Chère Bonaire,

Nous vous avions laissés à Curaçao, à l’ancre à Spanish Water. Et bien Manoir a finalement repris la mer. La météo était encore un peu musclée et nous annonçait 18 à 20 noeuds, pile dans le pif. Comme d’habitude, on a plutôt rencontré 18 à 25, avec une petite pointe à 33…

Mais Manoir est fait pour ça, et donc, 2 ris dans la grand voile, trinquette à l’avant et en voiture Simone! (Bonjour Roanne… 💐); on a redécouvert la gite, les virements de bord, et ça s’est bien passé. Navigation sans soucis, terminée par 2 heures de moteur pour assurer une arrivée de jour. Voilà notre trace:

A l’arrivée, oh joie oh bonheur, Bruno qui nous a précédé de 24 heures a réussi à nous réserver une place à la marina (on a juste du déloger un Suédois qui squattait depuis une paire d’heures…). Il faut dire qu’à Bonaire, le mouillage sur ancre est “verbotten”. En tout et pour tout, il y a 40 bouées, qui ne coutent que 10 $ par jours sans limitation de temps. Alors forcément ça squatte et les places sont chères à avoir. Pour notre petite escale de 4 jours, la marina à 50$ par jour nous conviendra. C’est plus cher et ça n’incite pas à rester 2 semaines, mais leur système est à revoir.

Bonaire mise tout sur le tourisme de plongée avec bouteilles, et ça se voit (l’ancre est interdite pour ne pas abimer les coraux). Tous les 200m le long de la route il y a des parkings pour garer les voitures et les plongeurs se jettent à l’eau; à 30 m du rivage, il y a déjà 15m d’eau et ça plonge très vite à plus de 100m. L’eau est cristalline, mais il y a très peu de plage de sable. Plutôt des rochers de corail et une courte grève de coraux morts.

L’ile est jolie, et plus calme que Curaçao. Nous avons donc décidé avec Bruno et Oxana de louer un 4×4 pour faire le tour de l’ile. Et effectivement, nous n’avons pas été déçus:

Au Nord, après avoir longé la côte, nous avons découvert les marais salants (côté nature), avec le parc naturel qui,occupe plus de la moitié du Nord de l’ile.

L’entrée est payante, et surtout il faut compter 3 ou 4 heures pour en faire le tour. Ce sera donc pour une autre fois. Mais déjà la partie librement accessible est sympa et on a pu y trouver quelques habitants:

Nous avons donc repris la route le long de la côte Nord. Des paysages très sympas, avec une ambiance mexicaine et l’omniprésence des 🌵 , mêlés aux rochers coralliens à terre.

Et puis au détour d’un virage, nous tombons sur un site archéologique; un gros récif qui fait maintenant une mini-falaise, et sous l’aplomb, des inscriptions indiennes précolombiennes voici le site:

[wpvideo 2OXNJXC6 ]

Et les inscriptions, protégée par une grille:

Ensuite petite ballade le long de la “falaise”

Au passage, une “apparition”,

De plus près……

et pour finir, une petite rencontre et une fleur locale:

Après cette première étape, un déjeuner bienvenu nous a permis de reprendre nos esprits avant de poursuivre notre périple en direction du sud.

Et là, gros changement de paysage: nous nous retrouvons dans les marais salants (côté exploitation du sel). Le site est immense, plat comme une crêpe, et la route longe la côte sud de l’ile sur plusieurs kilomètres: au passage, on découvre les cases à esclave (en béton, 1m30 de hauteur au plus, on se demande comment ils entraient là-dedans).

Le long de rives des marais, une mousse blanche envahit les talus. On pense d’abord à du sel, puis à de la pollution… en fait, il parait que c’est un phénomène normal qui annonce l’arrivée du sel et la fin de l’évaporation. Ici, avec le vent qui souffle tout du même côté toute l’année, la mousse se prend dans les herbes et les quantités sont impressionnantes:

On a croisé un jeune flamand rose qui n’avait pas forcément l’air très “flamme”, mais on lui souhaite bonne chance: On y connait rien, c’est peut-être son état normal?!…

Et pour boucler la boucle, retour vers la marina le long de la côte Ouest, elle aussi très jolie mais encore différente:

Après ces épreuves bien fatigantes (quoique climatisées…… 🤥🤫), on a rejoint la “capitale”, pour une petite soirée courses-bistrot-lèche-vitrines.

Faut dire que selon notre expert Bruno:

“L’important dans ces pays, c’est surtout de lutter contre la déshydratation!……”

On y travaille… 🍺🍹🥂…

Demain matin, 7 heures, on reprend la mer, direction les Avès de Sotavento, puis les Avès de Barlovento, et enfin Les Roquès (ou nous retrouverons un peu de wifi). Cela devrait nous prendre environ 8 à 10 jours, même s’il n’y a que 40 puis 20 miles. Ce n’est pas rapide, on vous le concède, et la météo n’est pas en cause (on nous annonce 15 noeuds maxi pendant 10 jours…). Mais il parait que les langoustes là-bas ont besoin de notre attention et que les pêcheurs locaux nous attendent avec nos quelques dollars. Ce sont des iles du Vénézuela, mais tous ceux qui en arrivent sont unanimes sur le calme qui y règne et l’accueil amical qu’on y trouve; et puis So far so good y a passé 2 mois en juin et on y retourne ensemble.

Au revoir Bonaire…

A L’EAU!!!!……

Enfin!… ça commençait à nous gratter ! Il faut dire qu’on vous avait laissés au port, et qu’il ne nous restait plus qu’à monter les voiles d’avant. Mais voilà, en mer, tout est plus compliqué. Au moment de monter le génois, patatras: au 2ème essai, une belle déchirure de 3m en tête de voile et la ralingue (la glissière qui tient la voile sur le cable d’étai) est déchirée. ☹️

Alors il a fallu se dépêcher de trouver un artisan voilier (il y en a qu’un à Curaçao) et son numéro. Une fois joint, le monsieur est très gentil, mais ne veut pas se déplacer pour venir chercher notre voile (il l’a pourtant fait il y a 2 jours pour nos voisins, mais les 70m2 de voile à porter doivent le freiner). Alors fissa, il faut retrouver une voiture de location 🚘, mais comme demain c’est le “Flying Dutchman”, le big concert de musique sur la Mambo Beach, ben il n’y a plus une voiture de dispo !

A force de chercher, on apprend que la marina loue des voitures, et plutôt moins cher qu’en ville. Il n’y en a plus de dispo, mais a force de chercher et de sourires, on finit par en trouver une le jeudi après-midi pour 24h. Nous voilà partis immédiatement chez le voilier, (qui ne travaille pas l’après-midi…), et on dépose le colis chez lui. Au téléphone il promet de s’y mettre dès le vendredi matin et de nous faire ça dans la journée. Ca tombe bien, on a pas envie de trainer jusqu’à lundi dans la marina.

Du coup, le jeudi soir, ça nous a donné l’occasion d’un barbecue improvisé avec 2 autres bateaux français présents dans la marina:

Pierre et Isabelle, sur un Pasoa 47 en alu, qui filent vers La Colombie, et Bruno et Oxana (une russe hispanophone, il parait que ça existe…), qui visent Saint-Domingue sur leur cata de 45 pied Wauquiez (le modèle de Yannick Noah) mais pas tout de suite… on va sans doute faire un petit bout de route ensemble.

Le lendemain matin, le capitaine part avec Bruno, le capitaine de “So far so good” pour faire quelques courses techniques (autant profiter de la voiture), et avant midi, on boucle tous les sujets et on récupère la voile. L’après-midi, on profite de la voiture pour bourrer les frigos de provisions, puis en fin de journée on remonte le génois.

Mais celui-ci frotte toujours et on a pas envie de ré déchirer la réparation. Finalement, après une nuit de cogitation, et encore une petite heure en haut du mat, on arrive à la conclusion que Manoir est affecté depuis le début d’une petite “tare”. La tête de l’enrouleur de génois est montée à l’envers. Et c’est une erreur faite en usine en 2008, qui ne peut pas être corrigée par nos soins. Bref, je vous passe les détails, mais avec un bricolage adapté, on parvient enfin à envoyer le génois et à tout mettre en ordre. Autant vous dire que Beneteau et Profurl (les fournisseurs) vont entendre parler du pays… et qu’il faudra une bonne raison pour redescendre le génois de là où il est.

Et après un samedi passé à ranger gentiment notre intérieur et une dernière soirée barbecue avec nos amis, nous quittons enfin la marina pour rejoindre le mouillage de Spanish Water (une grosse heure de moteur).

Du coup on repasse le chenal de Willemsted avec le pont flottant qui s’ouvre exprès pour nous et on profite à nouveau de ces jolies façades.

Et nous voilà enfin en mer!…

Le petit trajet côtier nous permet d’admirer les constructions locales et les plages huppées du secteur:

Et après le passage dans le canal très étroit, nous découvrons la baie de spanish water, vaste mais pleine de recoins. Les collines environnantes sont superbes.

Et nous mouillons enfin notre ancre au fond de la baie: admirez le labyrinthe

Après une bonne nuit de sommeil (bon, le dimanche soir, y a quand même eu beaucoup de passage de vedettes qui rentraient du week-end, mais on va pas se plaindre; il fait quand même bien plus frais qu’à la marina et on sent l’air), nous avons pris le bus avec Bruno et Oxana pour passer la journée en ville, faire les formalités de sortie de Curaçao, et charger encore les cales de boissons. Il faut dire que quand on va repartir vers l’Est, à part l’ile de Bonaire toute proche, on aura ensuite peu de ravitaillements durant 4 semaines. Faut prévoir un peu.

Mais au retour de la ville, une surprise nous attendait sur “So far so good”.Un relais électrique défaillant a mis une pompe d’eau de mer en marche forcée et celle-ci a explosé sa durite et a rempli durant 4 ou 5 heures la coque tribord. Résultat, 2 à 3 m3 d’eau et des planchers qui flottent. 😩

Autant vous dire que les 4 équipiers se sont rués sur les pompes, électriques et manuelles, et sur les seaux et écopes. Mais sans panique et dans la bonne humeur.

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Du coup, Bruno nous a tous invités au bar des pirates et la soirée s’est fini tard après un repas composé de quelques mojitos accompagnés de pinacoladas et de Corona, le tout agrémenté d’un concert live avec une voix à la Barry White sublime. Bruno a vraiment mauvaise influence sur nous!!!……

Le lendemain, (après avoir réglé son compte au relais électrique en moins d’une heure) nous avons retrouvé Marc et Rosemonde. Nous les avions connus brièvement en Guadeloupe, ou Marc nous avait aidé à tomber notre génois. Il s’était d’ailleurs bien assommé sur le plancher de notre annexe. Depuis, on les a retrouvés sur le ponton de Curaçao marine, qu’ils ont quitté 2 jours avant nous et ils traînent à Spanish Water, qui est bien plus agréable (même si l’eau de baignade est quand même un peu trouble…). Eux sont sur un Bavaria 38, Kalina, et ils en sont à 17 ans de navigation en discontinu. C’est leur dernier périple avant de revenir se poser… a Briançon, où ils ont un chalet à pas 10 km de notre cabane. Le monde est petit…

Nous profitons de ces retrouvailles pour nous organiser une petite marche sur les collines aperçues à l’entrée du chenal.

Le fort, avec des canons bien conservés:

Une vue sur la baie intérieure:

Et les petits marais salants dans la presqu’île.

Après une dernière soirée au bar des pirates avec Bruno et Oxana, qui s’est fini en blind test jusqu’à minuit sur So far so good, nos amis on repris la mer en direction de Bonaire. Nous, nous avons décidé de trainer une journée de plus, mais nous allons les suivre pour retrouver une eau plus claire et des images de plongée. Et peut être quitter les moustiques…

Faut dire que depuis lundi, ça fait 3 jours qu’on est officiellement partis… faut pas rester clandestins trop longtemps.

Alors à bientôt, a Bonaire et plus à l’Est.

Retour au paradis……

… Ou presque… 😏🤞🏽🖕🏻☔️

Lukamanoir a fait une longue pause due à notre séjour en métropole. Un été dense en déplacements et rencontres mais qui nous a aussi permis de retrouver un peu la montagne ⛰ son calme et sa fraicheur (relative). Mais là n’est pas notre propos…

Après un périple d’au-revoir à nos familles et à quelques amis qui nous a menés de Toulon à Bruxelles, via Lyon, Veauche, Roanne et Paris, l’avion nous a ramenés à Curaçao (avec une escale à Saint-Domingue, pourquoi faire simple?…).

Et là, vous pensez: “les veinards, ils sont au soleil, à se dorer la pilule et se baigner”……

Et bien, non pas vraiment!… on va pas faire pleurer Margot, mais depuis 8 jours, c’est lever vers 7h, et direction le chantier. C’est qu’il y a quand même du boulot ! Manoir a été poncé et la partie sous-marine de la coque (les oeuvres vives) a reçu 1 couche de primaire et 2 d’anti-fouling (le produit qui limite les algues et les coquillages). On a aussi fait réparer les petits coups que Manoir avait reçus depuis 10 ans pour lui redonner une coque plus nette.

Vous me direz :”tout ça, c’est pas fatiguant…voir bosser les hommes de chantier, c’est cool 🤓”. Ben oui, mais dans le même temps, on s’était réservé d’autres tâches. Et donc…

… On a démonté le système de commande du gouvernail (les drosses de barre), pour régler définitivement un problème qui nous poursuit depuis plusieurs mois (ou années………). Le “welder” local a du comprendre nos instructions en anglais petit nègre, mais le résultat est là: la gorge qui avait été crée dans la poulie est désormais protégée et le câble ne pourra plus sauter du logement (Pat et Alain doivent bien se souvenir durant la transat des manoeuvres nécessaires à chaque fois).

Et donc, avant: l’encoche à droite a été creusée par notre cable qui sautait de la poulie

Et après: une fois la poulie remontée, le cable ne peut plus sauter.

Quand au cable (la drosse), que nous voulions changer, ben il n’y a pas vraiment de gréeur dispo et équipé pour nous faire du sur-mesure. Ils sont surtout très occupés par des plus gros chantiers, et puis après inspection, l’état du cable est plutôt rassurant. Il tiendra bien encore quelques mois et à une prochaine occasion on le fera faire. Peut-être en France chez notre ami Russo qui doit avoir les machines ad hoc.

Mais il a quand même fallu tout démonter puis tout remonter et ça nous a occupé quelques heures. Puis on a fait les classiques: vidange du sail drive (la transmission à l’hélice), qui ne peut se faire que au sec. Graissage de l’hélice, remplacement des anodes sacrificielles (protections contre l’oxydation) et ponçage pour retrouver le cuivre sur les pales de l’hélice.

Et puis comme on n’a pas pu récupérer à temps le roulement de l’axe du safran (le gouvernail), et qu’on ne pourra pas le changer avant 2019, on a décidé de faire un polissage général de la coque hors d’eau (les œuvres mortes). Petit chantier……

2 fois 9 heures de boulot à 2, avec la machine infernale, mais aussi à l’éponge (nettoyage préalable), aux chiffons, avec le polish, puis le vernis, puis la finition. 3 fois le tour complet du bateau, sur échafaudage et escabeau. On vous a dit qu’on allait pas faire pleurer Margot, mais la nuit de dimanche à lundi, entre les épaules meurtries, les bras en compote et la fatigue générale, les crampes et douleurs nous ont quasiment empêchés de dormir.

Mais Manoir brille maintenant de mille feux. Et puis la coque est redevenue déperlante et il semble que les saletés vont moins facilement accrocher. Au moins durant quelques mois…

Enfin, pour faire bonne mesure, on a aussi fait fabriquer une pièce en inox pour protéger l’étrave de Manoir (la pointe avant de la coque) des coups reçus quand on remonte l’ancre. Un petit sujet pour la fixer à 4 m du sol…

Bref le lundi matin, Manoir était prêt, et O joie, O bonheur, nous allions enfin nous reposer. 🌴😎 💅🏼Les manoeuvres, toujours aussi impressionnantes, ont été menées en 2 temps 3 mouvements par le chantier.

Puis il a fallu reprendre la barre pour manoeuvrer dans le port exigu (Mais c’est comme le vélo; ça s’oublie pas) et rejoindre la place que le chantier a finalement réussi à nous libérer (c’est toujours agaçant de devoir les harceler tous les jours jusqu’au dernier parce qu’ils ne veulent rien promettre à l’avance)..

Et là, maintenant, repos et bronzage!!!……🏖

… et bien pas encore. Après une bonne nuit de sommeil (quand même), nous voilà à quatre pattes pour récurer le pont en teck; c’est sûr, avec 3 mois et demi sur le chantier, la poussière n’a pas manqué, et le bois absorbe bien, malgré les pluies quotidiennes.

Ha oui, parce qu’on a oublié de vous dire, mais ici, c’est la saison des pluies. Donc tous les jours, il tombe de l’eau. Les petits jours (samedi et dimanche, heureusement pour la location de la polisheuse), ça dure une petite heure. Certains autres, c’est plus de la moitié du temps et ici, quand il pleut… il mouille!!!… 🌦en vrai, si tu pars en courant, en 20 m, tu es trempé jusqu’aux os. Bon, il fait entre 28 et 33 degrés donc la pneumonie repassera. Mais on ne sait pas trop comment s’habiller. Torse nu, le soleil grille, et en tee-shirt, on colle en 5mn, et les pluies finissent le boulot.

Il nous reste à monter les voiles d’avant (faudra grimper avant au mat pour revisser quelques vis sur l’étai), et quelles bricoles et Manoir sera fin prêt. ⛵️⚓️

Une bonne nouvelle: tous les moteurs (y compris le hors bord de l’annexe) on démarré au quart de tour. Les batteries sont bien et le propulseur d’étrave a l’air en forme. Manoir était bien préparé pour cet estivage (c’est marrant, en ce moment, nos amis marins de France commencent à hiverner leurs bateaux…)

On y est pas encore, mais la reprise de la navigation se précise et on en profite pour échanger avec nos voisins (français, ça fait du bien…), sur les destinations locales, les iles à visiter et celles à éviter.

A bientôt sur lukamanoir pour des nouvelles plus aquatiques. 👙🏄🏻‍♀️

In Heaven and Curaçao…

… Everything is possible.

Du moins c’est ainsi que notre loueur nous a accueillis en nous donnant les clés de notre location. Car Manoir est à terre, et nous nous préparons au retour. Mais pourquoi cette citation me direz-vous?

Un petit retour en arrière, et vous allez constater qu’en effet, à Curaçao comme au paradis, tout est possible:

Tout d’abord, à notre arrivée à l’entrée de la baie, nous nous trouvons face à un obstacle de taille: un pont barre l’entrée sur toute la largeur, avec un tiran d’air de 2m et des pannes de 4 m de large. Avec son mat de 23 m, Manoir va devoir se baisser…

[wpvideo tIhxxfjF ]

Alors, problème insoluble? Et bien non. Un petit coup de VHF sur le canal 12, et sans discuter, voici le pont qui s’ouvre, coupant momentanément la ville en 2 zones piétonnes. Et pour quelques minutes, Manoir devient l’attraction de la capitale.

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Et quelques minutes plus tard, nous mettons Manoir à quai en long side pour aller faire toutes les formalités légales à pied. Le grand luxe.

Quelques jours plus tard, nous aurons le plaisir de voir la manoeuvre depuis l’autre point de vue, sur le pont, et de nuit. Tout aussi pittoresque:

A l’ouverture:

[wpvideo SEJGTnb3 ]

Et à la fermeture:

[wpvideo MOzdMSC2 ]

Le même soir, alors que nous nous dirigions gentiment vers un bistrot soigneusement repéré la veille, quelle ne fut pas notre surprise de voir débouler, encadrés par des policiers, un cortège de plus d’une centaine de Harley-Davidson. Sur une si petite île, c’est a peine croyable de penser qu’il puisse y avoir autant de motos si onéreuses. Quand on vous dit que tout est possible:

[wpvideo cR5R7uRm ]

Alors on se dit qu’on a tout vu, et que la sortie de Manoir de l’eau va être une formalité d’usage.

D’habitude, pour sortir Manoir, c’est simple. On l’amène dans une darse (une fosse entre 2 quais en béton d’au moins 3 ou 4 m de profondeur), et un portique équipé comme une grue vient enjamber le bateau. On passe des sangles par en-dessous, puis on soulève et on le sort de l’eau.

En gros, ça se passe comme ça: c’est impressionnant mais maintenant on à l’habitude: à Pin roland en 2016:

Depuis 2 ou 3 jours, on a repéré la marina et on a bien vu une rampe inclinée qui permet de mettre les petits bateaux à l’eau, mais elle est peu profonde le long des quais, et surtout ceux-ci sont étroits et courts. On ne voit pas bien comment un portique pourrait s’aventurer là-dessus. Et quand on s’éloigne de la rive, là où il y a assez de fond pour Manoir (2m40 de quille quand même !), il n’y a qu’un vague quai en bois sur un côté.

Et bien à Curaçao, ils n’ont pas de grues! En tout cas pas à la marina. Un tracteur, un chariot a vérins, et en voiture Simone…(pardon tata !!!)

Sans rire: ils nous ont fait avancer Manoir le long du quai, en avançant le long de la rampe. La sonde de profondeur marque 1m50 (elle est à l’avant du bateau), et on s’arrête quand la quille bute sur le béton sous l’eau!!!…

Ensuite, le tracteur pousse le chariot sous le plan incliné, le plus loin possible. Les vérins poussent les patins supports vers le haut jusqu’à soulever légèrement Manoir (20 a 50 cm à priori), puis le tracteur ressort le tout de l’eau.

Et le tour est joué:

[wpvideo QDyAhrz4 ]

[wpvideo 1kh9nR7T ]

Ils ont peur de rien à Curaçao.

Enfin, ce matin à 8h, ils ont attaqué un lagoon 620, catamaran de 19m et 37 tonnes, avec le même matériel, et à 16h, ils ont renoncé pour aujourd’hui. Le bateau craque de partout sous son propre poids en porte-à-faux et ils vont réfléchir ce week-end à la manière de traiter le sujet.

The CLIP !!!…

Après l’article, voici le CLIP !…

Aussitôt rentré en métropole, Loup s’est attelé à la réalisation de ce petit bijou de souvenir.

Alors du fond des mers jusqu’au plus haut des cieux, en passant par la plage et la terre ferme, voici: The CLIP !…

Alors,… les vacances avec les enfants …

C’était … c’était … évidemment du bonheur mais plus en détail, voyons un peu…

Nous avions prévu un petit programme pour leur faire profiter au max de ces 10 jours et nous avons commencé par le marché typique de St François pour les mettre tout de suite au parfum des épices et de l’accent de bienvenue des doudous qui mettent du baume au coeur ❤️🧡💛💚💙💜

 

[wpvideo Eh0IRnKY]

Eau de coco et crème de coco à gogo…oui mais pas trop vite … notre commerçant préféré mettra une petite heure à nous servir.

Ensuite petite promenade à la pointe des Châteaux ou Loup a pu faire voler son drone et commencer à acquérir des compétences dans la manipulation de l’engin et Julien dans la récupération du-dit “engin “… pas simple !!! ( avec dans l’idée de parvenir a être suffisamment bons pour faire voler le drone au départ de Manoir en navigation ou de l’annexe…)

“IL EST BEAU MON FILS ” :

Récupération du drone ou jet de lambi ? va savoir avec ces loulous … :

Les frangins avec pas tout à fait le même look !!!

[wpvideo [wp ]

 

[wpvideo HRFsOLLG]

 

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Nous pensions leur faire découvrir les bokits mais la saison avançant, la paillote était fermée. Dommage quand même, mais nous avons découvert un resto très sympa sur la route du retour avec un beau panorama sur la mer pour rassasier la bande et sacrifier au requin du coin …

Les Gnas moins 1…on a très souvent pensé à toi mon Nico 💚tu nous a manqué… :

Les amoureux……encore tout blancs !!!!

Le lendemain départ pour Marie Gallante. Découverte du paysage sous marin en snorkelling 🐢🐟 et l’occasion pour Luc de montrer sa dextérité au harpon; mais aussi premières baignades dans une eau turquoise à l’anse Canot .

Les garçons se sont essayé à l’art de faire descendre la coco du cocotier 🌴: une méthode comme une autre après tout …

 

[wpvideo RNbTpgnf]

Les vacances commencent bien … la jeunesse récupère du dur labeur annuel entre chaque navigation comme ici en partance pour Les Saintes…heureusement que les vieux ont encore de l’énergie !!!! Manoir transporte de la viande, comme au temps de la traite des noirs… pas glorieux …

Mais si, elle dort …😴

Sur place, visites des boutiques encore ouvertes et ballades le long des plages. Nous avons découvert l’aéroport ou quelques coucous se glissent entre 2 collines signalées par un manche à air et disparaissent aussi vite pour atterrir sur une piste peu longue face à la mer ! Très impressionnant (à noter que dans cette baie toutes les activités nautiques sont interdites … bon de toute façon il y a de la sargasse c’est sûr …).

Le soir pour récompenser les bons marcheurs le capitaine a offert un petit resto gastronomique “au bon vivre “à son équipage

 

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La quatrième journée à la réserve Cousteau les a enchantés tant l’eau était limpide pour voir la faune et la flore et restera pour tous un souvenir inoubliable…

Et voila, il était déjà temps de naviguer plus sérieusement pour rejoindre Antigua. Après 6h de navigation a bonne allure, nous arrivons à English Harbor. Une bonne nuit de sommeil 💤 et Luc accompagné de Julien s’en va faire les formalités auprès des douanes (nous reviendrons sur cette épisode rocambolesque plus tard !!!!)

 

[wpvideo Y7awMsCf]

 

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La journée suivante découverte de Green Island 🌴 ou la pêche a été très fructueuse bien qu’interdite !!! On ne le savait pas trop … et dire qu’on a planqué tout ce petit monde dans un seau dans les toilettes de Manoir quand les douaniers sont montés à bord pour un contrôle… de routine, et verifier certaines cales …au hasard …gloup’s on a eu chaud …

Mais quand même voyez par vous même : les HOMMES et leur pêche,

Et les AUTRES :

Au passage vous noterez que nous avons réussi à tondre Loulou… oui je sais c’est court mais c’est mieux que sa queue de rat sur du tondu !!! NON ???

Par contre sa barbe de taliban pas moyen !!!! Elle a mis trop de temps a pousser pour la couper … dit-il…

Et puis le temps passe vite alors nous rejoignons le North Sound pour les 2 derniers jours, tout près de l’aéroport d’Antigua ou nous déposerons Juju et Caro en partance pour New York

Et c’est deja l’heure des adieux …qu’on croit !!!!! (mais suite au prochain numéro…). Alors bon voyage les jeunes et bisous à Nicky, José et Andrew, leurs amis de New-York connus à Copenhague.

Et c’est en grand matelot que mon Loup se ramène dans la baie Mahaut en Guadeloupe pour prendre son avion et retour en Métropole : 2 heures à la barre…. 2 heures Cathy et 2 heures pour le capitaine 👨‍✈️ …le compte est bon…

Encore merci les enfants pour ces temps de partage intense dans l’Amour et le rire…

Petits bonus en photos

Bébé calmar 🦑 :

Pastèque party… je vous laisse deviner l’alcool de prédilection ………

Bouquet final :Poseidon en version moderne …

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Pour les yeux…

Manoir est à Curaçao. Et nous avec, ça tombe bien.…

Belle traversée, un peu plus longue que prévue du fait de vents faibles et orientés un peu trop dans notre sens (ça marche mieux au travers arrière…). On a donc fait une petite étape dans un atoll à l’Est afin d’assurer une arrivée de jour à Curaçao.Ce faisant, on a pris un mouillage dans la pénombre, avec des cartes pas si précises, et au matin, un joli récif nous narguait à 50m. On en a fait le tour, à petite vitesse la veille au soir.… on est repartis encore plus prudemment et on l’a signalé sur les cartes !!!

Bref, la prochaine fois, on poursuivra notre route et on attendra le jour. Au final, 560 miles et une dernière journée à 8,7 de moyenne (notre record, mais que sur 10 heures), et un surf à 15,6……… sous génois tangonné et au pilote. On a aussi eu une petite visite de l’hélico des coast guard qui ont cerclé autour de nous puis nous ont appelé en radio au final pour nous dire “Bon voyage… “avec un drôle d’accent !! sympa ici pour le moment.

Ici à Curaçao, les cartes sont bonnes et on est au mouillage dans Fuick baii. Tranquilles, un vrai lac, et ça vaut mieux vu le vent qu’il y a maintenant en mer. Demain lundi, formalités et on s’approche de la marina où Manoir va se reposer.

Et pour vos yeux, une petite photo d’un coucher de soleil en mer sous voiles.

Hell’s Gate

Bon, depuis 10 jours, on avait les enfants à bord et on a été pas mal occupés. Nous reviendront prochainement sur quelques péripéties, mais pour le moment, on va juste vous en donner pour le plaisir des yeux.

Dernier mouillage à Antigua; nous sommes retournés dans le North Sound, à Windy Cove, pour montrer à Loup, Julien et Caro les fonds splendides et le mouillage super abrité au milieu des iles qui chapeautent la barrière de corail.

Sur la carte, j’aperçois un ilot au doux nom de Hell’s Gate ( Porte de l’enfer ). Une photo sur le guide Patuelli nous montre une jolie arche en pierre avec une vue donnant sur l’océan. Ça se trouve là, tout au nord-est d’Antigua :

Ni une ni deux, pendant que certain(e)s révisent leur bronzage sur la plage de windy Cove côté Sud, je demande un volontaire pour partir explorer en annexe l’ilot susnommé. Bien évidemment, sans rien savoir, Julien est volontaire. Je sais pas de qui il a hérité celui-là, mais il ne tient pas en place !!!!

Nous voilà partis à naviguer entre les cayes (les têtes de corail. Chaque étoile rouge sur la carte, plus celles non signalées…). On fait du mieux qu’on peut (un choc à l’aller et un au retour quand même… c’est solide les annexes en alu), et on finit pas approcher l’ilot. Effectivement, d’un côté c’est le lagon, et de l’autre l’océan atlantique. Autant dire que les jours de forte houle, ça doit bouger sévère. Heureusement, ce jour-là, c’était négociable.

Voilà la vue à l’arrivée. Manoir est en arrière, planqué à windy Cove sur les bouées, là ou il y a encore 3m d’eau.

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On décide de monter sur l’ile. C’est du corail sec et bien découpé. Aïe les pieds… Julien a des tennis, mais moi, je suis pieds nus; mais Juju me dit que ça vaut le coup !!! Et effectivement, arrivés au-dessus, c’est superbe. En en prime, l’ile est en fait percée de trous. C’est visiblement un ancien massif de corail sous-marin. Soit la mer est descendue, soit le plateau rocheux de l’ile est monté, mais c’est caractéristique. Et donc la formation calcaire est un vrai gruyère, bâti en l’absence de gravité.

[wpvideo tBeDAJE2 ]

Joli déjà hein? Et bien vous n’avez encore rien vu.

On descend un peu du côté où on a jeté l’ancre et on trouve l’entrée d’une petite grotte. Nous voilà partis en exploration. Ça tombe bien, le fond est tapissé de sable et ça fait moins mal aux pieds. Et voilà ce que nous découvrons :

[wpvideo ayuqfJ0u ]

En fait, tous les espaces vides communiquent entre eux, et c’est tellement vaste qu’on peut se faufiler et arriver par en-dessous au fond des mini-gouffres découverts d’en haut dans la seconde vidéo. C’est splendide

Et au ras de l’eau, des percées donnent directement côté océan et chaque vague vient claquer dans les grottes.

[wpvideo Rc4LiqzU ]

On est restés une grosse demi-heure mais on a pas vu trace de Lucifer ! 👹

On vous l’avait promis…… petite visite des fonds des BVI… et plus…

Nous voilà revenus en Guadeloupe (la Gwada, comme on l’appelle ici…), après 2 navigations rapides: 145 miles en 25 heures entre Virgin Gorda et St Kitts, une nuit de repos, puis 85 miles en 13 heures pour atteindre Deshaies. Nous avons pu profiter d’une relative accalmie dans le vent, même si la mer était encore un peu agitée pour une navigation qui s’est entièrement faite au près, plutôt bien serré. Mais c’est quand même les conditions où Manoir est très compétitif, ce qui nous permet de tirer des trajectoires tendues face au vent et d’abréger ces navigations qui ne sont pas les plus confortables. A partir de maintenant, ce sera à nouveau du travers ou du largue, pour nos promenades autour de la Gwada avec Loup, Julien et Cacotte qui vont nous rejoindre dans quelques jours, puis pour rallier Curaçao où Manoir passera l’été au repos à terre.

En attendant, nous vous avions promis des images sous-marines, et vous ne voyez rien venir. C’est vrai, on a pris un peu de retard. Enfin … du retard sur nos standards habituels; parce qu’à force de rencontrer des bateaux copains et de discuter avec eux, on se rend compte que la tenue d’un blog, c’est aussi un travail et un effort, et qu’en règle générale, les bateaux ont facilement 1 mois de retard sur le “live”.

Ben oui, on a l’air de glander et d’avoir rien d’autre à faire, mais heureusement, ce n’est pas le cas. Parce que sinon, ça voudrait dire qu’on s’ennuie et que ce blog est la seule manière de nous occuper. N’ayez aucun souci, il n’ en est rien. En plus, nous aimons vous faire partager nos découvertes et surtout recevoir vos retours.

Alors pour résumer:

  • abonnez-vous au blog, comme ça vous saurez dès qu’on a mis un nouvel article,
  • faites-nous des commentaires, parce qu’on aime bien écrire, mais on le fait surtout pour vous; alors vos réactions sont importantes pour nous; dites nous que vous nous détestez, que ça vous fait penser à votre tante Gertrude, que vous voulez venir nous voir, mais dites-le-nous.
  • Et on pense à vous, la preuve on vous écrit toutes les semaines.… en général…

Bon, ceci dit, on vous avait promis des images sous-marines… mais avant, voilà ce qu’en dit Kty; pour ceux qui l’ignorent, Kty n’est pas spécialement “aquatique”; la mer c’est super, mais la tête sous l’eau c’est autre chose. Et la plongée, depuis une fameuse initiation à 30 m avec otite barotraumatique et saignement derrière le tympan (demandez à google), c’est juste “pas pour moi!!!…“) sauf que…

“C’est splendide… majestueux …il y a une vie sous l’eau, ça bouge, ça vibre, des tas de couleurs, c’est un régal pour les yeux! C’est tellement reposant et serein … à part quand je me retrouve nez à nez avec un gros Barracuda … déjà il fait la gueule mais en plus il me fait un peu peur! Avec les autres poissons 🐠 , j’essaye d’évoluer à leur rythme et de me confondre dans leur banc… Quand aux tortues, je ne suis jamais aussi heureuse que lorsque je les croise et qu’elles veulent bien me laisser approcher. J’observe, je joue, je les suis…Je ne vois plus le temps passer, en fait je dois revenir quand j’ai froid…”

Aujourd’hui, Kty descend parfois jusqu’à 5m de profondeur en apnée pour ramasser un coquillage, et sans se plaindre des oreilles. Une vraie sirène…🧜🏾‍♀️

Alors pour commencer, un petit ballet de 3 poissons-coffres (les comestibles, mais trop petits ceux-là

 

[wpvideo vesZfYqE]

Puis un perroquet 🐠 qui joue à cache-cache (comestible aussi… et de bonne taille celui-ci)

[wpvideo M9zUqJvI]

Le ballet des gorgones dans le flux et reflux des wagues…

[wpvideo JKAb5JMB]

Et enfin, une course avec un banc de “bleus”: cherchez l’anomalie…

[wpvideo QCfWb3tf]

Vous avez trouvé? Et bien cherchez encore, on verra ça plus tard.

En attendant, voici quelques photos, sans images de synthèse.

Voici aussi un poisson bourse bleu, très rare et très joli. Les bourse-cabri sont marrons, comestibles (il y en a 3 au frigo à l’heure où je vous parle)

Et pour finir la séquence sous-marine, 2 courtes plongées dont une avec un autre banc de bleus…

[wpvideo Bcfn6DkJ]

[wpvideo lhJSMoKx]

 

Enfin, pour le plaisir des yeux et du partage, voici quelques images des dernières iles vierges visitées: Cooper Island (y compris son bar très branché et superbement remis en état après Maria), et Salt Island, beaucoup plus sauvage. Nous avons fait l’impasse sur Ginger Island, car vraiment peu de possibilités de mouillage protégé.

Si si, c’est bien la même ile… Cooper Island, côté sauvage (une de nos plus belles plongées) et côté “bouées payantes et pinacolada à 10$”.

Salt Island: vous pouvez voir les stigmates de l’ouragan qui a fini de détruire le village de pêcheurs qui était déjà occupé de façon saisonnière. Ils ne sont pas prêts de revenir à priori.

[wpvideo OMjF5FZD]

Et pour finir, sur le chemin du retour vers la Gwada, Manoir au mouillage sur coucher de soleil à Salt Place (St Kitt’s et Nevis),

Et les coulées de lave de l’éruption du volcan de Montserrat de 1995; depuis cette date, la ville de Plymouth n’a pas été repeuplée et la zone est interdite au mouillage.

Au fait, vous avez trouvé???…

Ben oui, la vidéo est à l’envers…