Saint-Martin ou Sint-Marteen

Vous dire que l’ile a été découverte par Christophe Colomb le 11 novembre 1493 le jour de la Saint Martin justement …

En 1648 eut lieu le partage. La légende veut que la frontière fut tracée, après une course à pied au pourtour de l’ile, entre un Français vers le Nord et un Hollandais au Sud. Malgré un parcours plus accidenté, le Français couvrit plus de distance donnant à la France les 3/5ème des 90km carrés de l’ile. Depuis, ce partage ne fut jamais remis en question et les deux drapeaux flottent en paix depuis plus de 3 siècles. Malgré tout la gestion des 2 territoires se fait de façon différente et cela se voit quand on est touriste.

Irma est passé par là aussi, et a fait beaucoup de dégâts. Le plus impressionnant c’est de voir le cimetière de nombreux bateaux ( tout confondu, catas, monocoques, yachts, navires marchands ou promène-touriste…). Les épaves sortent parfois à peine de l’eau et sont matérialisés par des bouées.

Bref, nous mouillons depuis 10 jours dans la baie de Marigot ou nous avons retrouvé les Tolimara, qui nous ont présenté leur copain le superbe Lagoon 42 dénommé TEVA (Christine et Patrick les Savoyards heureux propriétaires qui plus est très sympas ).

C’est ensemble que nous fréquentons le bar : le Lagoonies…Happy Hour à 17h 🕔 jusqu’à 18h, ce qui met le punch à 2$… un peu pousse au crime quand même…

En plus, pour rentrer il y a quand même 2 miles nautiques à faire en annexe, heureusement dans l’abri du lagon intérieur. Mais ça mouille quand même parfois.

bon, pour être certains de profiter des tarifs happy hours, on commande du stock avant 18h, comme ça on peut trainer un peu plus tard quand même.

Et du coup, on profite du coucher de soleil… en compagnie de Patrick, Christine et leurs amis, Alberto et Nathalie.

La veille, pour ce consoler du départ des Tolimaras, nous avons profité d’une petite journée détente à l’eau lounge. Vous allez voir, une petite idée bien mise en œuvre, et ça donne un endroit fort sympathique.

Enfin, avant de reprendre la mer pour les iles vierges, nous avons tout de même exploré le fort de Saint-Louis, bâti pour défendre la baie contre les incursions de ces traitres d’anglais, et qui donne une belle vue sur la baie de Marigot et le lagon.

Demain aux aurores, départ pour les BVI (british virgin islands). 85 miles nautiques, avec. Environ 15 noeuds de vent arrière. Faudra pas trainer pour arriver avant la nuit.

Pour le plaisir des yeux…👀

Il nous reste en réserve quelques belles choses sous marines à partager: alors zou, un petit tour en apnée …les mamys restez Zens🧘‍♀️

Les premières vidéos: Monsieur Requin 🦈 Nourrice; puis Monsieur le poisson 🐟 coffre tout affolé et qui se plante la tête dans un trop trop petit pour lui; et enfin la tortue 🐢 tranquille

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Je vous présente les rémoras ou poissons ventouses qui peuvent se “souder ” aussi bien avec une tortue ou autres mammifères mais aussi avec la coque de notre bateau. On dirait quand on les voit de près qu’ils ont une semelle collée sur la tête…

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Et quelques photos de nos amies carapaçonnées

Nous avons découvert tout ce petit monde à l’île Fourchue; ilot inhabité et privé où nous avons fait escale une nuit sur la route de Saint-Martin.

 

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Saint-Barth, c’est bath !!!… 🌄🌅🏖

Petit caillou de 24 km° … une des plus belles destinations des petites Antilles, réputée dans le monde entier “St Barth ” a su préserver tout son charme insulaire: on se laisse enivrer par une ambiance à la fois chic et décontractée ( pour notre part tongs et shorts …), la ville a su conserver son authenticité malgré l’essor du tourisme; au gré des ballades on passe devant des luxueuses villas et juste à coté, des cases typiques colorées. C’est ce mélange qui en fait tout son charme, et en plus les gens sont accueillants et gentils.

Evidemment de nombreuses boutiques de marques attirent les touristes surtout avec les gros bateaux de croisière 🚢 qui débarquent leur flux de vacanciers principalement Anglais et chacun repart qui avec des emplettes “Prada “et ou “Gucci”… la moindre robe coute au minimum 800 € …gloup’s j’ai même vu un petit sac 👜en osier (tout petit enh…!!!) certes bien tressé, pour la bagatelle de 700€ !!! j’ai eu beau chercher la virgule j’l’ai pas trouvée !!!!! 💰💸💵. J’ai donc pris la décision de regarder juste pour le plaisir des yeux 👀 c’est plus sûr !!!

Saint Barth a subi aussi les ouragans mais ici tout est déjà quasi rebâtît ou en cours : beaucoup d’ouvriers sur les toits.

Les routes sont entretenues mais entrecoupées de nombreux dos d’âne dûs au relief tourmenté (c’est réputé pour être dangereux , il faut donc faire très attention surtout quand il pleut): ça grimpe fort …et ça descend fort… La limitation de vitesse ne dépasse guère 30km/h et l’ont voit beaucoup de minis, de scooters et de quads . C’est d’ailleurs avec un quad que nous avons choisi de visiter et de faire le tour de l’ile.

On s’est réellement régalés et émerveillés devant ces plages au sable blanc,cocotiers 🌴 et eaux turquoises 🏝

On vous propose donc notre périple en photos avec cette carte pour essayer de vous repérer.

Vous êtes prêts ??? Alors attachez vos casques et en route avec nous ……🛵

Vue des hauteurs sur le port de Gustavia

On commence par notre plage 🏖 préférée celle de l’anse du Gouverneur

Spéciale dédicace de Luc à Isabelle: on a joué dans les rouleaux avec Cathy, comme quand on était jeunes au jonquet par jour de vent d’Est. Un bon souvenir.

Les plages sont propres et pour ce faire il est proposé aux fumeurs une canette recyclée en cendrier portable

On peut aussi apercevoir sur le sable ce petit écriteau…

Voici la baie de grand cul de sac. (Marigot à gauche)

Vue depuis la plage,

Et puis de l’autre côté de la baie

En se retournant, on découvre petit cul de sac

Une vue depuis la montagne vers la baie de Toiny

Puis au dessus de celle de la grande saline.

Et les arbres morts rencontrés dans la Saline en revenant du déjeuner.

Et au-dessus de celle de St-Jean, ou se trouve le cimetière qui accueille notre Jojo national.

Et oui, on est passé lui rendre une petite visite. Un cimetière très simple, et plutôt joli, juste a côté de la plage. Le tout, plutôt modeste, même si la tombe croule sous les hommages.

Et pour finir, le plus beau panorama de tous ces points de vue fantastiques. Au dessus de la baie du colombier, avec Manoir au mouillage tout en bas.

La même avec une habitante.

Et quand on se retourne, la côte au vent avec l’anse des Flamands:

Pour vous dire au revoir voici la piste de l’aéroport ou les petits coucous 🛬qui atterrissent plongent au dessus du rond point dans un vacarme qui fait frémir à quelques dizaines de mètres de nos têtes… à tester avec modération …

Saltplace

Nous aimerions vous faire découvrir un bien bel endroit, tout de fer rouillé

A l’arrivée à St Kitts, nous avons rejoins les Tolimaras au mouillage. Ceux-ci avaient opté pour white house Bay, juste à côté de Christophe Harbour (au passage, superbe marina de 40 places qui va être étendue à 250 avec des travaux pharaoniques. (Presque bon marché, 200 € la nuit pour Manoir, et 2 millions de dollars pour acquérir un anneau…)

Mais dans la baie, c’est gratos. Et juste en face, que vous avez peut-être deviné sur la dernière photo de l’article “Des îles”, un bar dénommé Saltplace. Raisonnablement cher pour le secteur, mais surtout comme dit Thomas, “the place to be for the sunset”.

Les plaisanciers de passage et les locaux s’y retrouvent de 16 à 21h(voire plus si il y a du monde) pour profiter des produits de qualité mais surtout de la vue et du coucher de soleil.

Et une image valant mille mots (au moins…), voici de quoi vous mettre en situation:

Et bien entendu, nous avons testé le burger “Angus” local. Pour une fois, c’était pas poisson au dîner.

Des îles…

Ben oui… on a repris la navigation et donc on en croise. Après avoir contourné la gwada par le sud, (escales aux Saintes puis à Deshaies), nous nous sommes élancés d’une traite pour St Kitts pour y retrouver les Tolimaras (provisoirement amputés de mara) qui y séjournaient déjà depuis quelques jours. Une belle navigation de 80 miles bouclée en 9h 30 sous 1 ris et génois plein. 8.5 nds de moyenne, en équipage à 2, c’est correct !!!

Chemin faisant, nous avons donc laissé Montserrat au large, un peu dans la brume, donc pas de photos.

Puis est venue la rencontre avec Redonda. Ile sauvage et très difficile d’accès (on ne s’y risquera pas) qui dépend d’Antigua. Mais joli point de vue au passage.

Et enfin, proche de l’arrivée sur St Kitts, l’ile de Nevis, qui fait partie du même état.

Tout ça pour arriver “tranquillement” au mouillage.

Enfin, d’après les Tolimaras et leurs amis de Téva, plutôt “comme des balles” vus depuis la terrasse de leur bar préféré.

Dernier repas des condamnés

Denis et Isabelle nous ont quittés.

Après une dizaine de jours aussi riches, cela nous a rappelé d’autres séparations; la seule chose qui nous permet de supporter celles-ci, c’est la promesse de se revoir, sur l’eau ou à terre.

Mais avant de partir, ils ont quand même eu droit au dernier repas, avec pléthore de gibier aquatique et de spécialités locales: jugez du peu…

La darne de thon vient du marché, mais les 3 poissons sont sortis au bout du fusil. Et pour accompagner tout ça, gratin de Christophine, de papaye verte et d’autres racines locales. Et bien sûr l’éternel guacamole toujours de sortie sur Manoir. Le tout accompagné de punch coco maison.

Dominique nous a conquis 🏝⛰🦎💦🎼🛶

Vous vous souvenez peut-être que nous avions effectué une brève escale en Dominique sur le chemin des Grenadines mi-février: un souvenir mitigé, avec des boat-boys pas très sympas, et une baignade un peu urticante pour les filles. Bref, nous n’étions pas très chaud pour y retourner.

Mais Gwadanat est passé par là: Gwadanat, c’est de bateau de Didier et Nathalie qui nous avaient pris en stop-annexe lors du retour de Bequia nous évitant au passage le racket du bateau-taxi (25 € l’aller simple pour le port). Bref échange de coordonnées, puis retrouvailles inopinées à Pointe-à-Pitre 3 semaines plus tard.

Ils trainent en Guadeloupe depuis des années et connaissent tous les bons trucs (et les artisans) du secteur. Et surtout les beaux coins. Comme ils sont sympas, cela s’est vite finis à l’apéro, puis au diner. Et lors de ces discussions ils nous ont convaincu que nous avions loupé quelque chose. Il faut voir la Dominique. Mais surtout pas depuis le Sud. Ils nous conseillent Portsmouth et surtout exigez Laurent, Sam ou Taitos sur les bateaux “Lawrence of arabia”.

Alors après 3 jours à Terre de Bas (et cette si belle randonnée…) et Terre de Haut (ha! La dégustation de rhum! 🥃…), nous décidons avec Denis et Isabelle de tenter la Dominique.

4 heures de navigation tranquilles depuis les Saintes, et nous arrivons dans la baie en début d’après-midi du lundi de Pâques. Coup de bol, Laurent en personne est le premier boat boy rencontré et nous nous confions à ses bons soins. Prise de mouillage assisté et rendez-vous pris pour demain matin.

Alors……… Pâques en Dominique, visiblement, c’est la grosse teuf!!!… Musique à donf, la plage est noire de monde (et on est moins de 10 blancs avec nous 4…).

Ambiance très sympa dans l’après midi, avec beaucoup de stands forains de restauration et de boissons

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On goute aux punchs locaux, au poulet “habillé”, aux beignets de chépaquoi

et on ballade. Cathy se fait même proposer une petite fumette par un jeune homme souriant tout juste pubère.

Au passage, on constate la violence du cyclone et des dégâts qu’il a causés; voilà ce qu’il reste d’une maison en bord de plage.

Pas téméraires, nous décidons de revenir à bord avant la nuit et de profiter du coucher de soleil.

Le lendemain matin, après une clearance (formalités de douanes, suivez un peu…) de rêve (10 minutes et 8 € contre 120 au moins aux Grenadines), Laurent vient nous chercher avec sa barque pour visiter la rivière indienne.

Cette rivière servait autrefois “d’autoroute” aux indiens Caribes pour rejoindre la mer depuis leurs villages dans l’intérieur. Assez large sur le dernier mile, navigable, et surtout protégée par la forêt. Avant le cyclone, la canopée faisait un tunnel végétal sous lequel les embarcations étaient au frais.

Aujourd’hui protégée comme reserve naturelle, les moteurs y sont prohibés et c’est donc à la rame que Laurent nous emmène découvrir cette petite merveille, même abimée par Maria.

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La végétation alentours à énormément souffert. Les immenses Gommiers,arbres caractéristique de la Dominique dans lesquels les pêcheurs taillent leur pirogue dans la masse d’un seul tronc.C’est difficile à décrire, et même les photos illustrent mal la chose. Mais la faune est toujours là, avec poissons 🐠 , oiseaux 🐦 , crabes 🦀, le célèbre perroquet impérial, le Sisserou devenu l’emblème national et évidemment les iguanes .

Et après une grosse demi-heure de navigation paisible, Laurent nous amène directement au “Jungle bar”. Spécialité, le cocktail “Dynamite”. Bon, au niveau où on évolue maintenant, il en faut plus pour nous faire vaciller, mais c’est frais et désaltérant, et surtout, le cadre est enchanteur. Petit jardin botanique alentour, et micro-aventure pour visiteurs curieux.

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Le retour fut tout aussi agréable, et Laurent n’a pas arrêté d’attirer notre attention sur les animaux, les végétaux et l’histoire de son pays. Un après-midi studieux (hum, hum… 🧐) nous a ensuite amenés à découvrir en autonomes la faune et la flore sous-marine.

Le lendemain, rendez-vous était pris à 9 heures avec Laurent pour qu’il nous confie à “Bouta”, de son vrai nom Mickael. Bouta, parce que 6 ans de formation en boutanique.

Bouta est métis, de père Guadeloupéen et de mère Caribe. La Dominique est la seule ile a avoir conservé une ethnie Caribe, et encore aujourd’hui une “réserve” existe avec une administration par les caciques.

Départ en minivan, pour une grande boucle Nord, Ouest, Sud et retour par l’Est; arrêts fréquents pour Bouta; aucune explication et il revient à chaque fois avec un rameau de feuilles ou des herbes qu’il nous fait craquer, sentir, gouter. De la cannelle, de la badiane, de la citronnelle, avec à chaque fois des explications sur les vertus médicales et gustatives des plantes. Un vrai bonheur. 🤩😍

En fait on ne souhaitait pas vraiment découvrir la réserve. On pensait ce concentrer sur les cascades et les sources chaudes de cette ile aux 12 volcans et 365 rivières. .Pas envie de risquer de visiter un “zoo” et de déranger ces gens chez eux. Mais Bouta n’a rien entendu. Il souhaitait nous faire visiter son territoire. Il connait et salue la moitié des personnes croisées. Il nous explique l’histoire, l’officielle écrite par les Anglais, et puis celle de la tradition orale. C’est très enrichissant et il nous parle aussi des maux modernes, de l’alcool et de la consanguinité. Un vrai contact humain et une belle rencontre. On longe la côte nord, splendide et sauvage.

Bouta nous arrête chez des amis à lui, pour découvrir l’artisanat local, loin des sentiers battus. On fait quelques emplettes, et à midi il nous propose de déjeuner dans un Ti Resto local. On est enthousiastes, et pour tout dire, pas déçus… la terrasse a un panorama “juste bien”…

Et à l’intérieur, Bouta partage avec nous les spécialités locales, accessoirement bon marché… (plutôt beau gosse, hein les filles?…)

Au passage, inspection du fumoir à boucaner les poulets…

Le bar aussi vaut le détour, et on s’y attarde un peu. Il faut juste choisir pour son rhum arrangé entre “Obama”, “Poutine”, “Hillary Clinton”, “Trump” et quelques dizaines d’autres…😜😝😛

Mais on reste raisonnables et on repart assez tôt car la visite est loin d’être terminée. Une petite demi-heure de route plus tard, avec au passage une étape dans la “pharmacie” du bord de route (une cabane-stand de vente pour des herbes médicinale et des racines et épices locales),

… nous arrivons sur le site de l’Emerald pool: une cascade qui tombe dans une piscine naturelle. Un petit sentier aménagé traverse la forêt dévastée par Maria, (voyez les mottes de terre arrachées avec les arbres le long du sentier) et après une dizaine de minutes de marche, on surplombe la piscine.

Une petite baignade s’impose; l’eau n’est même pas si froide et nous profitons d’un massage de la nuque naturel

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Nous reprenons la voiture et nous dirigeons au Nord Est de Roseau vers les chutes de Trafalgar encore plus spectaculaires mais cette fois pas de baignoires 🛀 pour se rafraîchir. Pas grave un pti grain s’en occupe 🌈🌦. La plus grande des cascades est appelée la maman et la plus petite le papa

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Enfin pour terminer la journée en beauté nous partons vers les sources chaudes. La plupart des ponts se sont effondrés avec l’ouragan et les routes ne sont pas toujours en état …

Nous ne pouvons plus avancer le pont que nous devions prendre est au fond de la rivière et le nouveau est, comment dire… pas tout à fait praticable… Nous devons faire demi tour et là encore Bouta a des ressources et il nous trouve des Spas privés pour notre plus grand plaisir… on pousse même le vice jusqu’a commander une bière 🍻bien fraiche ! (Chacun, bien sur………) Ah la vie est difficile quand même !!!!! Jugez par vous mêm

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Juste avant de repartir, Luc souhaite revoir les dégâts du pont et il tombe sur les sources bouillonnantes d’ou jaillissent des fumerolles… l’odeur d’oeuf pourri et la terre couleur d’ocre annoncent la présence du souffre . C’est spectaculaire

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Après une journée pareille, nous aurions du piquer du nez dans la voiture sur le chemin du retour (et d’ailleurs, chacun a quand même eu son petit coup de pompe…), mais, surprise: Bouta fait un détour par Roseau et embarque une passagère qu’il doit ramener à Portsmouth.

La discussion avec cette allemande d’origine hindoue, politologue, dans un français plus que correct, nous a tenu en éveil. A 33 ans, sans enfant ni mari, elle est partie depuis 6 mois autour du monde pour monter sa propre ONG après avoir travaillé pour diverses associations autour de la cause des femmes, des enfants et des réfugiés. Elle passe un moment en Dominique pour travailler sur la bio-diversité et chercher comment aider le pays à mettre en valeur ses atouts sans les déprécier. Une rencontre passionnante et une belle leçon de vie.

Retour sur Manoir à la nuit tombante pour une dernière nuit en Dominique.

Celle-ci nous aura vraiment enchantés

.

Autres occupations…

  1. Ballade le long de la plage 🏝 toujours à la recherche de coquillages 🐚 et pour les garçons un sport plus viril et donc plus dangereux notamment pour les promeneurs tranquilles : tentatives de faire tomber une noix de coco 🥥 de l’arbre en jetant une autre noix de coco haut et le plus fort 💪 possible …Cherchez pas …

2. La pêche …de Luc essentiellement puisque je n’arrive toujours pas à charger mon fusil ! Je vous présente donc le poisson porc-épic qui gonfle comme un ballon dés qu’il est transpercé; d’ailleurs par ou le prendre ?????

3. La cuisine … forcément après la pèche …donc la même bête que nous avons préparé savamment avec Denis

Oui je sais drôle de tête … j’aimerais vous y voir moi !!!!

Là c’est mieux il y a de la maitrise déjà !!!!

4. Et bien manger … alors quelque chose me dit que pas en sushi celui là !!!!

Comme l’impression de déguster un hérisson 🦔 !!! La chair est peu abondante mais très gouteuse …

Petit complément de dernière minute. Ce poisson est un fugu; celui qui est empoisonné et que les japonais ne degustent que préparés par un grand chef qualifié. Bon ben il fallait surtout bien le nettoyer et pas mélanger les abats avec la chair. On a eu du bol, et on regardera a 2 fois avant d’en pùecher un autre.

5. Dormir 💤 pardi !!!!

Et quand il fait trop chaud il dort dehors sous les serviettes … cherchez l’erreur !!!

La vrai question : ronfle t’il ou pas ????

6. Apprentissage du paddle avec moniteurs agrées n’est ce pas…

Si si Isabelle a tenu debout et a fait un bon petit tour …Quant à Denis il faut le chercher en dessous du paddle … 🤣😂🤪 ah ah ah …

7. La navigation

Waou !!!! La fille comme elle se la joue tout de suite 💚❤️ tandis que d’autres …

Toujours les doigts de pieds en éventail celle-là…!!!!!

8. Esthéticienne à domicile avec séance de gommage au marc de café ☕️

Et épilation sournoise …

Elle est pas belle la vie ????

9. CONCLUSION:

10 jours de pur bonheur avec nos amis qui sont repartis en métropole et qui ont courageusement repris leur boulot !!! Eux …!!!! A bientôt donc très prochainement pour de nouvelles aventures…💚

Un autre petit tour …

… à la pointe des chateaux pour faire découvrir à Isa et Denis la côte dentelée et les fameux bokits (sandwichs énormes…)

Petit coucou et pensées au passage pour Patalain qui nous ont initiés au 🌮🥙burger antillais à notre harrivée. Bisous à eux.

Le plateau dessous a pour usage de récupérer au cas ou on ait encore faim après …parce que quand même on a pas pris de dessert cette fois…

Et comme toujours des coins fantastiques 🌞😛🏝

Notre Manoir tout seul…

Derrière ces 2 jeunes filles desirables, La Désirade justement !! C’est fort quand même …🧡❤️💛💚💙💜 Quelle coïncidence

Denis devant une empreinte de chaipakoi.

Randonnée bucolique à Terre de Bas

Depuis notre superbe mouillage de la baie de Fidelin (aussi nommée Grande baie) nous avons donc décidé d’emmener nos dulcinées visiter terre de bas.

Nous voilà donc partis en annexe vers le port de grande Anse. En effet, en bons compagnons, nous avons choisi cette option plutôt qu’un débarquement sur la plage inhospitalière ce qui permet à tous de garder les pieds au sec. Grands seigneurs….

Bien nous en a pris, et nous arrivons pile sur l’office de tourisme de grande Anse. Là, un autochtone, sympathique mais à l’élocution hésitante, nous explique toutes les possibilités de découverte de Terre de Bas. Il insiste notamment sur le chemin orange, qui permet le retour de petite Anse: celui ci est praticable, mais pas balisé. Nous prenons bonne note et suivons a l’aller le chemin rouge qui nous emmène au point culminant de l’île avant de redescendre vers petite anse.

En chemin, nos compagnes sont émerveillées et s’extasient sur la moindre tortue, les petits papillons, les points de vue extraordinaires sur l’archipel des Saintes.

Il faut dire que nous avons bien fait les choses et que le trajet est égayé de nombreuses haltes bucoliques.

À notre arrivée à petite anse, nos charmantes compagnes nous abandonnent pour explorer le cimetierre.

Bons garçons, nous ne leur en tenons pas rigueur et nous les emmenons toute de même dans un restaurant typique avec une vue somptueuse sur la baie de petite Anse.

Là nous avons pu déguster de nombreuses spécialités liquides et alcoolisés qui ont contribué à la bonne humeur du groupe. Les volailles et poissons boucanés sont heureusement venus éponger tout cela.

Néanmoins nous notons à partir de ce moment-là une modération de leur enthousiasme pour le chemin du retour. Certaines, dont nous tairons le nom, envisagent même un moment de rentrer en taxi avec notre voisine de table, vieille connaissance depuis 15 minutes.

Le courage revenant momentanément, nous avons pu les embarquer avec nous et les amener en douceur vers le début du fameux chemin orange.

Après un premier faux départ le long du stade (qui nous permet de leur faire découvrir les alentours un peu plus sauvages ainsi que des iguanes et tortues d’eau douce dans une mare typique), nous trouvons ensuite le vrai départ (d’ailleurs balisé) du chemin orange.

Nous visitons au passage des habitations locales, à la faveur de petits écarts de trajectoire, ce qui nous permet de garder contact avec la population et les chiens locaux.

Assez rapidement, le terrain s’élève, de plus en plus, tandis que le balisage s’estompe. Nous aurait-on menti?… nous décidons néanmoins de poursuivre, rassurés par les cartes IGN: nous sommes tous près de la route. (150 à 200m…. de dénivelé). En bons sangliers, nous ouvrons le passage et semons des pétales de rose sur la trajectoire afin que nos compagnes (que nous entendons au loin manifester leur agacement) puissent suivre la piste.

Après 20 petites minutes de crapahutage en bonne règle, nous retrouvons enfin le balisage. Bon, il a changé de couleur, mais c’est une piste, et nous la suivons gaillardement. La route n’est pas loin. (150 à 200 m… de dénivelé).

Pendant un moment ( une petite heure, quoi…), nous suivons la piste et nous rapprochons de l’objectif. Malheureusement, alors que nous sommes tout proches de la route (150 a 200 m), la piste semble retourner vers petite Anse. Nous décidons fièrement d’écouter notre instinct et de suivre une trace (non balisée mais dans la bonne direction) qui devrait rejoindre rapidement la route (toute proche…).

Et rapidement, en effet… la trace s’estompe et les sangliers reprennent du service. Nos compagnes sont maintenant silencieuses et ne grommellent plus du tout. C’est sûr, elles se savent entre de bonnes mains.

Après un petit quart d’heure, le terrain s’aplanit, et nous apercevons au loin des chèvres et des oies. C’est sûr cette fois, cette p… de route est toute proche!!!… ( moins de 200 m, c’est sûr) Ça serait bien d’ailleurs, parce que le GPS à plus de piles….. nos compagnes pas beaucoup non plus d’ailleurs.

Et effectivement, après un dernier détour pour traverser une mare asséchée, nos petons essoufflés foulent enfin le béton tant désiré.

La fin de la randonnée ne sera que formalité, sous les cris et les vivats de nos compagnes enchantées et reconnaissantes.

Un dernier passage par la table d’orientation (but ultime de cette escapade) permettra à nos compagnes de s’extasier encore sur les bienfaits de cette journée.

(Manoir au mouillage, serré de trop près par un cata que nous avons viré dès notre retour)

Tout est bien qui finit bien. Mais la prochaine fois, nous ne les laisseront pas picoler autant au déjeuner. Elles ont tendance à perdre leurs moyens….