Le père Sévère Rance enfin raie compensé!!!… 🦈

OUI !!!…

Depuis notre retour début 2019, Neptune nous refusait ses faveurs à la pêche à la traine. Quelques vagues touches, mais surtout beaucoup de Sargasses.

Mais, conseillés par le père Sévère-Rance, nous ne renoncions pas. A chaque navigation, dès que les Sargasses se faisaient plus rares, nous jetions consciencieusement nos lignes, quitte à devoir les remonter 2 à 3 fois par heure pour nettoyer le leurre des algues accrochées.

Et aujourd’hui, alors que nous naviguions sous la Guadeloupe, après 2 ou 3 fausses alertes dues à nos sempiternelles Sargasses, un départ franc et rapide nous a tout de suite fait dire que ce n’était pas des algues. Et effectivement, 5 minutes plus tard, ce petit barracuda a rejoint le bord. Rapidement anesthésié au rhum (pas de sang à bord, et il ne se débat plus dans le seau), la prise a été vite nettoyée, débitée et mise en marinade dès l’arrivée au mouillage. Cela nous fera le prochain repas pour demain.

Bon, c’est vrai qu’ici, le barracuda n’est pas recommandé vis-à-vis de la Ciguaterra. Mais il est petit (70 cm), et le risque est surtout sur les gros carnassiers qui ont concentré la toxine en mangeant toutes leurs proies végétariennes (qui elles consomment l’algue toxique mais n’en retiennent pas assez pour nous rendre malade).

On vous dira si ça se passe mal…🤢🤮🤒😷🥵

Le bestiaire de Cousteau

Nous avons donc retrouvé Bruno et “So far so good” qui nous avaient précédés en Guadeloupe. Mais Bruno n’est pas seul!!!… Magalie (sa fille), son mari Jérémie et leur bout de chou Raphaëlle forment avec leur amie “Pichot” le nouvel équipage (en vrai elle s’appelle Camille). Une petite équipe bien sympathique qui nous a supportés durant une semaine. (Des Saintes à Deshaies)

Mais bon, comme vous le voyez sur la photo, il y a des compensations (culinaires, mais pas que…). Nous avons notamment partagé plusieurs plongées en snorkeling, qui nous ont inspiré le thème de ce billet. De retour à Malendure, dans la réserve Cousteau, nous avons décidé de vous montrer un petit inventaire de la faune aquatique locale.

Allons-y donc: pour commencer, Les calmars locaux (nommé calmars récif des Caraïbes).

Le poisson coffre baguette

La tanche locale (moi je croyais que c’était un poisson d’eau douce…)

Qui copine ici avec une petite murène tachetée

ici, 3 vivaneaux (les rouges), voisinent avec un chirurgien bleu (comme son nom l’indique…🤪), et un vivaneau queue jaune (enfin, je crois…)

Le bourse cabri (dans les grands livres, ils appellent ça une P-lime à tâche blanche; mais on sait bien que c’est un bourse…)

Mais il peut aussi ne pas avoir de tâche ou être bleu. Si, si, la preuve:

ou bien plus jaune, où encore avec des tâches:

Le poisson trompette, très rigolo, et qui a toujours la tête en bas.

Un grogneur de Virginie

Celui-ci doit être un vivaneau gris (sans garantie…)

Une orphie carénée,

Notre copain le diodon (qui se gonfle en poisson porc-épic quand il est agressé)

le classique perroquet, dans sa variante femelle et colorée.

Le labre créole, avec ses couleurs chattoyantes.

Un baliste noir, toujours très élégant et aérien,

Le poisson lion, très esthétique mais qui, je vous le rappelle, est un intrus dans ces eaux et dont la prolifération pose problème.

après le règne animal, un peu de végétal (qui semble toujours un peu minéral ici…)

Du corail cerveau,

celui-ci doit êtte un zoathère des éponges dorées (pas de chance pour lui… porter un nom pareil!…😂 )

Un acropore bois d’élan,

Des doigts de mer et des lacets de mer nervurés.

Une plume de mer de belle taille

Et enfin de très belles gorgones aussi appelées éventail de vénus (ça c’est un beau nom!!!…) 😍🥰

Et parfois, parfois, (mais pas dans la réserve Cousteau), ça finit dans les assiettes:

Vous avez ici: une carangue bleue, un bourse cabri, un poisson lion, et un poisson ange français

On vous rassure, tout ça a été pêché aux Saintes (ilet à Cabri), et dégusté séance tenante.

Bon appétit à vous tous aussi.

En attendant, la patronne se repose.

Marie Galante de l’intérieur

Après notre escapade à la montagne pelée, nous mettons les voiles pour un stop d’une nuit en Dominique (ou la musique 🎶 a eu des velléités jusqu’à 3h30 …du matin, bien sûr !!!), puis route jusqu’a Marie Galante.

Nous avons loué une voiture dans le but de visiter la côte Nord Ouest avec une première direction à la grotte du trou à diable 😈 …ah ah !!! Difficile de trouver le petit chemin en bordure de route qui y mène vu que le site est interdit 🚫 depuis 1994 (en cause des champignons toxiques pour la respiration …). Après avoir marché 200 m au milieu des cactus géants, on arrive au coeur d’un sous bois frais et humide au milieu des fougères arborescentes. En avançant, on tombe sur une galerie de 900m de long qui est la plus grande cavité de toutes les Antilles.

Bon on est pas entrés, car on avait pas nos masques à gaz… Explorateurs amateurs, mais pas fous!!!…

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Mais non je n’ai pas vu le diable !!!

Nous avons roulé ensuite vers la pointe de Marie Galante pour découvrir de très près Grand Gouffre : une cavité dans la falaise dans laquelle la mer pénètre depuis l’extérieur par une arche naturelle.

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On a poursuivi notre chemin vers le sud le long de la côte au vent jusqu’à Caye plate pour découvrir des superbes falaises, abruptes et découpées, battues toute l’année par la mer et les alizés.

A gauche :

A droite : on remarquera les sargasses …

Et au milieu de plus près :

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Evidemment toute cette beauté nous a ouvert l’appétit… on s’arrête donc sur la route de Capesterre à la pancarte “Le temps d’ Mets”, seuls au monde dans la salle de restau pour déguster une cuisine Caribéenne fusion Française.

Un vrai régal!!!… Pour tout dire, on a mangé les meilleurs tartares de dorade et de boeuf depuis qu’on navigue!!!… A part peut-être celui de barracuda fait sur Manoir la seule fois où on en a pêché un. Mais très franchement, une adresse à recommander.

On a pris le temps de discuter en fin de repas avec le propriétaire des bons rhums d’ici et d’ailleurs et de leurs bienfaits …tout en sirotant ce qu’on nous offrait évidemment …

Allez le temps tourne … on reprend notre virée: chemin faisant une petite compétition de vitesse avec le véhicule du pays devinez qui a gagné ????🏆🏅

Prochain site, direction la plus belle plage de Marie Galante (pour nous !) j’ai nommée l’anse Feuillard protégée par la barrière de corail au loin. Un sable blanc, une eau turquoise, un accès seulement par un petit sentier : comme un instant de bonheur ! Il parait qu’elle est fréquentée par les naturistes, mais à part nous, en fait, on a vu personne! Alors qu’on y a bien trainé 2 heures, sieste incluse…🏝😴

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Enfin, pour terminer, petite marche pour rejoindre “les Galeries”. Curiosité géologique, puisque c’est un rocher qui est en fait l’ancienne falaise à fleur d’eau. On imagine bien que la tectonique des plaques a depuis soulevé toute l’ile.

Sur le chemin qui y mène, petite vue sur les récifs:

Le soleil se couche sur cette journée bien remplie…on retourne sur notre Manoir.

À bientôt pour de nouvelles aventures 👋🏽

Je te vois, je te vois pas… j’y vas-t-y, j’y vas-t-y pas???…

Voila en gros à quoi se résume l’organisation pour grimper à la montagne pelée : c’est un pari !… Avec un peu de chance et après quelques heures de marche il peut y avoir des éclaircies, succinctes, ou pas …

La première tentative n’était pas la bonne. On s’est présentés un short-tee shirt et la brume était tellement basse et les gens en Kway qu’on s’est dit: euh y caille là non!?…c’est pas le bon jour … d’où les gorges de la Falaise.

2ème tentative approche différente : nous laissons la voiture côté Caraïbes et abordons le sentier sous le soleil ( avec quand même les Kways dans le sac à dos…). Quelques appréhensions tout de même puisque la route qui nous mène au depart de la rando est indiquée route barrée. On fait fit des indications puisqu’il ne s’agit que de consignes pour permettre au chantier en construction d’être tranquille !!! Bilan, 3 voitures seulement ont tenté le coup avant nous, mais le sentier est impec et bien entretenu.

Allez courage on attaque 🥾🌋

La pente est raide. Départ à 650, sommet à 1397. Et pèpère annonce la couleur. Il va pas nous faciliter les choses.

Mais déjà sur les pentes, la vue est belle sur la baie de Saint-Pierre. Un mojito à qui trouve Manoir. (Si si, il est sur la photo…)

Les efforts sont soutenus,

mais le paysage en vaut la peine,

Enfin, on arrive sous le dôme, où la végétation est luxuriante et variée.

L’ascension finale se fera dans le brouillard et les bourrasques. Franchement, c’est moins plaisant qu’en mer.

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Arrivés au sommet, le brouillard nous entoure. Mais il faut savoir être patients. Une pause ravitaillement bien planqués dans les rochers et au bout de 15 minutes, l’éclaircie arrive, et la vue qui s’offre à nous est une belle récompense.

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C’ets fugace, mais quand même:c’est beau non ?!……

Comme un clin d’oeil, ou plutôt un pied de nez, en redescendant quelques heures plus tard, le chinois (c’est le nom du sommet), nous fera l’honneur de se montrer en grand pendant un bon quart d’heure.

Quand au panorama de la descente…

Un petit dernier pour la route,

Pour finir la journée et casser les courbatures, nous avons tiré jusqu’à l’anse Couleuvre, ou un bon bain dans les vagues nous a permis de récupérer un peu, avant une bonne nuit, largement méritée.

Bilan, plus de 800m de dénivelé positif et négatif (aïe les genoux…), en 5h40, pauses incluses.

C’est le même dénivelé que quand on fait le sommet de Peyre -Raute au dessus de notre cabane (mais à 3000m…)

Un vent de fraicheur!!!…

Vous ne trouvez pas qu’il fait un peu chaud? … Avec le printemps qui avance, nous on trouve que ça devient un peu lourd. 😇🤣

Alors, comme nous étions partis pour escalader la montagne pelée, nous avons raisonnablement renoncé quand nous avons vu la météo au parking du sentier. Courage, fuyons, où plutôt, remettons à demain…… (vous verrez ça dans un prochain article). Monter là-haut sans avoir la vue, très peu pour nous.

En attendant, puisque nous étions motorisés, nous nous sommes souvenus d’une ballade plus courte et surtout moins soumise aux caprices de la météo que nous avions faite il y a 24 ans (ce qui ne rajeunit personne…).

Les gorges de la falaise: entrée 10€, et croyez-nous, ça les vaut. Une bonne centaine de marches (à 40 cm pièce au bas mot🥵) à descendre, et au fond du canyon, un guide (présent depuis 30 ans, donc on se connaît…).

Le hasard a voulu que Isa et Mike, 2 polonais travaillant à Londres fassent groupe avec nous. On a eu du bol ! en général, les groupes sont plus nombreux. Bref, les vedettes américaines, ce sont eux.

Et en plus, maintenant, on sait faire du montage vidéo sur gopro!!!…

ENJOY…

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Le voile de la mariée…

On vous avez dit que le génois de Manoir avait des soucis : le tissu ne serait pas adapté au climat des Caraïbes chaud et humide et la voile s’est délaminée à plusieurs endroit … ouvrant des fenêtres :

Arrivés au Marin , on a tombé le génois pour l’examiner de plus près …

On comprend mieux ce que signifie le terme délaminé euh !!!!! Bref on ne peut pas continuer ainsi au risque de se retrouver avec … plus que des lambeaux !!!La faire réparer coute de l’argent 💵💰pour une durée de vie très incertaine …🍀????

On a du se résoudre à faire d’abord un peu de collage à la bombe :

Avant de finir par lui coller des gros pansements sur les 2 faces :

Et voila le travail, dans l’attente d’un nouveau génois commandé en France 🇫🇷 ,qui devrait arriver d’ici 6 semaines vers St Martin ou St Barthélemy … (avec un tissu différent, bien sûr. On est pas si bourrins…)

Autant dire que sur la mer, nous sommes très repérables avec nos grosses rustines…

En revanche, nous sommes les seuls a avoir une immatriculation cabalistique. 🧐

Surtout, pourvu que ca tienne le coup ( de vent 💨) jusqu’a la nouvelle voile …

Et vive la mariée 👰 🍾…

Le diamant sous toutes les coutures

Repartant du Marin vers le nord, nous avons contourné le rocher du diamant que nous avions déjà croisés avec Pat et Alain lors de notre retour au Marin.

L’occasion de le prendre en photo sous divers angles et sous des lumières diverses. Alors juste pour le plaisir, voici quelques photos du Diamant:

Si si, c’est bien le même.

Alors cherchez bien, mais suivant les angles, on peut voir une tête de gorille (ou le casque de Dark Vador), une tête de mort, ou bien d’autres figures. Le concours d’idées est ouvert.

En bonus, voici quelques images tournées à la pointe de la grande anse d’Arlet. Gros spot de plongée où nous nous sommes retrouvés au milieu des hommes grenouilles en baptême. Heureusement, il y a de la place pour tout le monde.

Avec toujours des petites rencontres même si la 🐢 joue bien au caméléon …

[wpvideo p2Qwof4S ]

Et une ballade parmi les jarres offertes par la mer nourricière:

[wpvideo thslTtfw ]

Aujourd’hui, nous voilà rendus à Saint-Pierre, vers le nord de la Martinique.Demain, si le temps le permet (il pleut un peu ces jours-ci ☔️ça vous fera peut-être du bien de savoir que ça arrive aussi ici…), nous projetons une ballade à terre pour visiter la forêt, ou une cascade, ou la montagne pelée. Selon la météo, la forme du jour et la volonté…

Les grandes retrouvailles

Le monde est décidément bien petit !!!

Nous avions rencontré il y a 2 ans sur le bateau de notre copain Fred le dentiste, une Valentinoise qui rêvait de tout plaquer et de travailler sur un bateau en tant qu’hôtesse…2 journées Formentera avant de fier au sud de l’Espagne retrouver la bande à Didine et tonton Thierry.

Et elle l’a fait … déjà l’année dernière elle avait reconnu Manoir qui quittait le port de St Francois en Gwada… Elle avait eu beau hurler, nous on a rien vu ni entendu 🙉🙈… Cette année elle a de nouveau vu Manoir seul attaché a sa bouée en Martinique, pendant la période de Noël tandis que nous nous étions en train de festoyer … On s’est enfin croisés physiquement dans un petit mouillage aux Grenadines mais cette fois Coco et son capitaine Loïc étaient pressés car ils devaient remonter leurs clients vers l’aéroport. On a donc pris Rv 10 jours plus tard pour parvenir enfin à passer un peu de temps ensemble …

Ca a été l’occasion de refaire le monde 🌍… de deviser…de boire des coups ensemble 🥳🤪 de discuter de Valence avec Pat et Alain… Et à la vôtre …🍻

Super chouette 🦉 et presque fin de l’histoire …sauf que …

Alors que nous étions en train de nous regaler au restau Coco,Loïc, Pat,Alain Luc et Cathy dos a dos a une table de garçons, un jeune homme de cette dite table demande si nous avons du feu 🔥. Je me retourne et j’ouvre grand les yeux 👀 en me disant c’est complètement dingue ce garçon est le portrait craché d’Eliot de petit Manoir l’année dernière …

Mais Eliot c’est bien toi? Mais que fais tu là ???? Je te croyais à la Rochelle revenu à une vie “normale”, préparant ton mariage avec Rosanne…Incroyable … on en revient pas … Eliot partira le lendemain pour convoyer un bateau jusqu’aux Acores avec un équipage

Et dire que Rosanne trouve juste ça banal … “Ah ouais tu as revu Luc et Cathy “comme si on s’étaient croisés au bout de la rue en bas de chez eux, alors qu’on s’est quitté à peu près au mois d’avril 2018 …aux iles Vierges Britanniques et qu’eux poussaient leur voyage jusqu’a New York avant de mettre le cap sur la Rochelle…

Allez jamais 2 sans 3 … Qui va t’on recroiser d’improbable ?????

La presqu’île de la Caravelle et la fin du tour…

Après l’ilet Chancel, nous avons poursuivi doucement vers le Nord, pour atteindre la baie du Galion et la presqu’île de la Caravelle. Cette presqu’île marque la fin de la série d’abris sur la côte atlantique (côte “au vent”), et sera donc notre dernière escale sur ce versant.

Nous choisissons de passer une nuit dans la baie Gros Raisin, bien abritée (mieux que celle du Galion à priori …), qui nous permet d’aller chercher du pain frais au village voisin. Le temps est toujours au beau fixe, et les ballades à terre nous font du bien, d’autant que Patricia ne peut pas se baigner bien longtemps. Avec son plâtre, c’est toujours un peu compliqué. Puis nous nous dirigeons vers le sommet de ce périple: la baie du Trésor.

C’est clair, il faut s’y glisser prudemment, un oeil sur la carte, un autre sur le sondeur, et le troisième et les suivants à la proue pour scruter les fonds et valider la position des cailloux…

Mais une fois arrivés:

Comme on était le week-end, on a finit par voir arriver un ou 2 voiliers qui ont fait une petite pause. Mais jamais plus de 3 à la fois avec nous. Les fonds sont splendides, l’eau plus claire que les jours précédents, et surtout les oursins sont énormes!!!… Pat et Alain voulaient goûter ça, et ils ont pas regretté.

Et puis surtout, nous avons pu visiter les ruines du “chateau Dubuc” datant du 18 ème siècle, qui est en fait un ancien domaine (sucre, rhum, café, etc…). Le site est bien restauré, les audio guides sont super faciles à utiliser et expliquent bien l’histoire du lieu et l’usage des différents bâtiments.

Voici par exemple la maison principale (sympa la vue)

Les “cachots”, (qui ont surtout du servir d’entrepôt et de poudrière, vu les meurtrières en biais…)

Les restes de la sucrerie

Ou bien les jarres de stockage d’eau douce

Et enfin le manège à mulets qui fournissait l’énergie du moulin-pressoir à canne

Une visite très intéressante. Le lendemain, on a décidé de faire la marche de 3 heures qui fait le tour de la presqu’île en passant par le phare. On a commencé par la traversée du désert:

Mais le terrain s’est vite élevé et on a du gravir les chemins pour rejoindre le phare (141 m d’altitude, c’est pas l’Everest non plus…)

On a pu admirer le panorama, et donc vous le faire partager.

En poursuivant le tour, nous avons découvert la côte sauvage, battue par les vents, qui reste naturelle et préservée. La vue du phare vers la station météo qui est la pointe Est de la Martinique. le petit rocher en bas à droite, c’est la table du diable…

Puis les petites baies successives, où on ne risquera pas de faire entrer Manoir.

Après avoir passé 2 nuits dans cette baie superbe, il a bien fallu mettre les voiles et reprendre la mer. Le temps passe et Pat et Alain doivent reprendre l’avion vers la métropole dans 2 jours. Nous avons quand même décidé de faire le tour complet de la Martinique et nous avons donc avalé 53 miles dans la journée, à plus de 7 de moyenne. Vu que Manoir est momentanément privé de son génois, c’est plutôt pas mal.

Une belle navigation, qui nous a permis de voir des très belles plages et de profiter de jolis points de vue.

La pointe de la Caravelle et la table du diable (au ras de l’eau)

La pointe Nord de la Martinique comme on la voit rarement

Une bonne nuit à la petite Anse d’Arlet, et le lendemain, nous avons rallié Le Marin, toujours à la voile (vent de face, mais on aime bien faire du point de croix quand la mer n’est pas trop forte…)

A l’occasion on a pu raser le rocher du diamant qui a quand même une sacrée allure:

Et lundi après-midi, nous avons à nouveau apponté Manoir au Marin, pour une dernière soirée-restau avec Pat et Alain pour fêter 🥳ces 15 jours de vacances en commun autour de la Martinique. Bon retour en métropole les amis …

Que vous dire ?…

Alors ça, c’est le mouillage juste devant l’ilet Madame, dans le havre du Robert………

Un haut lieu des excursions nautiques Martiniquaises sur cette côte océanique, et on comprend pourquoi. Les visites se succèdent, mais sans que ça vire non plus à la foire, et à partir de 16h, ben il n’y a plus que nous.

C’était la même chose la veille devant l’ilet Thiery (non, mon beauf, y a pas de faute d’ortograf…), qui est juste devant la baignoire à Joséphine.

Et là, c’est notre mouillage de ce soir, toujours dans la baie du Robert, mais en face, à l’ilet Chancel. (Parait qu’on y trouve les derniers survivants d’une variété endémique d’iguanes, mais à notre avis, ils ont tous été mangés…)

On y trouve quand même de beaux arbres et des oiseaux 🐦 rares :

Et figurez-vous que par ici 👈 ……

Et puis aussi par là 👉 …

Enfin bref, elle est vraiment très belle cette côte atlantique et on ne regrette pas d’avoir “pris le risque” de la visiter. C’est certain qu’on ne quitte pas la carte des yeux et qu’on garde aussi un oeil sur la mer et les brisants en permanence. Mais ça vaut le coup.