Autres occupations…

  1. Ballade le long de la plage 🏝 toujours à la recherche de coquillages 🐚 et pour les garçons un sport plus viril et donc plus dangereux notamment pour les promeneurs tranquilles : tentatives de faire tomber une noix de coco 🥥 de l’arbre en jetant une autre noix de coco haut et le plus fort 💪 possible …Cherchez pas …

2. La pêche …de Luc essentiellement puisque je n’arrive toujours pas à charger mon fusil ! Je vous présente donc le poisson porc-épic qui gonfle comme un ballon dés qu’il est transpercé; d’ailleurs par ou le prendre ?????

3. La cuisine … forcément après la pèche …donc la même bête que nous avons préparé savamment avec Denis

Oui je sais drôle de tête … j’aimerais vous y voir moi !!!!

Là c’est mieux il y a de la maitrise déjà !!!!

4. Et bien manger … alors quelque chose me dit que pas en sushi celui là !!!!

Comme l’impression de déguster un hérisson 🦔 !!! La chair est peu abondante mais très gouteuse …

Petit complément de dernière minute. Ce poisson est un fugu; celui qui est empoisonné et que les japonais ne degustent que préparés par un grand chef qualifié. Bon ben il fallait surtout bien le nettoyer et pas mélanger les abats avec la chair. On a eu du bol, et on regardera a 2 fois avant d’en pùecher un autre.

5. Dormir 💤 pardi !!!!

Et quand il fait trop chaud il dort dehors sous les serviettes … cherchez l’erreur !!!

La vrai question : ronfle t’il ou pas ????

6. Apprentissage du paddle avec moniteurs agrées n’est ce pas…

Si si Isabelle a tenu debout et a fait un bon petit tour …Quant à Denis il faut le chercher en dessous du paddle … 🤣😂🤪 ah ah ah …

7. La navigation

Waou !!!! La fille comme elle se la joue tout de suite 💚❤️ tandis que d’autres …

Toujours les doigts de pieds en éventail celle-là…!!!!!

8. Esthéticienne à domicile avec séance de gommage au marc de café ☕️

Et épilation sournoise …

Elle est pas belle la vie ????

9. CONCLUSION:

10 jours de pur bonheur avec nos amis qui sont repartis en métropole et qui ont courageusement repris leur boulot !!! Eux …!!!! A bientôt donc très prochainement pour de nouvelles aventures…💚

Un autre petit tour …

… à la pointe des chateaux pour faire découvrir à Isa et Denis la côte dentelée et les fameux bokits (sandwichs énormes…)

Petit coucou et pensées au passage pour Patalain qui nous ont initiés au 🌮🥙burger antillais à notre harrivée. Bisous à eux.

Le plateau dessous a pour usage de récupérer au cas ou on ait encore faim après …parce que quand même on a pas pris de dessert cette fois…

Et comme toujours des coins fantastiques 🌞😛🏝

Notre Manoir tout seul…

Derrière ces 2 jeunes filles desirables, La Désirade justement !! C’est fort quand même …🧡❤️💛💚💙💜 Quelle coïncidence

Denis devant une empreinte de chaipakoi.

Randonnée bucolique à Terre de Bas

Depuis notre superbe mouillage de la baie de Fidelin (aussi nommée Grande baie) nous avons donc décidé d’emmener nos dulcinées visiter terre de bas.

Nous voilà donc partis en annexe vers le port de grande Anse. En effet, en bons compagnons, nous avons choisi cette option plutôt qu’un débarquement sur la plage inhospitalière ce qui permet à tous de garder les pieds au sec. Grands seigneurs….

Bien nous en a pris, et nous arrivons pile sur l’office de tourisme de grande Anse. Là, un autochtone, sympathique mais à l’élocution hésitante, nous explique toutes les possibilités de découverte de Terre de Bas. Il insiste notamment sur le chemin orange, qui permet le retour de petite Anse: celui ci est praticable, mais pas balisé. Nous prenons bonne note et suivons a l’aller le chemin rouge qui nous emmène au point culminant de l’île avant de redescendre vers petite anse.

En chemin, nos compagnes sont émerveillées et s’extasient sur la moindre tortue, les petits papillons, les points de vue extraordinaires sur l’archipel des Saintes.

Il faut dire que nous avons bien fait les choses et que le trajet est égayé de nombreuses haltes bucoliques.

À notre arrivée à petite anse, nos charmantes compagnes nous abandonnent pour explorer le cimetierre.

Bons garçons, nous ne leur en tenons pas rigueur et nous les emmenons toute de même dans un restaurant typique avec une vue somptueuse sur la baie de petite Anse.

Là nous avons pu déguster de nombreuses spécialités liquides et alcoolisés qui ont contribué à la bonne humeur du groupe. Les volailles et poissons boucanés sont heureusement venus éponger tout cela.

Néanmoins nous notons à partir de ce moment-là une modération de leur enthousiasme pour le chemin du retour. Certaines, dont nous tairons le nom, envisagent même un moment de rentrer en taxi avec notre voisine de table, vieille connaissance depuis 15 minutes.

Le courage revenant momentanément, nous avons pu les embarquer avec nous et les amener en douceur vers le début du fameux chemin orange.

Après un premier faux départ le long du stade (qui nous permet de leur faire découvrir les alentours un peu plus sauvages ainsi que des iguanes et tortues d’eau douce dans une mare typique), nous trouvons ensuite le vrai départ (d’ailleurs balisé) du chemin orange.

Nous visitons au passage des habitations locales, à la faveur de petits écarts de trajectoire, ce qui nous permet de garder contact avec la population et les chiens locaux.

Assez rapidement, le terrain s’élève, de plus en plus, tandis que le balisage s’estompe. Nous aurait-on menti?… nous décidons néanmoins de poursuivre, rassurés par les cartes IGN: nous sommes tous près de la route. (150 à 200m…. de dénivelé). En bons sangliers, nous ouvrons le passage et semons des pétales de rose sur la trajectoire afin que nos compagnes (que nous entendons au loin manifester leur agacement) puissent suivre la piste.

Après 20 petites minutes de crapahutage en bonne règle, nous retrouvons enfin le balisage. Bon, il a changé de couleur, mais c’est une piste, et nous la suivons gaillardement. La route n’est pas loin. (150 à 200 m… de dénivelé).

Pendant un moment ( une petite heure, quoi…), nous suivons la piste et nous rapprochons de l’objectif. Malheureusement, alors que nous sommes tout proches de la route (150 a 200 m), la piste semble retourner vers petite Anse. Nous décidons fièrement d’écouter notre instinct et de suivre une trace (non balisée mais dans la bonne direction) qui devrait rejoindre rapidement la route (toute proche…).

Et rapidement, en effet… la trace s’estompe et les sangliers reprennent du service. Nos compagnes sont maintenant silencieuses et ne grommellent plus du tout. C’est sûr, elles se savent entre de bonnes mains.

Après un petit quart d’heure, le terrain s’aplanit, et nous apercevons au loin des chèvres et des oies. C’est sûr cette fois, cette p… de route est toute proche!!!… ( moins de 200 m, c’est sûr) Ça serait bien d’ailleurs, parce que le GPS à plus de piles….. nos compagnes pas beaucoup non plus d’ailleurs.

Et effectivement, après un dernier détour pour traverser une mare asséchée, nos petons essoufflés foulent enfin le béton tant désiré.

La fin de la randonnée ne sera que formalité, sous les cris et les vivats de nos compagnes enchantées et reconnaissantes.

Un dernier passage par la table d’orientation (but ultime de cette escapade) permettra à nos compagnes de s’extasier encore sur les bienfaits de cette journée.

(Manoir au mouillage, serré de trop près par un cata que nous avons viré dès notre retour)

Tout est bien qui finit bien. Mais la prochaine fois, nous ne les laisseront pas picoler autant au déjeuner. Elles ont tendance à perdre leurs moyens….

Les Sangliers à Terre de Bas (Les Saintes)

Par un beau samedi de Pâques, voilà notre équipée débarquant sur l’ile pour une petite promenade de santé… premier contact avec un autochtone à l’office du tourisme pour des explications assez claires sur les différentes possibilités de rejoindre le bout de l’ile par 4 traces de couleurs et degrés de difficulté différents. (Dont une orange non entretenue depuis le dernier cyclone ). Il insiste quand même sur le dénivelé de tous les circuits, la chaleur, et remarque que nous sommes tout de même équipés pour marcher plusieurs heures avec nos baskets , casquettes et à boire… jusque là tout va bien !!!

Nous empruntons le chemin rouge bien balisé, bien dégagé avec des beaux points de vues. La grimpette sous un soleil de plomb accentue la difficulté mais nous les filles assurons et avançons à un rythme soutenu, gracieusement , largement récompensées par un Ti Resto local où nous refaisons le plein d’énergie tant bien que mal.

C’est à ce moment que nous (toujours les filles) évoquons la possibilité de revenir en navette ou taxi et finir de profiter de notre journée raisonnablement compte tenu de notre effort matinal…

Et là les garçons: non non non … on va repartir tous ensemble il faut absolument prendre en photo Manoir d’un point de vue différent de l’aller, accessible par ce fameux chemin orange. Bon on accepte… et nous voila partis derrière le collège du village à chercher le départ qui s’avère introuvable … on reprend donc un bout de route et là ils aperçoivent un départ de rien du tout, très embrouillé qui déjà nous demande de composer avec buissons piquants, hautes herbes, l’arbre Mancenilier très dangereux… on réitère donc (nous toujours les filles!!!) notre souhait de revenir sur un chemin plus facile mais que nenni, les entêtés de service munis d’un pseudo Iphigénie nous laissent espérer retrouver la fameuse trace orange au virage suivant moyennant encore quelques mètres de dénivelés, mais après ça ira mieux … comme s’ils le savaient !!!!!

(Bien sûr, les photos ne montrent pas le pire. On était trop occupées dans ces moments-là)

La plaisanterie dure, nous (les filles) ne prenons plus du tout de plaisir …on a déjà marché 3h le matin… le silence s’installe dans le groupe … à part les “Denis combien de mètres encore avant la sortie ?”Il faut se rendre à l’évidence, nous sommes perdus : on tourne, on vire, on enjambe, on glisse sur les cailloux, on se pique, on laboure tels des sangliers 🐗 on raye la carrosserie, on se retrouve tous aves les jambes ensanglantées, on rencontre même le serpent local non venimeux mais bon …on se promet que plus jamais on les suivra !!!!

Après une galère sans nom, c’est exténuées, fourbues et beaucoup moins souriantes que nous retrouvons enfin notre chemin de retour … nous négocions une soirée sans contrainte pour nous les filles ayant tout donné devant autant d’entêtement, avec repas vaisselle pour les mecs…

Allez pas rancunières, nous gardons tout de même un bon souvenir de cette journée.

Sur le chemin du retour

Après la séparation (provisoire) d’avec les Tolimaras, nous avons donc repris le chemin d’Antigua, afin de rejoindre Pointe-à-Pître en temps et heure pour récupérer Denis et Isabelle qui viennent nous honorer de leur présence pour une dizaine de jours. A bientôt les amis.

Navigation plaisante, avec un vent tout de même un peu de face. Quelques heures de navigation au près ne font pas peur à Manoir, sauf que la sangle d’attache du bas du génois donne de sérieux signes de faiblesse et qu’on essaye tout de même de ne pas trop tirer sur la bête.

à l’arrivée, on vise la côte ouest, pour une route plus directe vers la gwada. Du coup nous allons découvrir l’autre côté de l’ile. Arrivée sur St Johns, la capitale. On cherche un mouillage au fond de la baie, histoire d’aller à terre pour trouver du wifi et pouvoir donner des nouvelles. Et là, ben, comment dire… photo pour le concours du plus beau mouillage…

Non, c’est pas ça… Coincés entre le quai des navires de croisière et la route qui longe la décharge locale… et en plus la route circule.

A terre, pas mieux. On découvre la fameuse zone commerciale “duty free” et on comprend tout. La zone autour du port a été transformée en faux village de pacotille avec des boutiques de bijoux, de fringues, d’électronique; quelques rares bars (qui ferment dès le départ des navires), et un réseau wifi qui trahit le véritable niveau des infrastructures locales. Les navires (2 à;3 par jour) débarquent leur cargaison de touristes chaque matin. Ils partent pour des excursions sur des cata de type “promène-couillon”, où alors ils passent la journée dans les boutiques. En fin d’après-midi, 2 coups de sirène et le navire repart. Il navigue la nuit et le lendemain matin rebelotte ailleurs. En 8 jours, ils arrivent à faire St-Domingue, rep dominicaine, Antigua, martinique, guadeloupe, sainte-Lucie, Dominique et retour. Et les gens pensent avoir visité tous ces pays… on ne les envie pas.

Pour nous retour sur Manoir et à la limite de la déprime, on se regarde: “on va pas dormir là quand même?…); d’autant qu’en arrivant on a repêché un portefeuille vide dans la baie. ça inspire moyen confiance…

Il est tard, mais on lève l’ancre et on file au moteur vers la première baie vers le sud. Et là, en revanche………

Toujours pour le concours du plus beau mouillage:

Juste un peu mieux, non? On est restés là 2 jours du coup. Au fond à;gauche, c’est le port de St Johns. Comme quoi, faut chercher un peu…

Sur place, toujours de belles plongées, sur les récifs ou sur une belle épave qui encombre l’entrée de la baie. Bien signalée, et intéressante car peu profonde… et habitée

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Le petit poisson, c’est un barracuda. Malheureusement (et tant mieux pour lui), il n’est pas comestible dans la région car contaminé par la Ciguatera, une algue toxique qui se concentre dans les grands prédateurs. Il est donc resté sain et sauf. Tout comme l’autre rencontre un peu plus loin dans les récifs au pied du cap.

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Et puis un petit coucher de soleil local. On a pas des vies faciles…

L’étape suivante nous a permis de rejoindre la Gwada d’une traite, pour l’anse Deshaie. Petite pause très sympa, dans un village qui,mérite le détour

Et puis aussi une petite leçon de philosophie au restau du soir.

Par la suite, nous avons contourné la pointe sud de l’île, pour revenir à Pointe-à-Pitre dans les temps, non sans avoir explosé la sangle du point d’écoute du génois sous un grain. Pas grave. L’escale au port était programmée pour faire quelques réparations et les rendez-vous pris à l’avance vont nous permettre de réparer le génois comme neuf, et de renforcer la capote qui a un peu souffert de la transat. Tout est prêt pour accueillir Denis et Isabelle.

I WOULD LIKE 😂😂😂 …

…vous tenir au courant de l’état de mes peutons …👣et bien voila une nouvelle pédicure :

pas mal aussi dans ce coloris !!!! Non ????…… Vous remarquerez au passage la beauté , la finesse du bronzage …

Petit clin d’oeil 😉 à celui qui se reconnaîtra :

Je pense que… je pense que ma mère fait partie des originales, et que j’ai passé mon enfance et ma vie a gérer le regard des gens normaux sur ma mère originale !

J’ai appris en toutes ces années a respecter et a aimer les gens qui sont pas comme les autres, qui font plus que les autres, qui font même plus pour les autres !! Ju tellement en osmose avec le vécu d’A. ASTIER. 🤣😂🤔🤗😳

Barbuda

Le 6 Septembre 2017 l’ouragan IRMA s’abat sur la ville avec une telle force que 95 % des habitations et des infrastructures ont été balayés. IRMA a continué sa route pour dévaster Saint Barthélémy et Saint Martin avant de finir sa trajectoire sur la Floride. Les 1800 habitants ont été évacués dés le lendemain par les autorités vers Antigua moins touchée, laissant sur place leurs chiens, leurs chats et des ruines . Mais ces animaux de compagnie ne sont pas près de revoir leurs maitres car la reconstruction va prendre beaucoup de temps; surtout la communauté Internationale va devoir respecter les normes de sécurité anti cyclone …Quand on est chez nous et que l’on regarde cela à la télévision bien sur ça touche mais on oublie vite …

Nous voila marchant dans la ville fantôme presque silencieusement, 6 mois plus tard… c’était une ile paradisiaque. Il reste beaucoup de travail mais des gens commencent à reconstruire. Bon, pas le bar en bord de mer encore…

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Par contre le coté lagune a gardé toute sa splendeur et sur la plage on a marché sur les coquillages 🐚 avec l’orage menaçant … 12 km de plage de sable continue et d’eau turquoise; Et pas une serviette sur la plage.…

Vue un peu surréaliste depuis le cordon dunaire.

Vue des 2 bateaux depuis la lagune intérieure. Si si, au loin, vers la droite.

Et depuis l’une des 2 petits passes réouvertes par l’ouragan qui permettent de rentrer dans le lagon en annexe.

Gestion du stress avec les Tolimaras…

La ballade avec les Tolimara continue le long de la côte d’Antigua. On a décidé de tourner dans le sens anti-horaire, car contrairement aux cas généraux, sur Antigua les meilleurs mouillages sont côté au vent (à l’Est, quoi…), grâce à de superbes barrières de corail qui protègent des baies intérieures vastes et calmes. Et puis le vent est plus calme ces jours-ci. 10 à 12 nds maxi. En revanche, il faut faire gaffe aux “patates” (les têtes de corail) qui pullulent dans le secteur dès qu’on rentre dans une baie.

Pour vous donner une idée, voilà la navigation pour entrer dans notre mouillage du jour à Jumby bay. Autant vous dire qu’on navigue pas à la voile dans les passes, sauf exception……

On a donc passé 2 jours planqués derrière Green Island (côte Est), qui est devenu un spot renommé de kite surf. Mais pour nous, cela a surtout été l’occasion de ressortir les paddles, et pour Luc d’emmener Raphaël chasser en mer. Et la pêche a été fructueuse. C’est la première fois de sa vie que le capitaine est obligé en cours de pêche de revenir à l’annexe car il n’y a plus de place sur l’accroche poisson! Au final, 6 ou 7 poissons de roche (dont la moitié finiront à l’eau pour cause de Ciguatera; faut mémoriser quelques trucs pour éviter ça), plus une belle langouste remontée par Raphaël, et une raie de 2 ou 3 kilos.

Au final, le repas du soir a pas eu besoin de beaucoup de courses… au menu, foie de raie poêlé aux oignons, miel et confiture de figues, langouste grillée au sel Caraïbe, aile de raie aux câpres et huile d’olive et pour finir iles flottantes ( OUI OUI, vous avez bien lu. Les Tolimara ont un thermomix à bord!!!). La tablée en a bien profité.

Vous devriez quand même arriver à reconnaitre Thomas, Lisa, Mathilde et Raphaël.👨‍👩‍👧‍👦

Nous avons aussi profité des plages et des fonds sous-marins. Pour ceux qui en ont marre des images sous-marines, vous pouvez zapper…

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Admirez le minuscule poisson coffre.

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Nos déambulations marines nous ont ensuite conduits dans cette fameuse baie (Jumby bay, ou Davis bay, selon les cartes). Alors ici, comment vous dire… Ben l’ile est privée, donc interdit de débarquer. Les vigiles sont très polis mais on ne doit pas franchir la “water line”, mais on peut marcher le long de plage (Trop gentils !!!). On a fait le tour en annexe (même là, faut faire gaffe aux “patates”), et ce ne sont que des villas de millionnaires, sauf un unique hotel de luxe (la plage où on peut marcher dans l’eau). Les employés ratissent le sable, et un petit bateau à aubes se promène pour ramasser les sargasses en mer avant qu’elles n’arrivent à la côte. Pas un bar, pas un restau accessible. Mais le cadre est idyllique, et nous, au mouillage, on est installés au top.

Le soir, petit apéro chez les Tolimara; on finit (presque…) la raie et on leur fait découvrir le dixit. Et d’un coup, à 500 m du bateau, un feu d’artifice démarre, sans raison apparente. On a bien profité du spectacle (gratuit), et c’est Mathilde qui a trouvé l’explication:

“Sûrement que le petit dernier du propriétaire a fait caca dans le popo 🎆🎇🌌💩💥🍾!!!!. Alors fallait fêter ça!!!…”

 

Le lendemain, nous avons bougé les bateaux de 1 mile pour traverser la baie et aller mouiller à Lee cove, face à l’océan juste derrière la barrière de corail et protégé par quelques ilots. Franchement pas vilain comme coin…

Voilà ce que cela donne vu du niveau de la mer:

Et puis aussi vu d’en haut (3ème étage de barres de flèches de Manoir, rien que pour vos yeux…). Le cata d’à côté, c’est bien sur les Tolimaras. Autant vous dire qu’on peut venir à l’apéro à la rame et même à la nage…

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Et sous l’eau, les fonds sont toujours aussi splendides, aves des rencontres, toujours différentes, et de la pêche toujours aussi fructueuse.

Vous noterez en passant la rencontre avec un caractériel blanc-bleu visiblement pas content du tout de l’intrusion de la caméra dans son espace vital. Il ne doit même pas percevoir le caméraman, bien trop grand pour exister dans son univers, mais il tente des manoeuvres d’intimidation contre la caméra qui doit menacer son territoire. 😂

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L’arbre de Noël de Cathy

Et puis une raie, en vol majestueux

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Une rencontre difficilement filmée, avec notre premier requin. Pas vraiment courageux le bestiau.

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et enfin, les 2 pas assez peureux qui ont fini le soir même dans nos assiettes

Et puis toujours, à peine plus loin, des fonds coralliens.

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Et puis, il ne faut pas croire qu’on est tout le temps en vacances. Manoir nous abrite et nous promène, mais en retour nous devons aussi nous occuper de lui. Et donc nous avons mis cette pause à profit pour caréner la coque a flot. Pour les “moins experts”, cela veut dire gratter la coque pour éliminer les algues qui s’y accrochent. Et dans ces eaux chaudes, les filaments verts et les berniques prolifèrent. Autant vous dire qu’on est bien contents d’avoir un narguilé à bord. Ça permet de travailler longtemps sous l’eau. Et d’aller jusque dessous la quille sans avoir besoin de remonter respirer.…

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Les Tolimaras en ont bien profité aussi puisqu’ils ont en plus 2 coques à nettoyer et qu’ils avaient du retard…

Nous ne sommes restés que 2 journées dans cette baie, mais nous pressentons qu’il faudrait vraiment du temps pour se lasser vu la diversité des mouillages et des paysages sous-marins. Un endroit où nous reviendrons.…

La vérité enfin …sur le capitaine fracasse

Alors il y a des matins comme ça ou le réveil ⏰ du capitaine 👨‍✈️ c’est plus dur, même au paradis …

Encore faut-il s’interroger sur la raison de son état !!! Est-ce l’excès de rhum vieux de la veille ? Ou bien … des restes d’un gros choc sur la tête !!!

Et oui, il m’en a fait une belle le 17 Décembre dernier alors que nous étions que tous les 2, que le bateau traçait et que la houle nous harcelait … et tout ça à 5h45 juste un quart d’heure avant que je prenne mon quart !!!!

Allez je vous raconte le fin mot de l’histoire maintenant que tout va bien …

Cela faisait plusieurs jours qu’il cherchait des sandows pour attacher la bôme sans mettre la main dessus … jusqu’a penser fermement qu’ils étaient dans le coffre de cockpit, lequel tient ouvert avec un système sécurisé (lorsqu’on l’enclenche évidemment …). Notre capitaine a pensé à tort que le couvercle pouvait tenir “coincé” derrière l’écoute de la grand voile … c’était sans compter sur les vagues assassines… et ce qui devait arriver arriva : boum la tranche du couvercle percute violemment la tête, pourtant dure à cuire de notre capitaine ☠️😓

Ouille bobo… Alertée par les “mon chérie, mon chérie, réveille-toi” je sors tout azimut de ma cabine et je le retrouve au dessus de l’évier le visage en sang !!!

Pas moyen de voir d’ou le flux arrivait: j’ai dû en bonne infirmière 👩‍⚕️ lui raser le dessus de la tête pour me rendre rapidement à l’évidence: il faut le recoudre et pas moyen de stopper ni Manoir ni la houle … oui mais recoudre dans ces conditions c’est carrément pas possible !!!!

Heureusement le pharmacien m’avait donné une agrafeuse de peau (…hum hum 🤔 périmée mais bon !!!, à la guerre comme à la guerre…). Le capitaine refuse l’anesthésie donc au boulot… lui assis dans le carré, la tête coincée entre mes 2 jambes, et en avant Lisette; il a même pas senti !!! Enfin pas trop j’imagine !!!

Et voila le résultat

D’ou le petit bonnet sur la tête jour et nuit pour tenir les compresses… vous vous souvenez ???

Bon les parents et les nenfants du malchanceux capitaine: pas de panique, même pas je vois la cicatrice tellement le travail a été bien fait !!!

Et vous dire que le soir même, sans aucun rapport avec cette histoire… il se fait projeter sur une barre en inox par une vague et se paye un mal de dos de 4 semaines qui nécessitera quelques examens complémentaires à l’hôpital de Las Palmas. Plus de peur que de mal 😉 Au passage j’ai eu les félicitations des infirmières et du médecin sur ma prestation !!!! ⛑

Et c’est dans ces conditions que nous avons traité l’affaire du serpent du lac de l’ombre le lendemain matin. La traversée Tanger-Lanzarote restera dans les annales!!!…

Voila c’est tout… ah non il s’est aussi fait tomber la porte du coffre avant sur l’orteil 👣 aux Grenadines !! Je vous passe les details les photos témoigneront d’elles mêmes…

…ce qui a conduit le pitaine à barrer quelques heures dans ces conditions pas totalement académiques. Mais toutefois efficace…

Pendant ce temps-là, d’autres savent un peu mieux prendre soin de leurs pieds. Et le prennent aussi…

Mais qui m’a laissé embarquer avec un cap’taine pareil !!!!! Je vous le demande !!!!

Alors le maillot de bain à l’envers : l’alcool ou les séquelles des coffres ???????

Un peu de voile

Nous vous l’avions promis, voici une vidéo prise pendant la traversée vers Antigua: 17 nds de vent, 2 petits mètres de creux, cap à 120° du vent. Comme vous pouvez le constater, ce n’est pas toujours la bagarre avec les éléments, même quand ça file vite…

[wpvideo 5s1z2Hm9 ]