂),
[wpvideo srBfjLzC ]
et le Floridita, plus vaste, plus cossu et plus bruyant, mais ou les Daïquiris sont réellement au-dessus du lot. Voyez la qualité de la clientèle.
Bref, la Havane, c’est que du bonheur. Nous aurions pu y rester plusieurs jours de plus et découvrir encore d’autres endroits. Nous avions même déjà fait des repérages dans des quartiers justes traversés en taxi et puis revoir des endroits comme la Bodeguita del médio…
Cuba, ce n’est peut-être pas la dernière fois……
De beaux souvenirs !!